A l'heure ou Agence France Presse a décidé d'attaquer google pour infraction aux lois sur la propriété intellectuelle pour avoir publié ne serait que des abstracts de ses articles et parait-il des photos AFP copyrightées miniatures, M. Guillemain, président du parti Breizh2004, a posté le jeudi 9 juin sur ABP, une dépêche AFP dans son intégralité simplement introduite de quelques lignes de son cru. L'article a été retiré depuis, mais de sérieux dommages ont été causés à notre agence quant à son éthique, sa crédibilité et en fait simplement sa survie.
Tout le monde sait que l'Agence Bretagne Presse roule avec des moyens très réduits en capitalisant sur les nouvelles technologies et en particulier des logiciels d'identification et de publication qui permettent le self-publishing d'une façon similaire aux blogs. ABP fut le premier blog breton en quelque sorte et par ce fait est devenu le dépôt quasi officiel des communiqués et des dépêches du mouvement breton dans son ensemble.
Pour ne jamais être remis en cause, l'ABP avait, dès le départ décidé, que si politiquement nous resterions neutre, nous nous devions d'être intransigeant sur la forme, l'éthique de la presse, et tout ce qui pourrait être utilisé contre nous afin de nous bâillonner. On sait ce qui est arrivé à Bretagne Hebdo et nous en avons tiré des leçons.
La dernière chose qu'a besoin ABP, c'est de poursuites judiciaires. Aujourd'hui, l'Ankou n'a plus de faux mais une balance où d'un coté pèse le buste de Marianne. Il chevauche la charette des liquidations. Cette semaine déjà,le directeur d'ABP a du se présenter à Paris devant la police de l'internet pour y signer un procés verbal à propos d'une plainte contre X pour diffamation. Mes amis, le ballet liberticide des poursuites judiciaires sans fin,si caractéristique de la presse française, a commencé.
Merci M. Gullemain d'avoir fait le travail de nos adversaires politiques et d'avoir mis cette épée de Damoclès sur nos tétes.
Le directeur
Philippe Argouarch