Le Parti Breton dénonce la condamnation de 9 dirigeants catalans pour des motifs politiques. Le Parti Breton appelle l'Union Européenne à se reprendre sans délai pour engager la médiation nécessaire entre la Catalogne et l'Espagne. A défaut, cette médiation devra venir d'un état neutre comme la Norvège.
Oriol Junqueras, Carme Forcadell, Raül Romeva, Dolores Bassa, Jordi Sànchez, Jordi Cuixart, Joaquim Forn, Josep Rull et Jordi Turull ont été condamnés par la cour suprême espagnole à des peines de 9 à 13 ans de prison pour sédition.
Ces 9 prisonniers politiques catalans nous rappellent que la démocratie est malade en Europe. Nous avons des prisonniers politiques, avec l'approbation d'Emmanuel Macron, Angela Merkel, Jean Claude Junker et Ursula Van der Leyen.
Cette situation est contraire aux valeurs de l'Union Européenne. Elle délégitime les donneurs de leçon de droits de l'homme dont les injonctions ne s'appliquent qu'aux autres.
L'Espagne et l'Union Européenne ne doivent pas se tromper. Continuer à remplir les prisons ne sert à rien. L'indépendance de la Catalogne est devenue inéluctable à cause de l'intransigeance et l'autoritarisme pathologique de l'Etat espagnol.
Jordi Cuixart, a écrit "Notre liberté n'est pas une monnaie d'échange. Nous n'avons commis aucun crime. La seule solution possible pour mettre fin à l'injustice est la fin de la répression, le classement de toutes les charges, la liberté de tous les prisonniers et le retour de tous les exilés."
Thierry Salaun
Membre du Conseil National du Parti Breton chargé des relations internationales