Mercredi prochain, deux militants bretons vannetais comparaîtront à partir de 13 heures 30 devant le tribunal correctionnel de Vannes. Ils sont prévenus d'être les auteurs d'une fresque sur un château d'eau voué à la démolition. La Coordination Anti-Répressive de Bretagne appelle à les soutenir.
Ainsi que le souligne l’association culturelle vannetaise « Bemdez », « leur interpellation le jeudi 26 février 2004, à 3 heures 15 du matin par un important déploiement de forces de police, relève de la paranoïa inhérente aux plus hautes instances françaises, maladie caractérisée par de nombreuses crises de délires " maniaco-répressifs " .
Perquisitions et violations de domicile, filatures de militant-e-s associatifs, chantages à la délation, mauvais traitements, dégradations de biens lors de perquisitions, atteinte aux libertés individuelles, confiscations d’un véhicule et de deux ordinateurs, contrôles judiciaires serrés et assignations à résidence, intervention de la Division Nationale Anti-Terroriste, rapt et mise en détention provisoire avec impossibilité de communiquer, contradictions publiques d'un Procureur, violation du secret de l'instruction et recel de violation de l’instruction dans des propos attribués au Juge instructeur, sont liés à cette affaire. »
En effet, selon l'édition dominicale d'un journal régional mentionnant une autre procédure pénale visant l’un d’eux, "lors de la perquisition effectuée à son domicile, les policiers ont saisi du matériel informatique, un carnet d'adresses et d'autres éléments qui laissent à penser, selon eux et le juge d'instruction, qu'il est bien l'auteur’ d’une infraction pénale.
Ni la police française, ni le juge d'instruction n'ont démenti les propos rapportés. Ni la présomption d'innocence, ni le secret de l'instruction ne sont respectés.
Coordination Anti-Répressive de Bretagne
BP 20
22390 Boulvriag
********************
Lire d’autres communiqués de la CARB sur ce même sujet :
********************
Infos : (voir le site)
Contact : carb [at] voila.fr