L'opinion publique bretonne est défavorable aux OGM,mais il faudrait aller plus loin, selon les faucheurs.
"La France est le premier pays agricole en Europe, or depuis 1990, la Confédération paysanne et le mouvement des faucheurs a permis d'éviter le pire. En Europe, les mouvements sont moins structurés. En Autriche et au Pérou, les OGM sont interdits. S'il n'y avait pas eu les faucheurs, il y aurait aujourd'hui des OGM partout en France, comme c'est le cas en Espagne".
Ils dénoncent les semenciers et les grandes organisations qui sont responsables de beaucoup de problèmes de santé, de malformations génétiques dans le monde entier. Ils citent ce qui se passe au Vietnam, au Brésil où les enfants ont des anomalies graves, avec des problèmes endocriniens. Ils citent les enquêtes scientifiques des spécialistes allemands, français et russes.
Ils parlent aussi du silence assourdissant des médias qui ignorent leurs luttes. Et de la nécessaire union des paysans bretons face à des lobbies qui les mettent en danger pour être autonomes dans leur façon de cultiver, dans un respect de la terre et des consommateurs. "Les industriels et les financiers décident à la place des paysans", concluent-ils en souriant. La lutte continue.
Pour écouter d'autres faucheurs ; (voir le site)