COMMUNIQUÉ
Suppression du breton à l’Université de Nantes: un exemple de plus de la rupture d’égalité avec les autres départements bretons.
L’association Bretagne Réunie – Comité pour l’unité administrative de la Bretagne – est stupéfaite de la décision de supprimer l’enseignement du breton à l’Université de Nantes à partir de cette rentrée 2004.
Cette suppression intervient à un moment où la région administrative de Bretagne affiche au contraire son intention de mener une politique vigoureuse en faveur de la langue bretonne. Le contraste sera encore plus saisissant entre l’Université de Nantes où l’enseignement du breton serait alors totalement absent et les autres grandes universités bretonnes de Brest et de Rennes. En raison du découpage régional, la Loire-Atlantique est en effet systématiquement désavantagée pour tout ce qui touche à l’identité bretonne dont elle devrait pourtant pouvoir bénéficier au même titre que les quatre autres départements bretons.
Cette décision est encore une nouvelle preuve de la discrimination en matière de culture bretonne dont est victime la jeunesse de Loire-Atlantique. Les jeunes de Loire-Atlantique subissent dans les lycées, depuis des décennies, la volonté de prise en main de leur horizon culturel par la région artificielle des Pays de Loire. Aujourd’hui, la suppression du breton à l’Université de Nantes renforce de nouveau cette négation identitaire et s’oppose à la liberté de choix des étudiants nantais.
Personne ne peut imaginer ne plus avoir d’enseignement de breton à Nantes, capitale historique de la Bretagne. Bretagne Réunie demande le rétablissement de l’enseignement du breton à l’Université de Nantes et se déclare solidaire des étudiants nantais. Réunifier administrativement la Bretagne – comme le souhaite la majorité de la population – est nécessaire pour qu’il n’y ait plus de rupture d’égalité avec les quatre autres départements bretons. Emile GRANVILLE Président de Bretagne Réunie (02.99.72.20.62.)