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Photo archives (Nantes métropole)
- Dépêche -
Le drapeau breton à nouveau au fronton de l’Hôtel de Ville de Nantes
Un vote du Conseil municipal a confirmé la volonté des élus de préserver ce symbole fort de l’attachement historique et culturel de Nantes à la Bretagne.
Par La redaction pour ABP le 8/12/24 0:05

Le drapeau breton, le Gwenn ha Du, continuera de flotter sur l’Hôtel de Ville de Nantes. Le Conseil municipal, réuni hier soir, a voté en faveur de son maintien, répondant ainsi à une décision du tribunal administratif de Nantes qui exigeait une délibération officielle pour régulariser sa présence.

Une victoire pour l’identité bretonne de l'ancienne capitale du duché

Cette délibération fait suite à un jugement rendu le 6 octobre 2024, obligeant la mairie à retirer le drapeau breton ou à obtenir l’approbation formelle du Conseil municipal. Ce vote a confirmé la volonté des élus de préserver ce symbole fort de l’attachement historique et culturel de Nantes à la Bretagne. Pour rappel tous les sondages ont donné une majorité des habitants de la Loire-Atlantique favorable à une réunification avec la Bretagne administrative et une pétition a rassemblé 105 000 signatures en faveur d'une consultation.

La maire Johanna Rolland (PS), qui avait fait hisser le Gwenn ha Du sur l’Hôtel de Ville en décembre 2020 dans le cadre d’une promesse de campagne, a salué cette décision. « Ce drapeau est le reflet de l’histoire et des liens profonds entre Nantes et la Bretagne. C’est un message de fierté et d’ouverture que nous adressons à nos citoyens et au-delà » , a-t-elle déclaré.

Un débat clivant mais constructif dans la perspective de la réunification

Le vote n’a pas fait l’unanimité au sein du Conseil municipal. Si la majorité a soutenu la motion, plusieurs élus d’opposition ont exprimé des réserves, rappelant que Nantes ne fait plus partie de la Bretagne administrative depuis 1941. Ils ont toutefois reconnu que cette décision reflète l’attachement d’une partie significative de la population nantaise à son héritage breton.

Dans le camp des défenseurs du drapeau, cette victoire est perçue comme une reconnaissance symbolique des revendications culturelles bretonnes. Plusieurs associations, dont Bretagne Réunie et Kevre Breizh, ont applaudi cette décision, qualifiant le vote de « geste fort en faveur de l’identité bretonne de Nantes » .

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Vos 25 commentaires
Ted Benoît Le Dimanche 8 décembre 2024 07:27
Tandis que le conseiller municipal et ancien député Mounir Belhamiti a planté sa mauvaise graine: il propose d'ajouter le "drapeau des PdL".
À noter que ce monsieur a commencé chez EELV.
(6)  Envoyer un mail à Ted Benoît
De Rafig 44 E Breizh à Ted BenoîtLe Lundi 9 décembre 2024 13:11
Voila pourquoi ces découpages administratifs sont volontairement mal découpés pour que les "bons" citoyens s'y perdent et que l'on oublie nos vrais territoires et notre histoire. Pratique courante pour des personnalités politiques locales, lorsqu'ils ont de l'ambition, ils maltraitent la Bretagne et le bretons de Nantes. C'est facile car nous sommes sans défense et cela permet d'avoir l'attention de Paris pour une carrière nationales. Un poste de 1er ministre est dispo ou ministre de la Culture ?
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Alan-Erwan Coraud Le Dimanche 8 décembre 2024 10:31
Que les choses soient claires et en tant que Nantais je peux le dire, je ne connais pas un seul Nantais opposé à son identité bretonne et donc au Gwenn ha Du pavoisant les mairies du Pays Nantais. Ma longue expérience de militant breton m'a montré que seuls des néo-nantais hélas d'origine vendéenne, angevine et mayennaises sont très hostiles à notre bretonnitude. Il ne faut pas généraliser bien sur mais ils ont tendance a porter le casque colonial ! Et que dire du président du CD 44 Michel Ménard Mayennais et très hostile à notre appartenance à la Bretagne.Il a fait retirer le GWENN HA DU devant le conseil départemental. Son comportement de colonialiste est pitoyable.Il oublie qu'il a été élu par des Bretons et qu'il est élu ici en Bretagne. Son cynisme va jusqu'à tendre un calicot qui proclame "soutien à la liberté des peuples". Bien sur peuples hors des territoires de l'État français. Peuples corse, kanak, breton, basque du nord etc apprécieront.
(11)  Envoyer un mail à Alan-Erwan Coraud
De Rafig 44 E Breizh à Alan-Erwan CoraudLe Lundi 9 décembre 2024 13:18
Oui, ceux qui nous empêchent de vivre notre bretonnité à Nantes, ce sont tous ceux qui viennent ( depuis département limitrophes ou d'autres coins de France) avec l’idéologie nationaliste françaises et leur intolérance vis-à-vis de la diversité culturelle de la France. Ceux là on ne peut rien en faire. Par contre, il y a les "neo-nantais" ignorants qui écoutent les anti-bretons omniprésents. Mais, il suffit d'en discuter en aparté avec des arguments solides (château des ducs Bzh, Naoned ...) et on les ramène de notre côté. Et pour la vie !
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Dominique David Le Dimanche 8 décembre 2024 16:23
Nantes ne fait plus parte de la Bretagne administrative depuis 1790 avec la création des départements sous administration directe de l'Etat central !!!
(0)  Envoyer un mail à Dominique David
De Anne Merrien à Dominique DavidLe Dimanche 8 décembre 2024 19:40
La Bretagne a été divisée en cinq départements, pour être remontée à quatre. Cherchez l'erreur.
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De Dominique David à Dominique DavidLe Dimanche 8 décembre 2024 21:58
En réponse à Anne Mérien Prise en compte de l'évolution de la situation à 165 ans d'écart. Logique économique contre logique identitaire/culturelle. République contre monarchie/ancien régime
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De Anne Merrien à Dominique DavidLe Dimanche 8 décembre 2024 23:16
Pourquoi le 22, le 29, le 35 et le 56 auraient-ils le droit de redevenir officiellement bretons et pas le 44 ? Pourquoi une telle discrimination ? Pourquoi ces 4 départements auraient-ils l'autorisation de la République pour s'appuyer (d'après vous) sur une logique "identitaire, culturelle, monarchique, d'ancien régime" et pas le 44 ? Ces 4 départements n'auraient-ils pas vu aussi leur situation évoluer à 165 ans d'écart ? Ou plutôt 148 ans (1790-1938). Je réfute d'ailleurs que la Bretagne ait jamais été une construction identitaire et culturelle. La Bretagne était un Etat, puis une province. On n'y a jamais parlé breton partout. C'était une construction politique qui s'est avérée bi-culturelle (au moins).
(2)
De Rafig 44 E Breizh à Dominique DavidLe Lundi 9 décembre 2024 13:22
Pauvre Dominique ! C'est bien le drapeau de la Bretagne qui flotte sur Nantes et des dizaines d'autres villes du 44 et le CD 44. Tu tronques la réalité et tu as déjà perdu ! écrit Nantes en langue Paysloirienne ;-)) NAONED
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De Dominique David à Dominique DavidLe Lundi 9 décembre 2024 15:13
En réponse à Anne Mérien 1938 ! Donc pas 1941, comme écrit dans l'article. Donc ce n'est pas Pétain qui a séparé la Loire-Inférieure de la Bretagne. Intéressant
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De Dominique David à Dominique DavidLe Mardi 10 décembre 2024 16:17
En réponse à Rafig 44 E Breizh. Cher Rafig. Votre compassion m'émeut. Pour votre information, dans la campagne de mon enfance, entre Nantes et Rennes, quand les vieux sortaient en ville, ils allaient à NAUNNT, pas à Naoned. Identité authentique vs identité factice.
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De Anne Merrien à Dominique DavidLe Mercredi 11 décembre 2024 21:20
Les noms de lieu en breton, c'est un sujet complexe. Naoned est intéressant car resté très proche du nom du peuple gaulois les Namnètes. Comme la Bretagne est bi-culturelle, autant écrire aussi en breton quand le mot existe historiquement. Si un nom de lieu est roman, il n'y aucune raison de le traduire en breton. L'exemple de Morlaix est éclairant. C'est un nom roman et sa forme bretonne Montroulez n'est pas une traduction : elle a conservé la forme française d'origine (mont relais) d'où son intérêt.
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De Rafig Naoned à Dominique DavidLe Vendredi 13 décembre 2024 13:09
Re pauvre Dominique. Ceux qui vous lissent comprendrons dans quel abîme identitaire vous êtes. Mais ce n'est pas de votre faute, c'est la faute du système républicain français qui, depuis 1789, détruit les identités et territoires de France et donc détruit la France elle-même. Seul Paris à la droit d'avoir un avenir. On en voit les limites actuellement avec un État en pleine désespérance à cause du manque de diversité d'idées et de politiques locales inexistantes.
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Buraban xavier Le Dimanche 8 décembre 2024 17:39
C'est un bel acte de placer de manière officiel le gwenn ha du à Nantes / Naoned face à la Mairie .
Michel Ménard est mayennais , il devrait regarder l'armorial du conseil départemental où il est né ... Il devrait savoir que le bas Maine siégeait au parlement de Bretagne ...
La liberté est souvent libéralité chez beaucoup à l'égard de la Bretagne terre étrangère annexée qui comprend le pays Nantais en 1532 .
Nous" les populations natives " devrions avoir des droits comme les amérindiens au Canada , mais nous ne sommes pas une réserve ou une colonie non plus .
Bretagne = colonie comme le disait l'UDB en 1980 , rien n'a changé hélas sur le fond .
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De Breizh, 0 Departamant à Buraban xavierLe Mardi 10 décembre 2024 18:46
Seul le conseil départemental de la Loire-Atlantique pourrait initier un processus de réunification, c'est pour cela que M. Ménard a succédé à M. Grosvalet. Qu'il soirt d'origine mayennaise est totalement anecdotique et ce sont des élus du cru qui l'ont portés. D'un côté Mme Rolland peut faire des symboles (révocables du jour au lendemain, point essentiel) sans initier quoique ce soit, de l'autre Ménard, élu par ses pairs, est à la barre et à le levier pour tout bloquer d'emblée. Une sorte de jeu "good girl, bad guy" qui visiblement marche toujours à merveille chez les naifs et autres bécassins.
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De JMeuniot à Buraban xavierLe Mardi 10 décembre 2024 19:21
Le Bas-Maine n'a jamais siégé au Parlement de Bretagne. Après recherche, l'Armorial de la Mayenne a été crée par Robert Louis en 1950, originaire du Nord, dessinateur héraldiste officiel de la commission des sceaux et armoiries de l'Etat. Il reprend globalement les armes du Maine, avec une ondulation au milieu avec des hermines et des fleurs de Lys plus bas. Les fleurs de Lys en bas, c'est pour la partie angevine du département (le Tiers Sud), les hermines ondulées représentent la rivière Mayenne, les hermines permettent de différencier clairement ce blason des armes du Maine (risque de confusion), mais il ne faut pas y voir une signification territoriale (plus une proximité géographique), où uniquement pour rappeler que la rivière Mayenne (appelée Maine (même étymologie) après la confluence avec la Sarthe) fut brièvement la frontière du royaume breton au IXème siècle.
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L A NEW Le Dimanche 8 décembre 2024 20:07
Tout plaide en faveur de la Réunification, la culture,l'histoire, la sociologie,l'économie mais ce qui est primordial c'est la démocratie et elle est bafouée à chaque fois que cette revendication est éloignée par les faiseurs de mirages. Le Gwen ha Du est partout dans le 44...Et il est juste qu'il soit aussi à la mairie de Nantes.
(5)  Envoyer un mail à L A NEW
Anne Merrien Le Lundi 9 décembre 2024 15:44
Ce drapeau fait-il avancer la Réunification, ou est-ce un lot de consolation, après la perdition de la pétition des 100 000 ?
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jakez Lhéritier de Sant Nazer Le Mardi 10 décembre 2024 11:05
Bravo mais apparemment Ouest France n'a pas fait d'article sur ce vote Rien vu sur le Pays Nazairien ???
Presse Océan en revanche a sorti 2 pages dimanche dernier.
Quelle date pour rehisser le Gwenn ha Du à Naoned?.
Nous attendons toujours la réponse à nos courriers de Juin et de Septembre,des 2 conseils municipaux de Besné,de Saint André des Eaux?
Pour Saint Nazaire ,les actions sont à relancer sur différents axes.Les élections approchent....et plus.
Un rappel :le silence du sieur De Rugy élu sur le pays d'Orvault,avec les soutiens des militants ,a viré sa cuti et est élu au CR des PDL,donnant des leçons d'économies ......!
(1)  Envoyer un mail à jakez Lhéritier de Sant Nazer
Burban xavier Le Mercredi 11 décembre 2024 10:54
Le comté de Laval a bien siégé aux Etats de Bretagne sous Guy de Laval (1219 / 1267) les fiefs de Vitré et Laval furent unis à cette époque ; la fille de Constance de Bretagne , Philippa de Vitré épousa Guy de Laval qui le fit .
Quant à l'armorial cité , il est vrai est d'une production plus récente et un peu différent de celui mentionné par Mr Meuniot et ne s'adresse qu'à la Mayenne , bande d'hermines côté gauche , rivière Mayenne de haut en bas en bleu , Lion sur fond rouge Comté de Laval et fleurs de lys côté droit également .
A Mr David ; personne n'est dupe , mais c'est un "petit progrès " certes fragile mais c'est tout de même mieux que l'emblème artificiel des "dits pays de la Loire" , mixture honteuse d'une région ou province qui est fondée au XX ème siècle de toutes pièces quelle soit d e1938 , 1941 , 1957 , 1982 ou 2014 .
Personne ne devrait s'en accommoder . Tout le mode devrait s'indigner !
En résumé , je souhaite une région Bretagne à 5 départements , pour nous Breton(ne)s c'est ce qui compte . C'est ce qui prévalait avant 1789 en tous les cas .
(1) 
De JMeunior à Burban xavierLe Mercredi 11 décembre 2024 18:18
Vous mélangez le fait qu'un Montfort en Bretagne est devenu Comte de Laval (donc prince dans deux principautés différentes), avec l'appartenance du Comté de Laval à la Bretagne. Gilles de Retz (issu d'ailleurs d'une branche cadette des Laval-Montmorency) était lui aussi seigneur en Bretagne, et seigneur en Poitou. Cela ne signifie pas pour autant que Tiffauges, Torfou etc étaient des possessions de la Bretagne. Ce sont deux aspects distincts, un comte de Laval était présent aux Etats de Bretagne mais en tant que noble breton en réalité (baronnie de Vitré etc), et non en tant que Comte de Laval. En revanche, cette période a effectivement marqué un détachement de facto du Comté de Laval (qui ne correspond pas au Bas-Maine proprement dit) du Comté du Maine. Par ailleurs, quand bien même un rattachement du Comté de Laval aurait été possession du Duché de Bretagne sur la très courte période indiqué, vous donnez à mon sens du grain à moudre à certains "ligériens" qui évoquent régulièrement le bref passage du Comté de Nantes sous la tutelle angevine au Xème siècle (Foulques Ier le Roux) et XIIème siècle (Geoffroy VI d'Anjou).
(1)
Burban xavier Le Mercredi 11 décembre 2024 17:54
A la vue de ce qui se passe en Syrie avec mes minorités religieuses ou ethniques , la France sera la première à condamner les atteintes et exactions dans ce pays , mais en France il n'existe pas de minorités , ni alsaciens , ni mosellans , , ni flamands (West Oek ) , ni de basques , ni de catalans , ni d'occitans , ni de bretons , ni de kanaks , ni de polynésiens ...
Le personnel politique de l'hexagone " C'hwec'h gogn " sera le premier à pleurnicher et condammner sur ce qui arrivent ailleurs , mais chez lui aucun problème , c'est un régime parfait , ancien Empire colonial auquel s'adossait la république jacobine qui se targuait d'être un Empire pour une république c'est cocasse .
La France est mauvaise élève en Europe concernant les langues minoritaires , leurs cultures leurs droits et surtout leur territoire historique , il faudrait la mettre dans un petit coin de l'hexagone , au piquet ! La république monarchique jacobine est dépassée sur nombre de sujets ...
Kit betek penn ! Betek an trec'h !
(2) 
Burban xavier Le Jeudi 12 décembre 2024 22:50
Je suis satisfait de vous lire sur le sujet Mr Meuniot , par contre je n'ai aucunement dit que le bas Maine eu été breton au moment de Guy de Laval à la tête de ce comté en 1267 alors que ce fut un territoire breton pour une courte période antérieur pagus (pays) d'Entre Deux Eaux (= interduas Aqua ) traité d'Entrammes (863) avant l'arrivée des Vikings sous la houlette de : Ragnald et Horick 814 qui débarqua à île de Bouin en pays nantais (Enez Bon en breton signifiant base ), le Cenomanicus ( nord Mayenne) quant à l'Andegavus jusqu'au portes d'Angers (Ansker en breton ) ce territoire fut acquis par Salomon traité d'Entrammes (863) et traité de Compiègne (867) qui confirma ces acquisitions .
Après cette période d'expansion bretonne à l'est , les invasions vikings ont déstabilisé le royaume breton qui perdra l'ensemble du Cotentin et les territoire cités mais le retour d'Alan Barbetorte ( Alan Barveg) + 952 donnera à celui -ci de nouveaux territoires en 943 par un traité , c'est à dire pagus ( pays) Medalicus (Mauges) , pagus Teofalgius (Tiffauges) et pagus Herbadillicus (Herbauges , pays de Riez (Roi) jusqu'à la rivière le grand Lay .
Drogon( + 955) est reconnu héritier Alan Barbetorte ( il a10 ans ) , mais Thibaud le Tricheur (un comte angevin) veut marier la veuve d'Alan Barbetorte avec Foulques Nerra d'Anjou ...
En 960 , les nantais rejettent l'autorité de Foulques Nerra d'Anjou et les Bretons de Nantes reconnaissent Hoël (+988) , un des bâtard d'Alan Barbetorte comme successeur ...
Hoël auar 2 fils bâtards : HoëL et Judikaël .
Mais Béranger un des alliés de Foulques Nerra d'Anjou (son père est Geoffroy Grisgonelle comte d'Anjou assure la gestion du pouvoir , Béranger à un fils Konan le Tort (le boiteux ) de la lignée d'un illustre roi breton Nominoë lui donne une légitimité , HoëL et Konan vont s'affronter à Conquereuil / Konkerel (44) , mais il n'y aura pas de vainqueur sur le champs de bataille en 987 puis Konan le Tort époux de Emengarde d'Anjou) s'empare de Nantes ... Il faut ajouter que Konan le Tort en 983 voulu se rendre en territoire franc pour prêter hommage à Lothaire roi des Francs , mais fut arrêté par : le comte d'Anjou Geoffroy de Grisgonelle et emprisonné , pour se libérer il prête serment comme vassal et épouse Emergarde citée plus haut .
Geoffroy Grisgonelle comte d 'Anjou meurt , Foulques Nerra devient comte d'Anjou , il prend ombrage des appétits de Konan le Tort et Foulques Nerra d'Anjou souvient des nombreux coups de main de celui-ci ...et de la montée en puissance de son armée , Foulques Nerra part en expédition en vue de prendre Nantes , Konan le Tort mène son armée , Foulques décide d'aller vers lui , abandonne l'idée de prendre Nantes visiblement , la bataille se déroulera à .. Conquereuil / Konkerel , la stratégie bretonne , la préparation : le terrain sera fatale aux angevins , des fossés, des claies , des piquets hérissés ont été implantés , le piège fonctionne , pas très chevaleresque mais efficace ...
Le duc breton Konan le Tort va commettre un erreur , à la poursuite de Foulques Nerra lors d'une halte , la vigilance va baisser et il sera tué (992 ) . Victoire angevine ? Foulques ne tenta pas ni de s'emparer ni de gérer le comté de Nantes et le confia à un poitevin ...
HoëL devient duc de Bretagne et va se tourner vers la Normandie épouse Havoise de Normandie fille de Richard II de Normandie .
Geoffroy succède à HoëL , et meurt en 1008 ...Lui succède Alain III 11 ans , Havoise soeur du Duc de normandie exerce le pouvoir , la réunification totale de la Bretagne s'opère , car l'autorité de ce duc est forte par lignage, Budik comte de Nantes rejoint , Alan Canhiart comte de Cornouaille de la même manière se rangent au côté du duc de Bretagne , il règnera sans partage de 1008 à 1040 se proclamant Roe Breizh , c'est à dire roi de Bretagne .
Certes, Robert le Diable duc de Normandie causa des tourments au duc et roi de Bretagne , il fit bâtir une forteresse à Cheruel proche du Couesnon d'où il lança des raids et attaque l'extrême nord est de la Bretagne entre Couesnon et Sélune (terres perdues de fait en 1009 sans traité ) , Alain III attaqua l'Avrachin en réplique , mais il fallut que leur oncle l'évêque tranche , Alain III fit serment à Robert le Diable et reconnu la suzeraineté de la Normandie sur la Bretagne ,.tant les pertes furent nombreuses en hommes ... La rencontre eut lieu au Mont st Michel / Menez Mikaël er Mor . C'était un lieu de convoitises normandes sur le site monastique où s'érigeait une chapelle les pèlerins y affluaient et çà rapporterait gros à celui qui posséderait le site ...
Alain III à la mort de Robert le Diable se dégagea de tout serment et obligations , les hostilités reprirent et ils paya le luxe de demander la tutelle du futur duc de Normandie le jeune Guillaume ( futur Guillaume le Conquérant 1066 victoire de Hasting colline de Senlac)
sur les anglo -saxons ) . Guillaume est aussi le Bâtard ...
Enfin , Robert le Diable reconnu comme tel , se nommait Robert le Magnifique (+1035) en fait , celui-ci se basa sur le traité de St Clair sur Epte (911) pour prendre la Bretagne qu'il considérait comme sienne (1030) . Rappelons au passage que les territoires à l'ouest de la Vire c'est à dire le Cotentin étaient bretons pagus Constantinus, ex Angia (traité d'Angers ) ,pagus Aprincatus (idem)...Le roi des Francs attribua aux normands qui pressaient Paris et la baie de Seine au risque de le faire chuter de son trône ces mêmes territoires pour se défaire des normands ....La Bretagne en fit les frais !
Tout ceci est de l'histoire et factuel . Il faut regarder l'histoire telle qu'elle est , se refuser à le faire c'est mettre le boisseau sur nos racines . Il y a des moments pénibles et d'autres glorieux ! C'est ainsi , toute société écrit son histoire et les vainqueurs ont tendance à lénifier leurs victoires . La Bretagne a une histoire qui lui appartient , ses rois , ses ducs , ses héros ses batailles gagnées ou perdues . Il y eut une influence de nos voisins angevins pour avoir un accès sur l'estuaire de la Loire (= aber al Liger ) sans succès au final et celle des normands qui échouèrent aussi la défaite de la forêt de Trans (35) conduite par Guillaume le Conquérant et Fitzosbern , dernière tentative et échec .
Histoire de la Bretagne : Jean Markale , ALTLAS DE BRETAGNE , Ed du Skol Vreizh ,
Histoire de la Bretagne , Ed: Yoran Embanner . par Jean Pierre Le Mat .Le point de vue breton .
Des origines de la Bretagne , Léon Fleuriot .
L'ouvrage : Nantes : Raphaël de Wismes, Ed: France empire .
(1) 
De Anne Merrien à Burban xavierLe Dimanche 15 décembre 2024 23:18
D'où sort Angers/Ansker ?? L'île de Bouin, ce serait plutôt du gaulois... mais Conquereuil est bien un toponyme breton ! L'interprétation la plus plausible serait en vieux breton : con (sommet) + le nom de personne Curet, composé de cum (doux) et ret (nécessaire). Que vaut alors "Konkerel" ?
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Burban xavier Le Mercredi 18 décembre 2024 11:39
Ce que l'on trouve : Conquereuil , l'orthographe à varié Conquereus 1050, puis 1469 Conqureulz , Conquereul 1560 .
Con : hauteur , crête . Con + Curet ? Proche de Concoret (56), Curet est incertain ...
Extrait de 4000 noms de lieux du pays nantais Bertarnd Luçon (ed Yoran Embanner) .
Quant à Ansker c'est un nom germanique qui aurait donné Angers . Dans la revue : Dalc'homp sonj ( années 1980) figure ce nom sur les cartographies P . Manac'h et également dans un ouvrage " les Vikings en Bretagne " B . Renault ... signifie lance d'un guerrier nommé Gantri , Ganri , Gari ou autre ?
En tous les cas c'est un nom de famille répandu dans le Finistère et Morbihan .
Kerêl signifie urbain en breton actuel .
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