SARL Louis Cocaud
Après une vingtaine d'années comme ouvrier au MAC (Matériel Agricole Castelbriantais), Louis Cocaud a créé son entreprise à Erbray en 1979 puis l'a revendue en 1999 à son neveu Stéphane Gaudin. Celui-ci a repris l'activité Mécanique Générale Castelbriantaise en 2006, doublant ainsi l'entreprise et le nombre de salariés. « Maintenant nous sommes 15 » dit-il.
Comme d'autres chefs d'entreprises M. Gaudin ne se limite pas à un seul type d'activité. « Nous avons des pièces en réparation : jantes de tracteurs, galets de ponts roulants, et toutes sortes de pièces cassées ou usées, ou qui ne sont plus commercialisées ». Par ailleurs l''entreprise assure la rénovation des culasses, pour les garages, mais aussi pour les particuliers-bricoleurs.. Et enfin, en sous-traitance d'autres entreprises castelbriantaises, la SARL Cocaud réalise tous les usinages nécessaires en petites séries : perçage, taraudage, alésage, modification de pièces existantes, etc avec des centres d'usinage automatisés. Selon les nécessités, elle utilise des machines traditionnelles ou des robots.
L'entreprise ACCO et l'entreprise Cocaud travaillent ensemble et se complètent. Les premiers sont chaudronniers, les seconds sont usineurs. « Si nécessaire nous faisons des échanges de matière et de matériels. La concurrence stérile est inutile » dit Stéphane Gaudin.
L'entreprise travaille 39 heures en deux équipes à horaires normaux, mais légèrement décalés, pour utiliser les machines au maximum. Chaque équipe travaille un vendredi après-midi sur deux. Dans l'entreprise il y a toujours deux personnes capables de travailler sur le même robot, de façon à ne pas devoir arrêter la production si l'un des ouvriers est malade.
L'entreprise prend régulièrement des jeunes en stages de découverte. Elle accompagne un jeune qui prépare un Bac Pro en alternance. Et elle ne voit aucun inconvénient (au contraire !) à l'embauche de femmes. « La présence de femmes crée toujours une bonne atmosphère dans une entreprise »
Confronté au manque de main d'œuvre, M. Gaudin est prêt à embaucher des personnes non formées, à condition qu'elles sachent lire un plan et voir dans l'espace. « Pour le reste, nous assurerons la formation sur le tas »