C’est un vieux monsieur, cheveux blancs, bien tranquille avec son épouse, sur un trottoir de Châteaubriant, en plein jour, le 31 janvier vers 15h30. Arrive une voiture de gendarmerie, à petite vitesse. Sur le siège du passager un jeune gendarme d’origine antillaise. « Il me fait signe. Je me dis : tiens, il est nouveau, il cherche un renseignement. Je m’approche tout sourire ». … « Vos papiers ! » . Interloqué le vieux monsieur demande : « Vous voulez quoi ? Ma carte de combattant ? Ma carte d’officier de réserve ? Ma carte de citoyen français ? ». Le gendarme prend la carte d’identité et en relève les 27 numéros, bloquant la rue. Derrière les gens s’impatientent, se demandant ce que le vieil homme a bien pu faire pour mériter un tel contrôle.
Avec ironie le vieux monsieur dit : « Dépêchez-vous, je n’ai que la permission de minuit à la maison de retraite » …. En rentrant chez lui, il se regarde dans une glace : « Je ne crois pourtant pas avoir une tête de malfaiteur ! Mais peut-être que le gendarme avait un exercice à faire, alors, … un p’tit vieux, dans un coin bien tranquille … En tout cas c’est très désagréable. Vraiment, tout devient possible ! »…
Ce témoignage a été donné publiquement par Henri Beloeil le 13 mars 2007 au Marché Couvert à Châteaubriant. Après la réunion, Michel Machard, premier adjoint, lui a raconté comment lui, du côté de Pouancé, a été contrôlé par un gendarme, alors qu’il roulait lentement, qu’il avait ses papiers, qu’il les a présentés. « Pourquoi avez-vous une antenne sur le toit de la voiture ? » - « Parce que je suis médecin commandant des pompiers, je vous l’ai déjà dit ». « Prouvez-le ! »
Si donc, à notre époque, on emm… de braves citoyens, âgés, bien insérés dans la société, qu’on imagine ce qui se passe avec des jeunes. Surtout quand ils ont un faciès qui …
Oui, demain, tout devient possible !
ABP/BP
Menace ?
Note du 3 avril 2007 : la vérité dérange !
Un lecteur écrit : "Bidon, votre histoire est bidon et relève de la diffusion de fausses nouvelles. Seuls des abrutis congénitaux pourraient croire en une telle connerie".
Et il insiste : "Je ne manquerai pas de me rapprocher de la brigade de Gendarmerie territorialement compétente pour recouper vos informations. Et je serais curieux de connaître la réaction de la DGGN face à vos allégations." Menace implicite ??
Il peut toujours vérifier, car c’est la vérité.
Mais certaines personnes ont donc le droit de "vérifier" ainsi ? De simples citoyens se feraient sans doute .... "jeter".
B.Poiraud