EPR de Flamanville : en même temps que les militants de la réunification à Nantes, les anti-nucléaires ont rendez-vous place de la mairie à St Lô à 14h30 samedi 30 septembre. Des départs en car avec des arrêts dans les principales villes de Bretagne et de l'Ouest sont prévus. Pour réserver votre place, consulter www.can-ouest.org
La cuve du réacteur nucléaire EPR de Flamanville, était défectueuse avant même que le décret d'autorisation ne soit publié en 2007. Elle risque de se fissurer au premier choc thermique et d'entraîner une catastrophe.
AREVA, EDF, l'Autorité de Sûreté Nucléaire ont attendu avril 2015 pour le révéler, après que la cuve eut été installée dans le bâtiment-réacteur, d'où elle ne peut être ressortie. Le gouvernement doit donner sa décision en octobre 2017 pour la cuve.
Le coût de ce chantier a triplé pour dépasser les 10 milliards d'euros. Au lieu de mettre fin au désastre, le gouvernement de Mr Cazeneuve l'a prolongé de 3 ans en mars 2017. C'est pourquoi 3 recours et une plainte ont été déposés par les associations pour que la démocratie soit respectée, les falsifications sanctionnées et que cesse ce chantier à marche forcée.
Nos gouvernants tentent par un coup de poker de sauvegarder « la grandeur de la France nucléaire » et d'assurer à l'EPR un débouché sur la scène du commerce international. La fermeture de la vieille centrale de Fessenheim est maintenant conditionnée à la mise en service de l'EPR. Tout cela bien sûr, à n'importe quel prix : celui d'y sacrifier notre sécurité, notre santé, notre porte-monnaie, notre avenir. Aussi mobilisons-nous pour l'abandon de ce chantier désastreux.
*Voici le dernier communiqué de presse du Collectif anti-nucléaire Ouest qui vient nous parvenir ce 18 septembre 2017*
*Cuve du réacteur EPR : l'Autorité de Sûreté Nucléaire devant la justice à Paris le 10 octobre*