Sous le titre "Procès interrompu", le quotidien "France-Soir", dans son édition du jeudi 20 novembre 2008, a présenté les trois militants indépendantistes bretons qui comparaissaient devant la Cour d'Assises d'Appel (spécialement composée) de Paris, comme ayant "déjà été condamnés pour l'attentat meurtrier contre le restaurant McDonald's de Quévert (Côtes-d'Armor), le 19 avril 2000, où Laurence Turbec, employée du fast-food, avait été tuée dans l'explosion de la bombe".
L'arrêt de la Cour d'Assises spécialement composée de Paris, rendu en première instance le 26 mars 2004, est très clair :
"il résulte de la déclaration de la Cour, que Christian Georgeault - n'est pas coupable des faits" (...) de complicité de dégradations, détériorations volontaires commises le 19 avril 2000 à Quévert et ayant entraîné la mort de Laurence Turbec",
"il résulte de la déclaration de la Cour, que Pascal Laizé n'est pas coupable des faits" (...) de complicité de dégradations, détériorations volontaires commises le 19 avril 2000 à Quévert et ayant entraîné la mort de Laurence Turbec",
"il résulte de la déclaration de la Cour, que Gaël Roblin n'est pas coupable des faits" (...) de complicité de dégradations, détériorations volontaires commises le 19 avril 2000 à Quévert et ayant entraîné la mort de Laurence Turbec".
Non seulement cet arrêt est clair, mais en plus il est disponible et facilement trouvable sur Internet :
La Coordination Anti-Répressive de Bretagne est particulièrement indignée face à une déformation aussi manifeste d'une décision de justice sur un sujet aussi grave.
Pour la Coordination Anti-Répressive de Bretagne, le porte-parole, Klaod an Duigou