Le Bro Gozh, interprété à la cornemuse accompagna la levée des couleurs bretonnes. Dans son intervention, Claude Aufort rappela : « Notre décision de hisser le Gwenn-ha-Du devant la mairie de Trignac est mûrie depuis longtemps mais n’a pas été sans des débats passionnés et passionnants. Nous voulions lui donner du sens et rester en cohérence avec les Trignacaises et Trignacais. Nos amis qui défendent la culture celtique et bretonne en donneront un point de vue, militant, engagé, sans doute vivifiés par le fait d’une date qui est choisie en lien avec la fête de la Bretagne et de la Saint-Yves ». Dans la conclusion de son discours, le maire tint à préciser que « l’aspect est politique : je pense qu’une des désaffections des citoyens pour la politique, c’est de créer des machines administratives, des régions économiques sans racines, sans culture, sans histoire commune. Je signe à chaque fois les manifestes pour la réunion des 5 départements dans une région Bretagne. Pas une région fermée sur elle-même, comme un poing serré, mais avec les 5 doigts d’une main ouverte, tendue et offerte aux autres régions environnantes dans des partenariats positifs. On peut être Trignacais ou Briéron et être de l’agglo Nazairienne. On peut être de Bretagne et de France, et même Européen, pour peu que notre culture faite d’histoire, d’émotions, de sentiments, de récits, d’épreuves communes soit respectée. Donc aujourd’hui nous hissons fièrement le drapeau breton, conscients de nos influences bretonnes, mais aussi de nos influences multiples. Nous le hissons à côté du drapeau ukrainien et peut-être demain du drapeau palestinien : être bien ancré doit favoriser notre ouverture au monde et développer notre solidarité avec ceux qui sont attaqués sur leur identité justement » . Dans leur intervention respective, les représentants de Bretagne Réunie et de l'Institut culturel de Bretagne saluèrent la démarche de la municipalité de Trignac /Trinieg.
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