Un état de non-droit dans le centre de Rennes la nuit : A quand des caméras ?
Un jeune agressé place Sainte-Anne est décédé cette nuit. Le jeune homme, retrouvé inconscient vers minuit, dans la nuit de samedi à dimanche, à Rennes, a succombé à ses blessures.
Par Philippe Argouarch pour ABP le 4/08/09 9:23
Un jeune, agressé place Sainte-Anne, est décédé cette nuit. Le jeune homme, retrouvé inconscient vers minuit, dans la nuit de samedi à dimanche, à Rennes, a succombé à ses blessures. Une bagarre l'aurait opposé à trois agresseurs rue Pont-aux-Foulons, près de la place Sainte-Anne, dans le centre ville.
Une jeune femme a été retrouvée morte lundi matin, au pied d 'un immeuble, rue de Brest. Elle aurait mis fin à ses jours en se jetant dans le vide, mais rien ne prouve qu'elle n'y a pas été poussée.
Un jeune homme, âgé de 27 ans, a été retrouvé mort dimanche matin, près des quais à Rennes. Avec une plaie à la tête, il aurait été victime d'un chauffard comme d'ailleurs des touristes anglais fauchés vendredi soir Place de Bretagne. L'un d'eux est dans un état critique.
La rue Saint-Michel, dite rue de la soif, de réputation internationale, est une rue où l'on peut aussi buter sur des des gens victimes d'arrêt éthylique, très tôt le matin. Mais tout le centre est, la nuit, une zone grise entre la fête et la tragédie. On y compte plus de morts que de soldats français tués en Afghanistan.
La place du Parlement continue, malgré les vacances scolaires, d'être le lieu de beuveries et de tapages nocturnes réguliers. Un match de foot y a même été joué il y a quelques semaines à 3 heures du matin. On y entend souvent en pleine nuit des concerts sauvages avec tam-tam et autres percussions, entremêlés de batailles de chiens et de gueuleries en tous genres. La nuit est envahie par la zone.
La place peut regrouper certaines nuits plusieurs centaines de jeunes, filles et garçons, dont certains n'ont pas plus de 16 ans. Les groupes arrivent souvent avant la tombée de la nuit, avec des sacs à dos remplis de bouteilles de soda - le liquide d'origine ayant été substitué avec des alcools forts comme du whisky ou de la vodka.
Les faux appels aux loups y sont tellement courants qu'un vrai appel au secours y est complètement ignoré par les quelques riverains désabusés et barricadés derrière des doubles vitrages s'il ne sont pas en vacances ou partis résider en banlieue. En été, la plupart des immeubles du centre ville sont vides la nuit, ce qui rend la zone encore plus propice à des activités illégales. Un résident a surpris récemment quelqu'un en train de démonter la plinthe de la cage d'escalier de son immeuble pour probablement y dissimuler de la drogue. La drogue est cachée sur place, les deals ont lieu dans les arrières cours des vieux immeubles du centre.
Plus les Rennais désertent le centre ville pour des résidences dans les quartiers, moins il y a d' appels à la police. La police d'ailleurs est très rarement sur les lieux. On dirait que depuis les émeutes nocturnes de 2006 et le conflit qui avait opposé la préfète Bernadette Malgorn et le maire Edmond Hervé, le maintien de l'ordre n'est plus assuré que par la police municipale qui, soit est débordée, soit a reçu des consignes de discrétion.
Si un radar sur les routes rapporte à l'État entre 5000 et 20 000 euros de l'heure, des caméras placées place Sainte-Anne, aux 4 coins de la place du Parlement et rue Saint-Michel et dans tout le centre ne rapporteraient rien. C'est pour ça que personne ne les propose. Cela ralentirait sûrement les agressions, les meurtres et les incendies criminels comme celui d'octobre 2007, allumé par des jeunes en état d'ébriété, qui avait fait 3 morts. Puisque tout ce qui se fait en Grande Bretagne finit par se faire chez nous, pourquoi attendre ?
Philippe Argouarch est un reporter multi-média ABP pour la Cornouaille. Il a lancé ABP en octobre 2003. Auparavant, il a été le webmaster de l'International Herald Tribune à Paris et avant ça, un des trois webmasters de la Wells Fargo Bank à San Francisco. Il a aussi travaillé dans des start-up et dans un laboratoire de recherche de l'université de Stanford.
Rennes est une ville dont la sociologie est de gauche avec des élus de gauche. La forte population étudiante est stratégiquement courtisée aussi on évite d'en faire de trop pour ne pas être taxé de "sécuritarisme" et de dérive droitiste. L'avantage des défauts certainement.
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Mikael Mouton Le Mardi 31 août 2010 23:27
Je propose qu'on en appelle à l'ONU pour faire venir des casques bleus à Rennes. Toutes les études le montrent : les caméras de surveillance ne servent strictement à rien ! Par conter, je commence à avoir de plus en plus peur sur le projet d'une Bretagne libre avec de tels relents sécuritaires. Autant rester en France si c'est pour faire aussi Sarkosiste. J'imagine que ce commentaire, comme bien d'autres ne franchira pas les barrières de sécurité de l'ABP. A galon memestra.
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Michel LE TALLEC Le Mardi 31 août 2010 23:27
La question n'est pas d'une insécurité de gauche ou d'une sécurité de droite, mais bien de sécurité tout court. Sécurité concernant essentiellement la jeune génération, parmi laquellle peuvent se trouver nos enfants, vos enfants. Doit-on, au nom d'un respect des libertés d'une jeunesse avide de rencontres festives, laisser libre court à une violence qui devient, malheureusement, coutumière, dans la capitale de la Bretagne. Le premier principe à faire respecter est celui du respect des normes concernant les rassemblements collectifs et d'intervenir pour alcoolisme chez des mineurs, tapage nocturne en groupe...Sans attendre que mort s'ensuive. On croit rêver devant une telle démission des autorités, qu'elles soient d'Etat ou municipales rennaises. Démission qui est aussi celle des parents des jeunes en cause, quand ils sont mineurs. Quelle société où l'on sanctionne plus gravement un manquement mineur au Code de la route que des comportements caractérisés comme pouvant entrainer la mort. C'est à la fois scandaleux et inquiétant pour l'avenir.
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Le guen Sébastien Le Mardi 31 août 2010 23:27
Des "relents sécuritaires" ? Rien que ça... Mais diantre, qu'est ce donc que cette ABP qui s'offusque de quelques jeunes qui s'amusent avec tout au plus quelques morts par ci par là. Sérieusement, l'anti-sarkosysme primaire de ce niveau là devient vraiment saoulant. La situation à Rennes est dans un tel état que parler de "relents sécuritaire" quand un journaliste émet l'idée de mettre des caméras est ridicule.
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Mikael MOUTON Le Mardi 31 août 2010 23:27
Et d'auncun pense que fliquer tout le monde va arranger les choses ? Que de foutre un flic derriere chaque breton est la solution ? Je me rappelle le 22 juillet 2005, ce jeune brésilien abattu par la police londonienne, que cette dernière trouvait louche en le regardant par ses caméras de sécu. Le pauvre serait sans doute toujours vivant si l'on avait pas completement rendu paranoiaque cette société anglaise, et ses policiers. Les seuls qui ont intéret a ce que la peur s'installe, ce sont les marchands caméras et de digicodes. Alors oui, un mort, c'est un mort de trop, mais cela vaut -il que nous renions nos libertés publiques ? "celui qui sacrifie sa liberté pour sa sécurité ne mérite ni l'une ni l'autre" B. Franklin
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yves le mestric Le Mardi 31 août 2010 23:27
Je ne sais pas si c'est renier sa liberté que d'accepter de se faire tuer par une personne violente et alcoolisée. De même si effectivement c'est regrettable qu'un innocent meure sous les balles policieres - au moins son innocence a été reconnu - un innocent qui meure sous les balles mafieuses est encore plus regrettable. Ainsi, à propos de liberté et de caméras, il y a de fortes chances qu'Yvan Colonna et Jonathan Guillaume eussent appréciés les caméras qui, en filmant les faits qui leurs sont reprochés, leur auraient rendus la liberté. Le problème en jacobinie avec les caméras en particulier et la sécurité en général, c'est qui se trouve derrière et à qui servent-elles, également que deviennent les enregistrements. Au risque de contredire Ph Argouarch, pour que les règles britanniques s'appliquent en hexagonie, il faudrait déjà que les hexagons eussent la même culture démocratique, transparence et responsabilité. L'Habeas Corpus s'applique outre Breizh Mor depuis 1679, en hexagonie toujours pas.
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isabelle Argantael Le Mardi 31 août 2010 23:27
Il y a une ville de sud de la France, qui a mis des caméras de surveillance partout et tout le monde s'en porte très bien, si cela avait été fait plus tôt une personne âgée trainée sur trente mètres par des adolescents en scooter pour lui voler son sac à main contenant une somme de vingt euros ne serait pas morte dans d'affreuses souffrances, ... Quand on n'a rien à cacher on ne craint pas les caméras de surveillance, elles surveillent le domaine public, pas l'intérieur des maisons, Isabelle Argantael,
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Jean-Claude Houten Le Mardi 31 août 2010 23:27
Bonne idée de mettre des caméras, oui vraiment et puis c'est tellement efficace. Je crois qu'ils en sont ravi à Londres et tout autour où depuis les installations la criminalité à nettement baissé. Je pense que cela marche si bien que peut être il faudrait en installer dans les montagnes en Afghanistan.... Non sérieusement pensez à Ophélie Bretnacher disparue en Hongrie ce ne sont pas les caméra pourtant nombreuses qui l'ont sauvée. Non pour être efficace à Rennes je pense qu'il faudrait plus simplement établir un couvre feux ou faire appel à l'armée.
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Romain Collaire Le Mardi 31 août 2010 23:27
Les caméras coûtent cher et sont contre-productives dans le cas de la délinquance de rue. Qu'y a t'il de mieux, voir une agression ou la prévenir ? En Grande-Bretagne, l'exemple à prendre est plus celui des bobbies. Présents tout le temps, plutôt bienveillants, mais prêts à vous empêcher de commettre l'irréparable. Je pense qu'il y a avant tout un problème d'infrastructures qui ne suivent pas à Rennes. On ne peut pas se dire ville culturelle, ville dynamique, ville étudiante... sans proposer effectivement des lieux de culture, de toutes cultures, y compris celles plus alternatives qui ne font pas joli en vitrine. Fermeture des bars à 1h du matin, hausse généralisée des prix, manque de cafés concerts, en un mot embourgeoisement d'une ville qui va finir par devenir une zone de crêperies pour Parisiens en weekend. Quand on jette dehors des centaines d'étudiants à 1h du matin, oui, on les livre à toutes les dérives possibles, oui, on les expose à des individus dangereux qui cherchent le crime dans les rues, de Rennes ou d'ailleurs. Alors à Rennes le pli est pris, la ville est morte, pour beaucoup il n'y a plus rien d'intéressant à faire la nuit que de se saouler dehors. Est-il vraiment sérieux de comparer la nuit Rennaise à la guerre en Afghanistan ? Est-il vraiment sérieux de faire croire qu'on « bute sur des cadavres » (!!!) ? Vous jetez ces drames en pâture à la polémique. Ce problème est vieux et complexe, il n'y a pas de réponse toute faite. Ce n'est sûrement pas un édito de comptoir qui reprend la rubrique nécrologique dans des raccourcis plus que douteux qui l'éclaircira.
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py pétillon Le Mardi 31 août 2010 23:27
Ca me rappelle la polémique il y a quelque temps de celà ici même à propos des raves que d'aucuns voulaient interdire... Des caméras non jamais sauvaient qui que ce soit, elle servent au mieux à résoudre un enlèvement ou à retrouver un coupable (à déculpabiliser faut voir). Pour moi, il faut se poser la question de pourquoi une population (jeunesse, encore elle ! Ce serait beaucoup plus calme un pays de vieux sans immigrés en plus !) s'alcoolise à outrance. Problèmes psy, sociétal, identitaire (les bretons ne sont ils pas un peu trop portés sur la bouteillle et pourquoi ?)ou autres... Là est la question, une fois répondu à celle-ci quelles solutions notre société peut-elle apporter ? C'est peut-être aussi le signe d'un mal être beaucoup plus profond encore accentué par la crise économique actuelle, le bassin rennais étant particulièrement touché par celle-ci. Et là les caméras n'y pourront rien du tout ! Sauf à créer une "Caméra Valley" dans ce même bassin rénnais... Pour conclure, l'on peut quand même constater que l'actuel président d'Hexagonie (j'aime bien ce terme) a bien réussi son coup, vu que tout le monde en parle de sa fameuse insécurité et même la défend. Orwell revient ils sont devenus fous ! Un petit mot aussi sur la résponsabilité parentale. La première autogestion appliquée se fait au sein du cercle familiale, c'est là que l'on apprend les règles de base et les limites. Si en plus l'on commence à faire travailler les gens le dimanche, je vois mal comment les gamins auront des répères... Au merde je met en avant mes idées de gauche ! Polemik vat deoc'h meus traou all d'ober evidon hag evit ma vro.
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L. Girard Le Mardi 31 août 2010 23:27
Les caméras ne résoudront pas le problème culturel et social de fond qui est la violence faite à soi-même par ces jeunes surconsommant drogues et alcools. Les premières victimes sont ces jeunes mêmes qui se flinguent la santé. Une réflexion profonde sur ces pratiques (trop souvent valorisées) profitera à la société bretonne dans son ensemble. Des caméras placées à chaque coin de rue ne profiteront qu'à quelques industriels. En terme d'image, ABP serait plus inspirée à promotionner un service audio-visuel public et de qualité en Bretagne.
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Isabelle Argantael Le Mardi 31 août 2010 23:27
toujours le même disours, ce sont les victimes agressées, âgées, parfois atteintes de maladie d'alzheimer, vulnérables, sans défenses, qui se font attaquer, ces jeunes se gardent bien d'attaquer quatre hommes ensemble, là est le vrai problème, ce sont des lâches, qui ne s'en prennent qu'à ceux qui ne peuvent pas se défendrent seuls, lâches avec les autres et surtout lâches avec les difficultés de la vie qui font qu'il faut se battre pour réussir, rien n'est donné gratuitement, c'est un combat quasi permanent, le jour où les beaux parleurs de ce site se feront agressés, aucun doute ils changeront d'avis, je voyage beaucoup pour mon travail, notamment dans les pays orientaux, même de nuit dans des trains je ne crains rien, si par hasard un homme venait m'importuner dix hommes se lèveraient pour me porter assistance, en France où sont les hommes quand une jeune fille se fait violer comme cela est arrivé dans un train avec deux cents témoins à bord qui n'ont rien fait, je suppose que ces personnes sont membres du club des beaux parleurs de ce site, justice arrive toujours, tous ceux qui tournent leurs regards des faibles lorsqu'ils sont attaqués y passeront à leur tour, l'histoire est là pour le démontrer, quand les irlandais ont eu faim, ils ont quittés provisoirement l'Irlande, ont conquis les Etats Unis, jusqu'à y avoir un président ( Kennedy ), un autre Clinton et actuellement un vice président Joe Biden, ils ont fait autre chose que de boire de l'alcool et de s'attaquer aux personnes vulnérables, enfin les études sont formelles, il n'y a que les jeunes des milieux favorisés voire très favorisés qui agissent ainsi, lorsque la misère est à la maison on n'a qu'une idée en tête, s'en sortir pour s'en sortir et aider sa famille, on ne voit jamais dans les milieux dits défavorisés les jeunes agir ainsi, mais pour cela il faudrait sortir un peu le dimanche pour le savoir, ... Isabelle Argantael,
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Stéphane Dubois Le Mardi 31 août 2010 23:27
Dans les villes où les bars ferment tard (2, 3 heures) les problèmes liés à la consommation d'alcool n'existent quasiment pas. C'est parce que les jeunes sont mis dans la rue tôt que ça devient n'importe quoi. A vouloir faire du symbolique en luttant contre l'excès d'alcool, on encourage l'alcoolisme. Une intervention policière dans un tel contexte ne ferait rien si ce n'est envenimer la situation.
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Jean Claude Houten Le Mardi 31 août 2010 23:27
Ouf, cela fait plaisir de lire quelques messages raisonnés sur l'ABP. Pour les autres, vous fustigez les étudiants et les jeunes, en cette période estivale ils sont pourtant nettement moins nombreux à rennes. Malheureusement les choses humaines sont généralement un peu plus complexe que quelques lignes dans la presse ne nous le laisse paraitre Pour cela je vous invite à consulter ces quelques références : http://www.jeudevi.org/ http://www.uhb.fr/sc_humaines/lares/actualites/116-diffnts-interviews-de-christophe-moreau-disponible-en-ligne
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Léon-Paul Creton Le Mardi 31 août 2010 23:27
Oui pourquoi ? Vraiment pourquoi «…s'offusquer de quelques jeunes qui s'amusent… avec tout au plus quelques morts par ci par là » ! Je suis tout à fait d'accord ! Ne bradons pas une once des plus banales de nos libertés à cause de ces quelques occis _qui ici, ne sont sans doute pas les nôtres_ qu'importe ce qu'ils aient pu endurer, subir… Quelles qu'en soient les raisons ! « Être au mauvais endroit au mauvais moment », peut même parfois relever de la stupidité, sans doute, n'est-ce pas ? Ou bien ils l'ont certainement cherché, il y a tant de raisons possibles. Pourtant, notre « combat » tout théorique pour ces « libertés » particulières et ciblées qui nous préoccupent ici, serait-il aussi plein de bon sens et de certitudes, s'il s'agissait de … ma sœur, de ma fille, de mon fils, de mon frère, de ma femme, de ma mère, de mon père ou de toute autre personne que j'aime profondément ?...Ou des vôtres ! Échangerais-je _et vous_ un grain, un seul, de mes libertés contre la caméra qui dévoilera l'assassin, le bourreau ? That is the question ! Caméra or not caméra ? Suis-je encore capable d'empathie??? Relents sécuritaires contre relents libertaires, ce sont les relents, les relents, les relents… qui sont de trop ! Qui donnent la nausée…
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padrig montauzier Le Mardi 31 août 2010 23:27
Très bonne analyse de la situation catastrophique d'une ville comme Rennes où l'insécurité est permanente et où les médias font leur possible pour cacher la réalité... Mais 3 morts en quelques jours c'est quand même gros ! Le laxisme d'une gestion nihiliste de la part d'une municipalité empétrée dans son idéologie fait que la liberté de circuler la nuit devient extrêmement dangereuse à Rennes ville où je suis né et qui aujourd'hui me dégoûte profondémment. Ar frankiz e pep lec'h hag e ROAZHON ivez !
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L. Girard Le Mardi 31 août 2010 23:27
Il m'arrive de "dormir" à proximité de la place du Parlement. Plus que le bruit, c'est l'avenir sombre de cette jeunesse qui me gène, m'effraie et m'inquiète. Même en travaillant dur, en étudiant de longues années, cette génération ne vivra jamais aussi bien que ses ainés qui se calfeutrent et se barricadent dans le centre ville en regardant TF1, quand ils ne louent pas aux étudiants et à prix d'or des appartements sordides et insalubres. Est-ce donc ça l'avenir radieux que l'on promet à la jeunesse bretonne ? Torcher ses vieux et cultiver ses ancêtres, sous l'oeil bienveillant de caméras de sécurité ? Pour 3 jeunes morts par violence, combien de suicidés, combien d'accidentés, combien finissent à l'HP ou à la rue, combien rompent avec leurs familles ? Sa seule volonté ne permettra pas à cette jeunesse de se développer. Elle a besoin de la considération, de l'estime, de l'aide financière de ses ainés. Ceux-ci ont largement profité des politiques d'assistance et de solidarité d'après guerre, mais aussi de l'effort fourni par ces pauvres bougres venus d'Afrique du Nord pour reconstruire nos villes.
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Lionel Henry Le Mardi 31 août 2010 23:27
"On y compte plus de morts que de soldats français tués en Afghanistan" Le grand n'importe quoi de la comparaison débile. Doit on alors arrêter la prévention routière sous prétexte qu'il y a plus de morts par cancer que de tués sur les routes ? Ras le bol du délire sécuritaire ! Et quand on habite place du parlement on assume ! J'ai habité suffisamment longtemps en bas de la place des Lices pour en savoir quelque chose. Les rennais veulent tout sans les inconvénients. Ce sont les jeunes qui font le dynamisme de la ville... Faut savoir ce que l'on veut. Vannes (ville de vieux) est très bien pour ceux qui n'aime pas le bruit ! Ou venez nous rejoindre à la campagne ! Mais on y vit aussi la nuit. Lionel HENRY Conseiller municipal gauche bretonne Montreuil le gast
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Nicolas Henry Le Mardi 31 août 2010 23:27
Comment croire une seconde que la mise en place de caméras va résoudre le problème , cette idée est stupide. Le problème ne sera que déplacé , pas résolu. Vous pensez vraiment que les caméras ont une quelconque efficacité dans la lutte contre la misère sociale et tout ce qu'elle peut entrainer, l'alcoolisme , la violence, le vol, la drogue... Couvrons donc la France de caméras et les prisons seront vides. Sérieusement, faut s'attaquer aux sources du problème , dont les conséquences sont graves , pas seulement chercher à faire plaisir aux habitants du centre de Rennes. Ces gens ont légitimement le droit d'obtenir du calme dans leur quartier , pas celui de faire déplacer le problème dans un autre ce qui ne manquera pas d'arriver. J'ose espérer aussi que la motivation de certains pour la pose de caméras n'a pas d'origine spéculative immobilière à propos de biens dont la valeur aurait baissé depuis la multiplication de ces troubles. C'est vrai quoi, depuis quand les riches doivent-ils aussi supporter la misère des pauvres ?
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Reyes Le Samedi 17 octobre 2020 12:07
Bonjour, Rennes est si dangereuse que ça ? Je viens d’emménager et honnêtement vous ne me rassurez pas.