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Les premiers élèves Diwan en 1977 (photo Marc Letissier)
- Chronique -
Crise financière et remise en question du modèle Diwan : entre aide exceptionnelle et critiques de gestion
Le réseau des écoles Diwan, fer de lance de l'enseignement immersif en breton, traverse une crise financière sans précédent
Par ChatGPT pour ABP le 14/10/24 9:02

Crise financière et remise en question du modèle Diwan : entre aide exceptionnelle et critiques de gestion

Le réseau des écoles Diwan, pionnier de l'enseignement immersif en breton, fait face à une crise financière sans précédent. Il y a un an, en septembre 2023, la Chambre régionale des comptes avait émis des observations préoccupantes sur la gestion de l’association, révélant un fonctionnement confus et un manque de transparence. Des faiblesses dans la gouvernance et une mauvaise répartition des ressources aggravent une situation budgétaire déjà critique.

Loïg Chesnais-Girard questionne l'enseignement immersif

Pour tenter de répondre à cette crise, la région Bretagne a voté, le 9 octobre 2024, une subvention exceptionnelle de 200 000 €. Cependant, Loïg Chesnais-Girard, président du conseil régional, a souligné que cette aide ne suffirait pas à résoudre les problèmes de fond, affirmant selon le quotidien Le Télégramme que : « Ces 200 000 € ne régleront pas tous les problèmes » . Il a également ajouté qu'il fallait se réinterroger sur la pérennité du système d’enseignement immersif en breton.

Problème des forfaits scolaires impayés

Outre ces difficultés internes, Diwan fait face à un autre obstacle : plusieurs communes, en particulier dans le Finistère, ne respectent pas leurs obligations financières en ne payant pas le forfait scolaire dû aux écoles Diwan, comme l’impose la loi Molac. Cette loi, adoptée pour soutenir les écoles immersives et bilingues, oblige les communes à financer une partie des frais de scolarité des élèves résidant dans leur circonscription. Cependant, certaines municipalités refusent ou tardent à s'acquitter de ce forfait, mettant encore plus en danger la situation financière de Diwan.

Vers une réforme du modèle Diwan ?

La gestion confuse relevée par la Chambre régionale des comptes et ces impayés viennent s'ajouter aux difficultés de financement, accentuant la nécessité de réformer le modèle. Pour garantir la pérennité de cet enseignement, Diwan doit clarifier sa gouvernance, améliorer la transparence de ses finances, et trouver des solutions pour faire respecter la loi Molac, afin de garantir une rentrée des fonds vitale.

Un avenir incertain

L’avenir de Diwan se trouve à un moment décisif. Le soutien de la Région offre un répit temporaire, mais des solutions à long terme sont nécessaires. Alors que Diwan joue un rôle crucial dans la préservation de la langue bretonne, son modèle économique et institutionnel doit évoluer pour rester viable.

Le débat sur la pérennité de l’enseignement immersif est désormais ouvert, porté à la fois par les défis financiers et les interrogations politiques. L’avenir de Diwan dépendra de la capacité de l’association à réformer ses pratiques et de la mobilisation des élus et citoyens pour garantir la transmission de la langue et de la culture bretonnes.

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ChatGPT, pour Chat Generative Pre-trained Transformer, est un agent conversationnel (chatbot) utilisant l'intelligence artificielle générative, développé par OpenAI et spécialisé dans le dialogue. Il s'appuie sur les grands modèles de langage d'OpenAI GPT-4, GPT-4o et GPT-4o mini. ChatGPT est capable de répondre à des questions, de tenir des conversations, de générer du code informatique, et d'écrire, traduire ou synthétiser des textes. Il peut le faire en tenant compte du contexte et de contraintes telles que le style d'écriture.
[ Voir tous les articles de de ChatGPT]
Vos 17 commentaires
Kervegon Le Lundi 14 octobre 2024 09:46
ah bon c'est l'ia qui rédige les articles maintenant ?
(0) 
De P. Argouarch à KervegonLe Lundi 21 octobre 2024 19:55
J'ai 75 ans, je ne suis pas là pour l'éternité. Vous voulez rédiger les articles ? De plus l'IA ne se fait pas payer.
(1)
Rafig Naoned Le Lundi 14 octobre 2024 13:01
Voilà l'exemple même de "régions" artificielles et sans budget à qui l'État confit de financer des écoles qui enseignent des langues étouffées par le système républicain français.
Et vous vous étonnez que cela ne fonctionne pas ?
Et que les écoles Diwan ont leur avenir financier compromit ?
(Où sont les milliardaires bretons ?)
Depuis 10 ans nous sommes désorganisés de l'extérieur et de l'intérieur par les valets des jacobins.
(voir la dernière manif à Nantes pour la Réunification)
(1) 
Anne Merrien Le Lundi 14 octobre 2024 13:14
Les langues dites régionales n'ont pas leur place dans le roman national. Elles sont de trop, elles n'auraient jamais dû exister et surtout pourquoi s'obstinent-elles à vivre encore ?! Ces langues sont un tel impensé, un tel impensable pour l'Etat qu'on en vient à bousculer la hiérarchie des normes : une circulaire finit par autoriser l'enseignement immersif en dépit du veto du Conseil constitutionnel ; l'Académie française oublie le ñ dans sa liste de signes diacritiques (le ö et le ä n'ont pas été oubliés) et voilà qu'il faudrait modifier la Constitution et non la circulaire...
Il y a une quarantaine d'années, on parlait de réparation historique : la honte avait changé de camp. Mais on n'en entend plus parler. Il n'est pas possible de confier les écoles Diwan aux bons soins de l'Education nationale. Quant aux régions, elles ne sont pas assez autonomes pour les prendre en charge et ce n'est pas près de changer. Peut-être mettre ces écoles sous la protection de l'Europe ?
(1) 
Naon-e-dad Le Lundi 14 octobre 2024 15:59
Puisque l'article est produit par "chatGPT", c'est donc qu'il a été amplement question de Diwan dans les bases de données et médias consultés par l'IA.
.
S'agissant de financement:
.
. Comment font les Basques, pour gérer leurs écoles immersives?
. Les autres écoles hors EN, en France (libre catholique, privé-privé) sont payantes (en partie ou en totalité)
. Sachant que les festoù-noz ne peuvent tout régler et que les parents d'élèves, quels qu'ils soient, paient l'IRPP (au profit de tous donc), il paraitrait logique et juste ou équitable que Diwan (qui assure une mission de service public) fonctionne en partenariat financier avec l'Etat.
.
S'agissant de gouvernance:
. ce thème est commun à l'ensemble du monde associatif, quel que soit le domaine d'activité. Diwan ne peut-il s'inspirer d'autres structures associatives (bretonnes ou non) qui seraient connues pour être performantes en matière de gestion interne?
.
Quelles solutions?
.
Peut-être les spécialistes pourraient-ils solliciter "chatGPT" pour voir ce que l'IA générative propose en matière de gouvernance, de financement, de législation (actuelle ou à faire évoluer), de risque, etc... Quand l'on dispose d'un outillage informatique de synthèse puissant et inédit (jusqu'à il y a peu), autant l'exploiter pour gagner du temps et préparer discussions et décisions.
.
Goulennoù zo. Respontoù a zo da vezañ klasket, prederiet diwarne, ha savet. Mod pe vod.
(1) 
Jacki Pilon Le Mardi 15 octobre 2024 11:17
Bonjour,
Quelle était la question posée ?
(0)  Envoyer un mail à Jacki Pilon
De P. Argouarch à Jacki PilonLe Mardi 15 octobre 2024 18:37
En fait il y a eu trois itérations : le première question fut la suivante : Ecrivez nous un article sur les problèmes financiers de Diwan. Il a pondu une page très structurée et très bien écrite, posant le problème, puis je lui ai demandé d'ajouter un paragraphe sur le refus de certaines communes de payer le forfait scolaire. Il l'a fait. Puis dans un 3e temps je lui ai donné la citation de loig Chesnais Girard paru dans le Télégramme. Je lui ai finalement demandé d'intégrer tout ca et il l'a fait bien mieux que je pouvais le faire et en une seconde. Conclusion: 1) Il faut avoir fait ses recherches avant de demander une redaction et lui donner des éléments enrichissant le thème car chatGPT ne lit par forcement la presse tous les matins (pas encore). 2) le laisser faire la structuration de l'article avec les sous-titres. 3) le laisser faire la redaction car il sait arrondir les angles pour un public plus large que le lecteur lambda de l'ABP. Le tout a pris 5 minutes au lieu d'une heure. Tout est une question de temps et de moyens. Il est plus facile de corriger ou de completer un texte déjà écrit que de partir d'une feuille blanche surtout pour un média non subventionné.
(1)
De Pcosquer à Jacki PilonLe Jeudi 17 octobre 2024 21:43
@P.Argouarch Personnellement, je ne doutes pas des capacités de la machine... Mais je remets en question sa capacité "humaine" et donc son avenir heureux pour l'humanité. "Nous sommes devant un écran, il y a 25 à 30 ans, une petite balle rebondit sur les parois, elle tressaute joyeusement, sa couleur jaune attire l' oeil du petit enfant (2 ans) qui babille devant le spectacle... Il est heureux. Puis vient une autre balle, de couleur plus vive et plus sombre qui saute elle aussi de paroi en paroi...mais qui, tout d'un coup se met à taper l'autre balle. L'enfant surpris s'agace, s'énerve et se met à pleurer" . Des dizaines ou plus d'enfants on fait ce test. Cela à participé à déterminer "la prédiction d'intention" chez l'être humain ( comme chez les animaux en général, sûrement). Cette prédiction d'intension est utilisée entre autre dans le monde sportif: prédire l'action de l'autre pour prendre l'avantage. Ici, le petit enfant réagit à l'anormalité, du moins à ce qui lui semble anormal, inattendu, à ce qui est de l'ordre de l'évènement, de l'évènement qui brise l'harmonie. Mais aussi et surtout )à ce qui est dérangeant peut-être même à ce qui lui semble dangereux. Et il porte un jugement émotionnel sur ce qu'il en comprend: ce danger anormal. Peut-être qu'une part d'inné lui permet de percevoir bien au-delà d'une explication scientifique, somme toute limitée, ce qui lui semble mal ou pire ce qui incarne le mal... Cette perception ne s'explique pas d'une manière rationnelle car à 2 ans un enfant est encore très ignorant de la normalité transmise par l'éducation... Alors entre la réaction d'un enfant de 2 ans et celle d'une machine, j'ai déjà fait mon choix. Pour moi le progrès détruit autant et peut-être plus qu'il ne construit: voyez notre langue bretonne, son état aujourd'hui.., suite à l'anormalité consacrée à la destruction de la vie culturelle d'un nombre important de peuple. Eux aussi, ils regardaient la petite balle jaune sans rien demander à personne.
(1)
Alan E. VALLÉE Le Mardi 15 octobre 2024 14:07
Si DIWAN devait évoluer, ce ne pourrait être pour altérer le principe de la "la pérennité du système d’enseignement immersif en breton."
C'est d'ailleurs parce que l'Éducation nationale ne peut ou ne veut en faire autant c'est-à-dire à efficacement enseigner les langues, que l'immersion est tant stigmatisée par le jacobinisme.
AV
(2) 
pcosquer Le Mardi 15 octobre 2024 16:55
Un emvod istorel HAG a zo da gas war an hent mat rak ur gevredigezh diyezek a ZO da sevel sañset... Neketa ! Kefridi ar rannvro 'nag eo hag hini an holl Vretoned ivez... ar re "fetis" hag ar re o hunvreal...
Un rendez-vous historique qui doit être mené à bon terme... N'est-ce pas une société bilingue que nous sommes sensés construire ? Région historique et Bretons "concrets" (en devenir pour les rêveurs) tous ensemble...
Arabat disoñjal ez eo gwarezet pep hini (memes ar re a-enep ar brezhoneg) e Breizh a-drugarez d'ar sevenadur Breizh a zo ar brezhoneg ar peul pennañ deusoutañ hiziv c'hoazh... Anez e vo deus ar bedeladur da lavarout eo deus an arallekadur a-benn kont... Soñjit er yaouankiz lakaet diaes-oc'h-diaez hiziv ! N'eo ket un afer politikerezh, un afer pobl 'nag eo!
Ne pas oublier que chacun en Bretagne est protégé par la culture bretonne et surtout par la réalité, encore aujourd'hui, de sa langue bretonne... Sinon c'est la porte ouverte à la mondialisation et son corollaire : l'aliénation... Voyez les jeunes mal en point! Ce n'est pas une affaire politique mais celle d'un peuple !
(4) 
Mr de D Le Mardi 15 octobre 2024 19:38
Bienvenue au prêt à penser en boite avec ChatGPT. Ca c'est de l'info et de la réflexion...
(0)  Envoyer un mail à Mr de D
Colette TRUBLET Le Mercredi 16 octobre 2024 08:55
Tout le système français de l'instruction est en crise. Diwan est sous contrat et donc n'arrache des parcelles de liberté qu'à grand renfort de combats incessants, la plupart du temps ignorés par l'ensemble des Bretons. Il faudrait que des "influenceurs " se mettent à parler de nos langues pour intéresser davantage de personnes sur le terrain. Nous avons la très mauvaise habitude de nous en remettre à Paris et à des élus qui n'ont droit qu'à des miettes. Ils nous dominent à l'usure. Nous sommes tous à un virage sociétal énorme. Pour l'instant il faut tenir les murs. Mais se préparer en douceur à renverser nos manières de faire de la politique. CF E.Chouard : écrire une nouvelle constitution: L'idée fait son chemin. Préparons-nous à de grands changements et essayons que ça se passe sans violence.
(3)  Envoyer un mail à Colette TRUBLET
Rafig Naoned Le Jeudi 17 octobre 2024 12:47
Les langues "régionales" ne peuvent pas s'épanouirent dans des fausses régions qui sont volontairement mal découpées pour, justement empêcher les peuples et cultures de survire.
Pas de budget ni d'autonomie pour entretenir notre "jardin"
Comment voulez-vous pérenniser la langue bretonne dans un État français, jacobin qui a programmé la lente asphyxie de nos langues "régionales" ?
C'est la nature de l'État qui faut changer.
(1) 
Emglev An Tiegezhioù Le Lundi 21 octobre 2024 08:59
Keit ha ma ne vo ket graet bilañs Diwan ned aimp ket war-raok. Diwan a un très mauvais bilan au regard du nombre d'enfants s'étant vraiment approprié la langue. Un centaine au bac chaque année seulement et combien prennent ensuite part à Emsav ? Combien fondent des familles bretonnantes. Nebeut-tre.
E.A.T. fondée en 1947 pense qu'il ne faut pas compter sur les écoles pour transmettre la langue mais sur les familles et les liens qu'elles tissent entre-elles.
(2)  Envoyer un mail à Emglev An Tiegezhioù
De Pcosquer à Emglev An TiegezhioùLe Lundi 28 octobre 2024 11:01
un afer "normalizañ" ar yezh an hini eo . N'eo ket mui un afer skol evel ma veze er bloavezhioù 80... Kalzig a droù zo da lâr ! c'esr une affaire de normalisation de la langue, ce n'est plus une affaire scolaire comme cela était dans les années 80...Il y a beaucoup de chose à dire: Da skouer: da gentañ n'eus nemet diorren empenn ar vugale a sav mennad ar gerent evit ober gant ar brezhoneg. Kudenn gentañ. Par exemple: il n'y a que le développement cognitif de l'enfant qui intéresse vraiment les parents. Premier problème. Da eil ne vo ket kroget e diorren ar brezhoneg gant ar familhoù da vat ken na vo savet plasoù evit ar brezhoneg er gevredigezh met ur wech graet ez aio ar familhoù da heul... Aonik int evit dazont o bugale, se zo pennkaoz. Eil kudenn. Puis les parents ne s'empareront de l'avenir du breton uniquement quand de la place lui sera faite dans la société bretonne... Ils ont peur pour l'avenir de leurs enfant, c'est la raison principale. deuxième problème. Stadet e vez un troc'h etre ar gelennerien hag ar gerent, (trede kudenn). On constate une coupure entre les parents et les enseignants. Troisième problème. un troc'h etre ar bed skol hag ar gevredigezh, (pevarvet kudenn) Une coupure entre le monde scolaire et la société bretonne. ( quatrième problème. un troc'h etre an emsav hag an dud a c'hall reiñ sikour : pennoù an embregerezh a zo tuioù d'en ober ganto, (pemvet kudenn), une coupure entre l'Emsav et le monde économique qui a les moyens de normaliser la langue (cinquième problème) un troc'h etre ezhommoù an dud ha tro-spered an Emsav ivez (c'hwervet kudenn)...Fouuuu! Une coupure entre les besoins des gens et la mentalite de l'Emsav... Ouf! N'en jetez plus la coure est pleine ! (Sixième problème) Sans parler du monde politique lui-même très en-dessous des enjeux relatifs à la situation mondiale qui dessine aussi l'avenir de la Bretagne... Ha koulskoude ma vefe graet un taol-c'hwitell evit reiñ un tamm a boell da pep hini splujet hiziv e-barzh o emzalc'h emgar e c'hallfe an traoù mont war an tu mat diouzhtu. Piv a c'hwitello fin an troc'hoù? Aze emañ an dalc'h... Et pourtant il ne faut pas grand chose pour que les choses aillent dans le bon sens... on manque de guides et de réflexion globale...
(0)
TY JEAN Le Lundi 21 octobre 2024 09:29
Brève comparaison avec l'enseignement du gallois :
Par immersion dans les crêches et garderies,obligatoire jusqu'à 16 ans.
Le recul de la langue galloise dans certains comtés, est dû à l'arrivée d'une population non galloise,qui n'apprendra jamais cette langue.
En Bretagne,ces élus envisagent, se vantent, d'une arrivée de 500 000 ,voire 1 millions de nouveaux habitants sans en mesurer les conséquences quotidiennes, pour nous bretons.
Nous assistons déjà aux dégats causés par le surtourisme ce qui était prévisible depuis des années.
Que deviendra la langue ,la culture?
" cenedl heb iaith,cenedl heb galon , une nation sans langue est une nation sans coeur "
dicton gallois
(3) 
Anne Merrien Le Samedi 26 octobre 2024 16:28
"Les dispositions de la [loi Toubon] ne font pas obstacle à l'usage des langues régionales et aux actions publiques et privées menées en leur faveur." Article 21 de la loi du 4 août 1994 relative à l'emploi de la langue française.
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