Suite à une affaire de Prud'hommes qui a tourné contre le magazine, BREIZHmag a cessé de paraître à la rentrée 2008. La revue a publié 10 numéros en deux ans.
Lancé en août 2006 par la SARL Douar ha Tud Breizh (Terre et gens de Bretagne) constituée par 6 associés, le magazine, d'abord bi-mensuel, était devenu trimestriel. Breizh Mag avait trouvé un créneau et obtenu un certain succès sur un marché déjà saturé par des revues prestigieuses ou établies de longue date comme ARMOR, ARMEN, BRETONS et BRETAGNE Magazine.
D'après son rédacteur en chef Erwan le Courtois, membre du groupe de recherche sur l'identité bretonne ARBRE dirigé par le sociologue Ronan Le Coadic et ancien rédacteur en chef du mensuel niçois « Babazouk », le magazine arrivait juste à équilibrer son budget sans faire de bénéfices. Les Prud'hommes lui auront été fatals financièrement. La fusion envisagée avec ABP n'avait pas débouché à cause justement des incertitudes créées par des affaires en cours, concernant Breizh Mag mais aussi ABP pour la liquidation judiciaire de l'association éponyme en raison d'une affaire de prud'hommes. On a appris de Philippe Argouarch qu'une clause des statuts de l'association stipulait que le site Internet était la seule propriété de son webmaster et créateur et non de l'association. Le site ABP a ainsi pu survivre miraculeusement au dépôt de bilan de l'association en 2007.
Aucune étude sur l'impact désastreux des décisions des cours prud'hommiales sur les PME, les associations culturelles et les start-up bretonnes, et d'une façon générale sur l'innovation et l'esprit d'entreprise en France, n'est disponible. Les jeunes structures victimes se chiffreraient par centaines en Bretagne. Une des disparitions les plus choquantes fut celle en 2006 de la maison d'édition AN HERE connue pour avoir vendu plus de 100 000 exemplaires de « Mémoires d'un paysan Bas-Breton ». A noter qu'une affaire de prud'hommes oppose le Conseil Culturel de Bretagne à l'un de ses anciens salariés.