Une luxueuse plaquette en papier glacé présente seize lieux ou monuments de Nantes en signalant les apports étrangers (voir le site) . L'idée n'est pas mauvaise en soi de rechercher les influences étrangères. Il y en a partout. Mais ne pas y nommer le château avec son nom complet est une erreur, et grave, vis-à-vis des étrangers auxquels elle est sensée être destinée, puisque rédigée en anglais. Mettre l'accent sur le musée d'histoire de Nantes plus que sur l'histoire du château lui-même n'est pas net mais esquive adroitement la Bretagne.
La plaquette est disponible à l'Office de tourisme en face de l'entrée principale du château des ducs de Bretagne.
Réalisée avec l'aide de la Commission européenne, du ministère des Affaires étrangères et européennes, du Conseil général de Loire-Atlantique, du Conseil régional des Pays de la Loire, avec la collaboration de Nantes Tourisme, de Nantes Métropole et du Centre de Communication de l'Ouest.
Le rédacteur en est Ghislain de La Gatinais, un guide conférencier et coach culturel. Il connaît Nantes sous tous ses aspects patrimoniaux et historiques, nous rapporte une page de Presse Océan sous sa photo (voir le site)
Il a seulement oublié d'apprendre le nom correct du château des ducs de Bretagne de Nantes qu'il nomme Château des ducs Point.
Il est créateur et gérant de la société Euntis (voir le site) qui vous donne toutes les clés pour lire « l’ADN » des territoires sur la base de contenus rigoureux, oraux, écrits ou multimédia en s’appuyant sur la connaissance générale, la véracité historique, les filières économiques et l’actualité.
La véracité historique aurait été en l'occurrence de ne pas occulter, sur la plaquette, que le Château est celui des ducs de Bretagne.
(voir le site) pour sa page sur linkedin.
On trouve la plaquette déclinée en plusieurs programmes, sur le site de myeuropeancity : (voir le site) l'Europe près de chez moi, où Nantes s'aligne fièrement avec Padoue en Italie, Szczecin en Pologne, Sibiu en Roumanie, Laval, Le Mans, La Roche-sur-Yon, Angers, Caen et la Loire-Atlantique.
Il ne manque qu'une case pour regrouper toutes les villes des Pays de Loire... car, à part Caen et Nantes, ce sont les seules villes de France inscrites. Quand on consulte les dossiers de presse de 2010 et 2011 (PDF 1 et 2) de l'association Graine d'Europe (voir le site) aux commandes, on comprend mieux que c'est une opération de promotion masquée des PDL... le logo est en deuxième position.
Là où il est placé, il est en effet incontournable, inévitable.
The tomb of a Duke of Brittany made in Carrara marble est en troisième ligne.
In the south transept of the cathedral, there is the tomb of François II, the last Duke of Brittany, made in italian marble dans la description de la cathédrale (n° 2).
On tremble à l'idée que le tombeau aurait pu être réalisé en kersanton ou kersantite, une roche unique au monde de la presqu'île de Plougastel qui permet de si fines dentelles de pierre noire depuis les XIVe et XVe siècles en basse Bretagne. Exit alors la mention du tombeau, du duc et de la Bretagne puisqu'en pierre bretonne. Mais il est en marbre italien ! Donc européen et le duc est de Bretagne, si le château n'est pas nommément le sien...
Since 1976 a line has linked Montoir-de-Bretagne and Vigo in Galicia dans la description du quai de la Fosse (n°7). Remarquons ici le nom complet de cette ville si souvent tronqué, et la mention de la province espagnole.
La Tour Bretagne est nommée deux fois : Place Aristide Briand (n° 12) et CCO (n° 13).