La télévision nantaise Nantes7 ignore une manifestation de 10 000 personnes dans sa propre ville
D'après les sondages, 70 % des Français n'ont plus confiance dans les médias traditionnels. Vous vous étonnez ? Une télévision locale ignore une manifestation de 10 000 personnes dans sa propre ville ! Avec une douzaine de bagadoù, c'était pourtant difficile
Par Gilles Delahaye pour OMEB le 23/09/08 7:43
D'après les sondages, 70 % des Français n'ont plus confiance dans les médias traditionnels.
Vous vous étonnez ? Une télévision locale ignore une manifestation de 10 000 personnes dans sa propre ville ! Avec une douzaine de bagadoù, c'était pourtant difficile de ne pas entendre le vacarme du défilé. Il aurait fallu se boucher les oreilles...
Nantes7 a complètement passé sous silence la manifestation de samedi dans son JT du lundi (il n'y a pas de JT le weekend, mais les actus du weekend sont reprises le lundi). Rien, pas un mot. La chaîne aurait déclaré à un membre de Bretagne Réunie que les actualités sportives (le foot en gros) avaient eu la priorité. Faut dire que les Canaris brillent, ils mobiliseraient les foules avec un niveau à peine sorti de ligue 2. Ils viennent d'être éliminés en coupe de la Ligue par Créteil, un petit club de 3e catégorie. Tout ce qu'il y a de plus glorieux quoi... Qui veut croire ces balivernes ?
L'opérateur de Nantes7 est le groupe Ouest-France qui détient 34 % des parts de la chaîne depuis le rachat en décembre 2005 du pôle Ouest de la Socpresse par le groupe SIPA Ouest-France. La chaîne possède sa propre régie publicitaire (Régie TV Ouest) pour collecter la publicité locale. Sa régie publicitaire nationale est assurée par TF1 Publicité.
Wikipedia sur NANTES7:
Directeur général : Michel Cellier Directrice de la rédaction, rédactrice en chef : Laure Bezault Directeur technique : Yvan Truchot Responsable d'antenne : Linda Tanfisac Responsable des divertissements : Julien Mahet
Nantes 7 est présidée par M. Antoine de Tarlé
OMEB pense qu'il y a une raison très précise derrière la non-information des revendications bretonnes et ceci aussi bien dans les médias nationaux que dans les médias soi-disant "régionaux" ou locaux comme dans le cas de NANTES7.
Ces consignes de boycottage données au plus haut niveau découlent de la Recommandation 1623 (2003) du conseil de l'Europe. En effet dans ce texte le Conseil de l'Europe, adopté par l’Assemblée le 26 septembre 2002, définit ce qu'est une minorité nationale en 5 points. La Bretagne remplit ces 5 critères sans difficulté mais le dernier critère est facilement contournable par la France et ses médias.
Il dit ceci :
"e) l’expression : minorité nationale , désigne un groupe de personnes dans un État qui sont animés de la volonté de préserver ensemble ce qui fait leur identité commune, notamment leur culture, leurs traditions, leur religion ou leur langue ."
Aussi bien dans le cas du projet de loi sur les pratiques amateurs que dans la non-information ou la minimisation de ce qui s'est passé à Nantes le 20 septembre, on a affaire à une volonté de nier ou de détruire cette volonté des Bretons, dans le but évident de ne pas avoir un jour à reconnaître que les Bretons forment en fait une communauté distincte, une minorité nationale, telle que définie par le Conseil de l'Europe.
Post Scriptum :
Plusieurs personnes ont rapporté avoir été interviewées par une équipe de télévision qui s'est présentée comme étant "une télévision locale nantaise". Il y a deux télévisions locales à Nantes : Nantes7 et TéléNantes. Aucune n'a diffusé un reportage à ce jour.
Cette manifestation n'a pas eu lieu, comme le montre bien le silence total de la presse parisienne. c'est un mensonge des sales indépendantistes. Les vidéos sont des images 3D de grande qualité, réalisées grâce au financement Coréo-Lybien visant à déchirer la république. Il ne s'est rien passé à Nantes le 20 septembre! Arrêtez de mentir aux vrais français!! ;-)
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PRIGENT Michel Le Mardi 31 août 2010 23:27
Voilà dèjà ce que je communiquais dimanche 21 sept à un collègue, concernant la "médiatisation" de cette manif du 20: "Dans ses infos "régionales" du samedi soir, FR3, très concis, schématique et laconique comme d'habitude quand il s'agit de la Bretagne a "évalué" les participants à festimanif à 5 à 6 000 personnes.Les images de la manif ont duré quelques secondes avant de laisser la parole, comme par hasard, pour plus longtemps à un camarade syndiqué CGT qui déplorait l'abandon de la loi Albanel sur le statut des amateurs.Etonnant, alors que jusqu'à présent, on n'avait vu ni entendu aucun syndiqué s'exprimer sur cette question !" Comme quoi Nantes 7 et FR3 relaient bien la "voix de leur maître". C'est çà, continuez, à la façon des pays totalitaires à vous auto censurer, à ne "rien voir, rien entendre -surtout pas la cornemuse- et ne rien dire" qui ne soit "politiquement correct". Ne vous étonnez pas de la désaffection du citoyen à l'égard des médias qui disent tous la même chose au même moment. Ne pleurez pas sur la crise de la presse écrite qui ne survit qu'à coups de subventions d'état et de l'actionariat du monde des affaires. Cet autisme à l'égard de réalités et d'aspirations partagées par nombre de citoyens décourage le peuple, lui fait douter de ses institutions et de ses représentants, entretient sa suspicion envers ses élites et ses élus. Je vois quand même un avantage personnel à ce monolithisme des médias, "expédier" l'écoute des infos pour me livrer à des tâches qui elles, contrairement à la "réforme de l'Etat" entr'autres, me donnent satisfaction et surtout....résultats !
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Pierre Sonrel Le Mardi 31 août 2010 23:27
Je tiens à m'insurger du fait qu'une manifestation culturelle et politique a été passée sous silence par une chaine régionale et/ou locale de la ville de nantes où se déroulait ladite manifestation, et ce ci pour deux raisons. D'abord, le fait que toutes manifestations culturelles et politiques doit être relayées par les médias, en particulier les médias régionaux et locaux, et ce dans un objectif d'information et également pour montrer l'attachement à la région de la chaine, une manifestation de cette ampleur se devait d'être relayée, et ce que l'on ait le sentiment d'être breton ou non, et que l'on ne me dise pas qu'un match de football est plus important qu'une manifestation culturelle. Ensuite, ne pas parler de cette manifestation, c'est nier la "minorité" nationale bretonne de la région nantaise, c'est nier la culture, la langue, la tradition et la religion des manifestants, bref, c'est nier leur individualité en tant que bretons, cela revient presque à unnier même l'existence des manifestants, leurs sentiments, leurs esprits, leurs personnes ; alors qu'une partie d'entre eux sont nantais, et que d'autres se sont spécialement déplacés de toutes les régions de Bretagne pour afficher leur identité culturelle et revendiquer la reconnaissance par l'Etat de l'identité bretonne, identité qui leur est nié depuis trop longtemps. c'est de mon point de vue un manque d'humanisme que de nier cette manifestation et ceux qui y était. Je ne suis pas nantais d'origine, je ne suis pas breton d'origine non plus, mais je sais que si on veut que la France soit forte, il faut qu'elle soit unie, et un pays ne peut l'être que si ses régions le sont et également que tous les partis politiques qui le composent puissent parler également et équitablement autour d'une même table, ce qui suggère qu'il faudrait que toutes les voix soient égales. pour ce faire, les français de quelque région qu'ils soient doivent avoir une information de ce qui se passe chez eux qui soit objective, indépendante de quelque parti que ce soit, et présente, ainsi qu'elle s'occupe des sujets en fonction de l'importance locale, régionale, et nationale (le football n'est qu'un jeu à l'origine alors qu'une manifestation a un enjeu plus important). La désinformation, le reniement d'une identité culturelle sont l'apange des régimes autoritaires et dictatoriaux. Alors, ne faisons pas plus sombrer la démocratie dans l'autoritarisme dissimulé sous couvert de la République par notre Président. La Bretagne et la France sont plus qu'un parti politique, qu'une idéologie, qu'un mouvement, c'est un peuple vivant et libre qui a toujours soutenu les idées de justice, de liberté, d'égalité, de fraternité et ce bien au-delà de nos frontières, et ces mêmes principes ont inspiré d'autres peuples qui se sont libérés eux-aussi, nous sommes à l'origine le peuple des lumières et le pays de la liberté,plus encore que les Etats-unis d'Amérique car nous les avons inspiré. Si même cet héritage est nié, si nous sombrons dans des conflits de pouvoir et jouons le jeu de ceux qui ne cherchent qu'à nous diviser alors nous seront perdus, car renier ces valeurs, c'est renier tous ceux qui se sont battus tout au long de l'Histoire pour que la France reste un pays libre, cela revient à un négationnisme historique partant de la Révolution Française, en passant par la Commune, les deux guerres mondiales que nous avons chèrement payé, et Mai 68. Alors, au nom de la démocratie, de la République, de la France, du peuple français et des bretons, rendons à César ce qui est à César et ne nions plus les manifestations culturelles et politiques de nos régions, car c'est la voix du peuple.
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Bernard LE NAIL Le Mardi 31 août 2010 23:27
La manière dont la presse a rendu compte de cette manifestation , est effectivement très surprenante. Si le quotidien nantais "Presse-Océan" en a fait un compte rendu factuel et objectif en donnant le chiffre de 10 000 manifestants (ce qui semble proche de la réalité), d'autres ont donné le chiffre de 5 000 participants, ce qui est une minoration assez surprenante, et d'autres n'en ont pas du tout parlé, ce qui a été le cas de la plupart des journaux "nationaux" (c'est à dire parisiens). La manifestation a été évoquée dans Dimanche Ouest-France, plutôt discrètement, en pages intérieures, mais n'a pas eu droit à une ligne le lundi dans les éditions du quotidien des autres départements bretons, ce qui est tout de même surprenant. Il semblerait que, pour beaucoup d'organes de presse, le fait que plus de 10 000 personnes manifestent paisiblement et même joyeusement dans la septième ville de France pour dire qu'ils n'acceptent pas un découpage territorial hérité de la période de l'Occupation et pour réclamer pour la 17e fois depuis 1973 une consultation démocratique de la population, n'ait aucune importance et constitue en quelque sorte un non événement. Il est triste de penser que si, au lieu de 10 000 à 12 000 personnes paisibles, il y avait eu 300 casseurs qui avaient fait de gros dégâts dans le centre de Nantes, toute la presse en aurait parlé à la une et des images en auraient été présentées dès le samedi soir dans tous les journaux d'information télévisée... Il est tout de même incroyable que, dans ce pays, on traite ainsi avec une telle légèreté une revendication démocratique qui persiste depuis plusieurs décennies. Pendant des années, les habitants francophones du canton de Berne (en majorité de langue allemande) se sont battus pacifiquement pour obtenir la création d'un nouveau canton (francophone) dans la Confédération Helvétique. Ils ont aussi manifesté dans la rue à maintes reprises, mené des actions devant les tribunaux et organisé des actions de désobéissance civique. En 1977, leurs efforts ont fini par aboutir et un projet de constitution d'un nouveau canton a été rédigé, puis soumis aux électeurs en 1978. En 1979, le Jura Suisse est devenu le 23e canton de la Confédération. Le cas de la Loire-Atlantique est aujourd'hui unique en France et sans doute en Europe. Bien sûr, ici ou là, les découpages administratifs ont été et sont encore loin de faire l'unanimité, mais, dans aucune région, on ne constate un refus aussi massif et aussi persistant, en dépit des sommes colossales dépensées en "communication" (propagande) depuis 1974 pour essayer d'imposer dans les têtes et dans les cœurs des habitants de Loire-Atlantique une région totalement artificielle conçue dans des bureaux sur les bords de la Seine. Comment la presse peut-elle ignorer un tel mouvement et comment des responsables politiques vraiment démocrates peuvent-ils continuer à laiser traîner les choses et à refuser, de fait, l'organisation d'une consultation démocratique des habitants de la Loire-Atlantique ?
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Alain Létévé Padioleau Le Mardi 31 août 2010 23:27
Cela était assez prévisible et même aurait presque pu être compréhensible (du point de vue habituel de l'état français bien sûr) si cette manifestation n'aurait été que des revendications d'artistes populaires régionaux mais il y avait tout de même un président de conseil régional et un président de conseil général. Si les médias ne voulaient écouter la parole des artistes, ils devaient au moins la donner aux élus, représentants du peuple. Il est très troublant de voir dans une république des élus locaux ignorés par les médias locaux et c'est inquiétant pour la démocratie dans le futur.
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Julian BONNET Le Mardi 31 août 2010 23:27
Réaction à Nantes forum de M. Lucas, lecteur dit « breton » concernant l'affluence de nantais parmi les 10 000 manifestants présents à Nantes samedi dernier. Dans le Nantes forum d'Ouest-France du 23 septembre, un lecteur breton qui souhaite rester anonyme concernant son lieu d'habitation ou son statut, argumente le fait que peu de nantais se serait sentie concernés quand à la festimanif BZH+ organisé à Nantes le samedi 20 septembre, je souhaite réagir En tant que citoyen de l'agglomération nantaise et participant de cette festimanif, je tiens à donner quelques leçons d'arithmétique à ce dit « breton » Monsieur Lucas, vous auriez compté une centaine de cars arrivant de la Bretagne administrative, et sur ce simple fait, vous argumentez que les nantais était très minoritaire à cette manifestation. Quand bien même, il y aurait eu une centaine d'autocars, et que, si comme vous, je compte 50 personnes par cars, alors 50 multiplié par 100 me donnerait 5000 soit seulement la moitié des manifestants, l'autre moitié venant de Loire-Atlantique. C'est déjà beaucoup pour une population qui s'en serait désintéressé. Mais, ayant participé à l'organisation de cette manifestation et sachant pertinemment que, de Bretagne administrative, il n'y avait que, au maximum, 26 cars de prévu pour cette manif. 26 multiplié par 50 ne nous donne plus que 1300 personnes sur les 10 000 annoncés. La prochaine fois que vous écrirez un courrier, monsieur Lucas, en osant prétendre juger de la participation de tel localité par rapport à une autre, je vous serais gré de prendre votre paire de lunettes sur place pour bien visualisez la situation, et une fois rentrer chez vous, d'utiliser une calculette, pour être plus sur de votre coup. Cela vous évitera de paraître i... Par ailleurs, je dénote plusieurs incohérences dans votre courrier, qui me font penser que vous n'êtes pas honnête concernant votre identité. Lorsque vous parlez de manifs de printemps, à Nantes, réunissant 1500 à 2000 personnes, j'aimerai savoir de quoi vous parlez. Par ailleurs, lorsque vous dites que les nantais sont assez fiers d'avoir Nantes comme capitale des Pays de la Loire, j'aimerai que vous m'ameniez quelques preuves, tout au moins des sondages, au même titre que moi, concernant la réunification, je suis capable de vous en amenez. Jamais, du reste, je n'ai vu, avant vous, aucun nantais disant comme contre-argument à la réunification, « je suis fiers de voir ma ville capitale de la région des Pays de la Loire » J'avoue, je rirai... Tout le monde s'en contre-fout parce que le débat n'est pas là. Vous comparez le château des Ducs de Bretagne à des ruines romaines. C'est Jean-Marc Ayrault qui va être content, lorsqu'il saura qu'après tant d'effort pour en faire un monument phare de sa ville, ce même monument se fait traité par un dit « breton » de ruine romaine. Hilarant, toujours... Concernant le fait que les nantais ne supporterait pas les « Naoned » en panneau de ville. Je vous rappelle qu'il suffit d'une ou deux personnes à barbouiller et c'est fait, pour vous, la population est contre. Curieux sondage, loin des techniques du CSA que nous avons l'habitude, pour notre part, de consulté. Et enfin, la lucidité qui ne fait pas bon ménage avec le rêve. Alors là, vous m'embouchez un coin... Qui rêve, lorsqu'il prétend que les nantais ne se sentent pas concernés par la réunification ? Qui rêve lorsqu'il croit encore que quelqu'un voit une quelconque importance adressé par les nantais au fait que leur ville soit la capitale des Pays de la Loire ? Qui rêve lorsqu'il voit une centaine de cars arriver de toute la Bretagne qui tendrait à prouver la thèse de l'annexion, cher à notre président-pro-consul de région ? Et qui est lucide, lorsque nous proposons un véritable projet de société pour toute la Bretagne et même pour l'ouest français. Qui est lucide, lorsque nous présentons un développement maritime majeure qui ouvrirait la Bretagne à l'horizon internationale et notamment européen ? Enfin, qui est lucide, lorsque nous prouvons, par A+B cette fois, que les Pays de la Loire ne sont qu'une vision franco-française voué à s'écrouler face à l'économie mondialisé ? Une région peut se prétendre forte et balancer des ligériens à coût de millions pour nous convaincre que nous vivons dans une région d'avenir. Cela n'empêche pas le fait que cette région des Pays de la Loire est sans fondation et voué à mourir. Le plus grand combat reste à livrer pour les tenants de la réunification, le jour ou la France modernisera ses régions et voudra sa place dans le nouveau monde, la, je vous le promets monsieur Lucas, nous ne pouvons que gagner... Julian Bonnet – 19 ans – citoyen nantais et breton de Vertou