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- Point de vue -
Et si la crise en Bretagne était avant tout politique?
La réaction virulente des Bretons à la situation difficile qu'ils rencontrent aujourd'hui ne saurait surprendre. Certains aimeraient y voir l'expression épidermique d'une bande de réacs ancrés à leur roche granitique
Par Yvon Ollivier pour Yvon Ollivier le 9/11/13 16:26

La réaction virulente des Bretons à la situation difficile qu'ils rencontrent aujourd'hui ne saurait surprendre. Certains aimeraient y voir l'expression épidermique d'une bande de réacs ancrés à leur roche granitique et à jamais perdus pour la modernité. D'autres encore n'y voient qu'une manifestation éruptive de ce lancinant besoin d'Etat qui traverse toute la société française et que les largesses de celui-ci finiront bien par éteindre. Et si cette violence était l'expression d'un malaise plus profond, lié à un changement d'univers mental que j'ai nommé « désunion française » dans un essai récent ? Dans les esprits s'effondre le mythe de l'Etat protecteur et omnipotent, certain de relever tous les défis et confiant dans la capacité de la société française à assimiler toute la diversité humaine.

Ceux qui exigent le secours de l'Etat sentent confusément qu'il ne pourra plus rien faire pour eux, car il est lui-même confronté à son inadaptation structurelle à la mondialisation que le déficit de ses comptes publics lui rappelle sans relâche. Il n'a plus les moyens de répondre à toutes les suppliques, d'endormir toutes les blessures, ce qui génère un sentiment d'abandon peut-être même de désespoir. Et ce n'est pas l'Union européenne qui nous sortira d'affaire. Loin de susciter l'espoir, elle est devenue l'objet de toutes les rancoeurs.

Lorsque le mythe de l'Etat protecteur et égalitaire s'effondre au contact de la réalité, la société découvre ses fissures. On ne comprend plus le système reposant sur la domination outrancière de Paris en matière culturelle, économique et même au plan social tant l'inégalité des chances est patente. On ne voit plus dans les élites qui nous gouvernent qu'une coterie largement recrutée en région parisienne et toujours solidaire lorsqu'il s'agit de bénéficier des avantages du système. On ne comprend plus les décisions en provenance d'une centralité qui ignore à peu près tout des réalités locales. Comment pourrait-on se retrouver dans ce pouvoir qui ne nous connaît pas et ne veut rien savoir de nos exigences les plus fortes comme la sauvegarde de nos langues ou le respect de notre identité? Malgré tous les beaux discours légitimant, les Bretons rejettent l'inégalité des cultures et des territoires inhérente au système jacobin. Et au nom de quoi pourrait-on leur en faire le reproche ?

Au-delà de la conjoncture économique et des distorsions de concurrence, la vague de licenciements trouve son explication profonde dans un modèle politique et institutionnel inadapté. Les territoires qui gagnent dans la mondialisation disposent d'un pouvoir politique doté de moyens et de compétences juridiques et fiscales permettant la meilleure insertion dans une économie globalisée. Tout ce dont nous sommes privés en Bretagne où l'Etat n'a plus d'autre ambition que le maintien de l'ordre public. La région Bretagne, institution dérisoire dans ses moyens d'action, ne peut penser et adapter utilement son modèle de développement aux grandes mutations économiques, ni valoriser ses nombreux atouts. La source de nos maux tient dans l'absence d'autonomie et les Bretons qui se lèvent aujourd'hui ne demandent pas l'aumône mais un travail au pays et les leviers du développement pour pouvoir le conserver.

Loin de répondre à ce besoin d'émancipation maintes fois exprimé, l'Etat se montre incapable de se réformer comme en témoigne l'acte 3 de la décentralisation qui signe la mort de la régionalisation et créée une complexité supplémentaire avec la métropolisation riche de nouvelles fractures. Exit la réunification de la Bretagne qui n'a jamais été aussi loin tant est verrouillée la procédure de modification des limites territoriales. L'Etat n'entend pas les messages qui viennent du bas. Mais n'en est-il pas de même de nos grands élus locaux ? La crise actuelle illustre aussi une faillite du personnel politique breton qui a moins su faire évoluer le système jacobin que s'y complaire. Car enfin, il ne sert de vitupérer contre les ridicules moyens d'intervention dévolus à la région si l'on n'est pas capable d'exiger la loi différenciée qui, dans le cadre d'un statut particulier, nous permettra de développer notre territoire et de sauvegarder notre culture. Et à qui revient-il de montrer la voie si ce n'est à nos élus qui n'ont souvent rien compris à la révolte des bonnets rouges et se sont efforcé d'en suivre le cours ou de la contenir ? Je forme le v½u que la crise actuelle ait au moins le mérite de faire comprendre à tous qu'un territoire qui ne se prend pas en main est un territoire mort ou en voie de le devenir. L'autonomie est la situation normale pour les peuples comme pour les hommes. La tutelle ne l'est pas sauf à consentir à des formes de spoliation toujours plus brutales. L'autonomie d'une Bretagne réunifiée dans le cadre d'une citoyenneté française revivifiée est notre salut au sein d'une économie mondialisée où les peuples doivent être libres d'agir pour libérer la croissance et assurer le bien être de tous. C'est aussi le sens du message délivré par la nuée de drapeaux bretons qui flottaient à Quimper ce 2 novembre 2013. D'urgence, posons les questions du statut de la Bretagne et de la gouvernance! Il en va de l'unité française.

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Yvon OLLIVIER est juriste, auteur de l'ouvrage "la désunion française essai sur l'altérité au sein de la République" ed l'harmattan 2012 et membre de la coordination des juristes de Bretagne blog associé desunion-francaise.over-blog.com
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Vos 38 commentaires
Milena Krebs Le Samedi 9 novembre 2013 19:36
Les Bretons on toujours su aller contre les projets : Plogoff, les portiques brûlés, les tonnes de choux fleurs ou d'artichauts ... Mais que proposent-ils ? Ils savent détruire, mais savent-ils construire, bâtir ensemble, se mettre autour de la table. Les grands patrons bretons savent depuis une dizaine d'années que l'on va vers des licenciements massifs. Qu'ont-ils fait pour essayer un autre modèle ? Est-ce qu'un Christian Troadec charismatique va tout changer ? Faut-il encore et toujours attendre le salut d'un Etat autiste et paternaliste qui nie toute autonomie, qui a installé avec Pisani, Pétain et De Gaulle une Bretagne sous perfusion tant pour l'agriculture (arrachage des talus, des pommiers, installation d'une agriculture industrielle destructrice et mortifère), les quatre départements ou la dépendance énergétique avec le tout nucléaire. Il est temps que les femmes et les hommes de ce pays s'organisent, démocratiquement et ne laissent pas la parole aux grands patrons, qui sauront, quoi qu'ils arrivent tirer leurs marrons du feu. Et pas à Rennes, mais partout en Bretagne.
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Ed Du Le Samedi 9 novembre 2013 19:38
J'ai bien fait de foutre le camp en Suisse!!
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Ed Du Le Samedi 9 novembre 2013 20:01
C'est bon: autonomie de la Bretagne mais de l'unité française on s'en fout puisqu'elle n'existe pas, ou artificiellement.
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burban xavier Le Samedi 9 novembre 2013 21:09
Malaise Breizh !
Oui il est un malaise dans la société bretonne ," la révolte des Bonnets Rouges/ Ar Bonedou Ruz " atteste de la gravité du moment. "Les ménages sans emploi et les jeunes Bretons " sont sans illusions après plusieurs alternances politiques et en dépit des promesses des candidats , la réalité nous a dépassée , elle est violente et cruelle en Bretagne . La question est angoissante : Quel avenir pour demain et quel emploi pour chacun ???? Le pouvoir politique ne répond plus faute de solutions réelles aux problèmes posés ... La fracture territoriale est là ! 25 agglomérations dont Paris détiennent 80°/° du PNB français en 2012 , ces dernières connectées au réseau "de la Mondialisation" vont accroitre leur prépondérance économique et politique , la Métropolisation prévue en 2014 va densifier le phénomène , Mr Ayrault défend cette option et la plupart des élus également , chaque territoire veut sa Métropole / Nantes et Rennes ont obtenu ce statut , la région Bretagne à 4 départements "un nain financier" avec 1 milliard 300 d'euro est incapable de lutter face aux seules métropoles dont les pouvoirs seront étendus ....La fin de la région Bretagne est donc programmée .... Que deviendront les autres territoires absorbés par ces nouvelles unités ????
Le conflit actuel exprime "la fracture" économique et démographique entre Bretagne Occidentale( Brest, Morlaix, Guingamp, Lannion , St Brieuc, Carhaix, Quimper, Lorient et Vannes et la Bretagne Orientale Rennes , Nantes , ST Malo et ST Nazaire dotées des infrastructures politiques ,économiques et financières déterminantes pour le développement futur....
Le "Malaise Breizh" ne se confine pas aux seuls problématiques économiques et sociales .
Les Bretons disent en somme "Je me soucie de ma gamelle certes" mais " Paris nie mon identité bretonne , ma langue , ma culture et l'unité de la Bretagne composée de 5 départements bretons dont la Loire-Atlantique " !
La crise est aussi morale , la suffisance de MR LE FOLL et le mépris affiché sur les chaines de TV est flagrant , dédain parisien qui pourrait couter très cher lors des prochains scrutins !
Il faut "un statut particulier , des moyens financiers et un pouvoir régional réel" c'est vital pour la Bretagne qui doit "décider de son avenir " !
re zo re = trop c'est trop ! MALAISE BREIZH ! Tan b'an ti !
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alain dupuis Le Samedi 9 novembre 2013 22:32
Bien sûr que la réaction du peuple Breton est politique, mais au sens noble du terme. Vous êtes en train de vous réveiller d'un long cauchemar jacobin. Les provinces francaises valent bien mieux que d'être sous la domination de Paris. Osons un autre avenir, une autre route riche de nos valeurs communes et de nos différences entre toutes ces belles provinces francaises.
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mackinle Le Samedi 9 novembre 2013 23:49
Ce texte est une synthèse aveuglante de vérité à la face des obtus politicards centralisateurs qui devraient copier, recopier, transmettre et retransmettre cet article, que dis-je..! Cette leçon!
Ces dirigeants, ceux là même qui ne jurent que par le jacobinisme, c'est à dire une espèce de dictature se rapprochant du modèle chinois; ces élus locaux et (Etat)nationaux sont donc en train de récolter les fruits de leur incapacité crasse à se réformer profondément, c'est à dire à écouter, à faire preuve d’empathie, puis à servir les peuples de France. Oui, servir, car c'est le rôle de tout élu.
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Alwenn Le Dimanche 10 novembre 2013 01:06
Si je partage dans l'ensemble le propos, en revanche, la fin, sur "l'unité française", est pour moi en totale contradiction.
Promouvoir l'autonomie au nom de "l'unité française", personne ne peut y croire, ni ceux qui sont pour, ni ceux qui sont contre.
L'autonomie est une marche vers l'indépendance, on le voit en Catalogne et en Ecosse.
Il faut affirmer et réaffirmer le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes. Il faut faire reconnaître internationalement les Bretons comme un peuple. A Quimper on a vu un peuple politique, avec une conscience historique.
Rien ne viendra de l'Etat français. Continuer à supplier pour faire reconnaître des droits ne sert à rien, sinon à ce que paris nous rit au nez.
La solution aux "problèmes" de la Bretagne ne peut venir que de la Bretagne. C'est en Bretagne qu'il faut construire les solutions, la décolonisation doit se faire d'abord dans les têtes.
Pour cela il faut construire des outils intellectuels de décolonization.
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François DE RUGY Le Dimanche 10 novembre 2013 07:29
Je ne sais pas si l'autonomie de la Bretagne permettrait de mieux s'insérer dans la mondialisation, du point de vue économique, mais je suis sûr que le statu quo ne permettra pas de relever le défi de la transformation (écologique à mon humble avis) du "modèle économique" breton (modèle qui souffre et craque depuis plusieurs années en fait). Ce dont je suis sûr, c'est que ce n'est pas en repoussant les réformes (y compris institutionnelles) à plus tard que l'on sortira de la crise. C'est en accomplissant ces changements que l'on s'en sortira. Le comble, c'est que je suis persuadé qu'une Bretagne plus autonome serait la première à abandonner le projet d'aéroport de Notre-Dame des Landes ou à réaliser la... taxe poids-lourds !
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Lukaz Seznec Le Dimanche 10 novembre 2013 08:15
Si j'adhère en grande partie aux propos, limpides, à nuancer car certains capitaines d'entreprise, notamment ceux de la grnde distribution portent à mon sens une vraie responsabilité sur la situation actuelle, je ne saisis pas l'illustration. Merci de m'eclairer.
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Marcel Texier Le Dimanche 10 novembre 2013 09:00
Tout cela est bel et bon, mais il faut revenir à la cause initiale de tous nos malheurs: l'invasion française en 1487-1491, suivie d'une pseudo-union en 1532, prolongée par la mise au pas définitive de 1789.
Au départ, il y a donc un crime, conforté ensuite par d'autres crimes. Il n'y a pas prescription. Il faut réparer ce qui peut l'être et la privation de souveraineté ne peut être réparée que par la restitution de cette souveraineté.
L'unité française est un leurre. Dans la même logique, pourquoi ne pas demander à l'Estonie, la Lettonie et la Lituanie de sacrifier leur souveraineté sur l'autel de l'unité russe ?
Tout ce qui précède étant admis, et il faut bien l'admettre, sauf à se cacher derrière son petit doigt, on peut commencer à discuter, et alors la coopération la plus étroite et même la plus amicale devient possible. Mais, parler d'autonomie, c'est déjà concéder aux Français le droit de légiférer sur le territoire breton et leur demander humblement de nous laisser un peu de liberté. D'abord, les siècles nous ont appris que, de la part des Français le refus est total, et ensuite, c'est un aveu de faiblesse et c'est ressenti comme une fourberie. En revanche, l'affirmation sereine mais inébranlable de notre souveraineté aboutira inéluctablement tôt ou tard, grâce à la sympathie dont jouit la Bretagne dans la communauté internationale, à sa pleine réalisation. Le reste, c'est du baratin.
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SPERED DIEUB Le Dimanche 10 novembre 2013 11:16
On pourrait aussi avoir un autre point de vue de l'histoire dans le sens ou elle nous permet de tirer les leçons des drames du passé pour ne pas recommencer les mêmes erreurs
Maintenant imaginons que la Bretagne n'aurait jamais été indépendante est ce pour cela qu'elle n'aurait pas vocation à le devenir du moins autonome ??? ,tout comme exemple parmi d'autres , les colonies américaines n'avaient pas d'histoire nationale
Notre positionnement géographique l'évolution de la géopolitique en Europe ,nos intérêts économiques de part la valorisation de notre potentiel maritime comparé à celui de la France qui est davantage continental même s'il ne l'est pas uniquement non plus
Rappeler une imposture historique qui était loin d'être unique en son temps est élément positif mais s'en tenir uniquement est un piège d'autant que cet argument à lui seul n'est pas forcément efficace pour convaincre une population dont la matière historique n'est pas son premier souci surtout en ce moment ...
Et si une cour de justice internationale déclare demain matin la Bretagne indépendante par rapport à cette véritable imposture qu'est que l'on fait de cette indépendance ??? alors que les bretons n'y sont pas préparés ,la Normandie pourrait aussi la revendiquer sur les mêmes principes
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eugène le tollec Le Dimanche 10 novembre 2013 11:26
M.François De RUGY...mais réfléchissez un peu et je ne parle qu'avec du bon sens.
QUI PEUT MIEUX QUE SOI MÊME se manager,la Bretagne comme les autres régions ont cette capacité...d'où un concept de fédéralisme,une propre gestion financière à partir d'un financement réel et non octroyé comme actuellement permettrait un nouveau bond "en avant".
Monsieur écoutez le peuple(en particulier breton).
Effectivement les bruissements,le souffle qui enfle peut devenir un départ de feu propice à tous les débordements .salutations
Elt
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Cap2006 Le Dimanche 10 novembre 2013 11:41
Vouloir plus d'autonomie, c'est commencer par sortir d'une économie sous perfusion de subventions en tout genre...
l'approche ecologique me semble surement la meilleure manière de se réapproprier un territoire expurgé des pollutions de l'agriculture intensive à destination d l'exportation.
Il faudra commencer par l'autonomie énergétique, loin d'être à la hauteur des besoins.
La dispersion de l'habitat est un vrai frein... autant que l'éloignement de nos clients... c'est aussi un cadre de vie merveilleux... il faudra choisir.
PS : Nantes fait il parti de la Bretagne d'aujourd'hui... ?
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Yann LeBleiz Le Dimanche 10 novembre 2013 12:41
@ François DE RUGY
"Modèle économique breton" :
Vous le savez bien, le "modèle économique breton" est avant tout "Parisien". Actuellement, la Bretagne (découpée en 2) n'a aucune liberté démocratique pour prendre des décisions économiques majeures par elle-même.
Taxes et Ecotaxe :
Le problème, et là aussi vous le savez, n'est pas l'Ecotaxe en elle-même.
Oui, il est fort à parier que les bretons retrouvant leur légitimité fiscale mettrait en place l'Ecotaxe (mais cela serait une décision bretonne conformément à la légalité bafouée par Paris).
Il est fort à parier également, que les bretons retrouvant leur légitimité fiscale refuserait le système d'écrasement (à la mode de France) et laisserait aux entreprises la liberté d'investir.
De même, le Gouvernement Breton (nous devons retrouver notre Parlement) pourrait enfin investir les recettes de ses impôts dans des projets de transport constructifs pour son économie : cohérence du réseau ferroviaire breton, axe routier nord-sud (de Nantes/Vannes vers Lannion/St-Brieuc), transport maritime vers l'Europe par cabotage.
L'Ecotaxe (dans sa version française) n'est que la goute d'eau d'un vase déjà trop plein!
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eugène le tollec Le Dimanche 10 novembre 2013 14:34
Cap 2006
Non,vous ne comprenez pas,l'ecologie n'est pas une solution de gouvernance,c'est simplement un axe de réflexion dont les éléments doivent être ajoutés dans la decision d'un état(breton compris),certains écolos doivent l'intégrer.
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Eric Le Lundi 11 novembre 2013 11:30
Cumul des mandats, multiplication des niveaux de compétences ... La Bretagne est champion toutes catégories des vice présidences, inter municipalité et autres boîtes à fromages. Les coûts sont exorbitants, les résultats ... ne sont ni l identité ni le profit de circuits courts à valeur ajoutée
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PIERRE CAMARET Le Lundi 11 novembre 2013 12:56
Mais on aime cela en Bretagne ..... le pouvoir ( meme tout petit , tout petit ) ai vecu 2 ans en Bretagne a la Retraite , avant de repartir . Mentalite de "petit chef " quartier maître chef reengage ( comme nous disions dans la Marine ) .
Je suis profondement contre cela . Un vrai Chef est discret par nature , sa personnalite s'impose....... nul besoin de dire : Moi , President ( desole je m'egare ).
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schwank morvan Le Lundi 11 novembre 2013 12:58
vos crypto machins sont difficilement dechiffrables et le texte que j'ai écrit a dosparu pour une mauvaise restitution. Pouvez vous le récupérer ? Mersi bras.
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G Kerouanton Le Lundi 11 novembre 2013 16:07
C'est une erreur lourde de parler "d'autonomie", car c'est un mot piégé : ce mot a tellement été assimilé à toutes sortes d'attitudes négatives pendant la guerre, que c'est un "mot perdant" à tous les coups : les oreilles se bouchent et les gens fuient en entendant ce mot .
J'ai testé pendant 40 ans (eh oui!) ce qui pouvait passer. Hé bien c'est ceci:
IL NOUS FAUT UN GOUVERNEMENT REGIONAL,COMME EN ECOSSE. AVEC PRELEVEMENT DE L'IMPOT. ON PRELEVE L'IMPOT, ON REVERSE UN PARTIE A PARIS, ET ON GERE TOUT . UN EXEMPLE : L'EUROPE VERSE DES SUBVENTIONS A TOUTES LES AGRICULTURES EXISTANT EN EUROPE, LES SUBVENTIONS QUI NOUS REVIENNENT SONT VERSEES A PARIS , QUI LES REVERSE ...AUX CEREALIERS DU BASSIN PARISIEN!C'EST DU VOL!
Voilà un discours qui passe très bien, car il n'y a pas de calcul derrière ce discours: on prélève l'impôt , et on est responsable devant les électeurs de ce qu'on fait. On n'a plus à aller pleurnicher à Paris pour quelques subventions minables. On est responsable de tout , de la réussite comme de l'échec!...
Le moment est venu de faire passer cette proposition, les gens attendent des solutions sérieuses de ce genre. Et ils écoutent! ...
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PIERRE CAMARET Le Lundi 11 novembre 2013 18:47
G.KEROUANTON . Mais c'est parfait .... mais a quels decideurs , allez vous faire passer le message ... et faire aboutir vos(nos) idees
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eugène le tollec Le Lundi 11 novembre 2013 19:30
G.Kerouanton
La seule voie est le fédéralisme.
Il faut que la république devienne fédérale ce serait une base pour bien basculer dans l'Europe.
Une autonomie se réfléchit dans le mécanisme.
Elt
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Burban Xavier Le Lundi 11 novembre 2013 21:27
Malaise Breizh !
Je réagis au texte de Mr de RUGY . Regardez de façon lucide la paupérisation de la Bretagne Occidentale , et singulièrement celle des zones rurales GAD , DOUX , Marine Arvest sont singulières à ce titre , salaires très bas ,"sous qualification " , et des "travailleurs" qui donnent à leur entreprise respective sans compter.
Ce qui est nouveau en Bretagne , c'est que ce conflit économique et sociale est transverse et échappe aux acteurs institutionnels classiques et que ceux-ci sont désorientés par la "solidarité des Breton(ne)s qui jaugent enfin "les programmatiques politiques " comme éloignées du concret , "du quotidien ", des factures , des impots, des taxes ...à payer ! Allez-vous entendre que nombre d'entre-nous vit à 20 ou 30 euro pret pour conclure une fin de mois ! Quelque soit sa profession , paysan , ouvrier , employé , artisan , commerçant .....!
1 milliard d'euro annoncés pour "le pacte d'avenir breton" tout compris ,+ de 3 milliards pour la seule " Métropole de Marseille " déclaration de Mr Jean Marc Ayrault , zélateur des métropoles et des méga projets nanto-nantais . Quel dédain à l'égard des Breton(ne)s .....!
Ce " pacte d'avenir " comportera t-il un volet culturel ou la langue bretonne sera officialisée dans les 5 départements bretons ????
Des promesses sont formulées depuis 1981 par le PS et ses alliés , beaucoup d'entre-nous ont répondu présent aux élections sur ces sujets "langue bretonne et réunification de la Bretagne" .
Désormais , je ne vous crois plus comme nombre de Breton(ne)s et ne vous accorde aucun crédit car vous etes nos débiteurs depuis des décennies à cet égard! Paris est lointain de nos préoccupations en Bretagne !
Seule l'émancipation nous permettra d'etre nous-memes et de nous réaliser ! Nous devons cultiver notre Espoir ! Liberté pour la Bretagne ! Re zo re !
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PIERRE CAMARET Le Mardi 12 novembre 2013 01:39
NOus sommes tous d'accord.
Question : comment et quand , montons nous la prochaine marche ??? .
Un fait souligne : Le Gouvernement francais en place est incompetent et a peur .Ce qui peut etre dangereux et que je n'aime pas cela.
Un gouvernement intelligent et courageux , entreprendait immediatement des reformes , pour s'adapter a la situation domestique , europenne et mondiale, nouvelle . Il n'en est rien : on nous abreuve de slogans ecules et qui pour moi ne SIGNIFIENT RIEN : Une et Indivisible , les Valeurs Republicaines ?? etc.....
Une autre , Une Autre ....
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PIERRE CAMARET Le Mardi 12 novembre 2013 05:47
Un nouvel organisme aurait ete cree CESEB ( ou quelque chose d 'equivalent ) la Loire Atlantique a - t elle des representants pour participer aux negociations concernant la Bretagne :Pacte pour l'Avenir . Sinon , cela est une grave erreur , que les jacobins vont bien entendu exploiter . Ce Collectif : Vivre , Decider , Travailler ua Pays eut du EXIGER la representation de la LA , dans leur collectif lors des negociations . Pas de LA , pas de Reunion/negociations .
Ou en sommes nous ???
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Burban xavier Le Mardi 12 novembre 2013 21:21
Malaise Breizh !
Les jeunes Breton(ne)s pourtant qualifiés sont hélas le "meileur produit d'exportation " de la région Bretagne vers Paris principalement , la crise accentue ce phénomène depuis 2008 .
Le problème de la Loire-Atlantique est réel sur le plan administratif, culturel et d'accès à l'information comme en B4 .
Comment les élus peuvent-ils etre fiers de sièger dans une institution régionale les pays de la Loire dont le seul nom évoque le régime de Vichy ???
Oui , nous avons des motifs de nous rebeller face à un pouvoir parisien qui s'auto-entretient dans le seul but de maintenir un système politique centraliste !
La liberté c'est ce qui vaut d'etre vécue !
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Burban Xavier Le Mercredi 13 novembre 2013 21:01
Malaise Breizh !
Je lance un appel à ceux qui veulent "la réunification de la Bretagne / Breizh unvan ! " Organisons-nous et rejoignons l'association Bretagne Réunie , il existe des Comités locaux dans toute la Bretagne et à Paris . Soyons concrets et unis ! Fabriquons ensemble l'unité de la Bretagne ! Faisons de cette revendication un point dur " du pacte d'avenir promis à la Bretagne " . Rien sans lutte ! 44 = BZH doit etre un cap !
Osons la Bretagne !
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PIERRE CAMARET Le Jeudi 14 novembre 2013 07:36
J'ai l'impression que les jacobins vont essayer de faire glisser les revendications bretonnes , uniquement sur le plan revendications :salariales , maintien de l'emploi , meilleures conditions de travail etc... La c'est terrain qu'ils connaissent et qu'ils maitrisent avec la complicite des Syndicats et de quelques partis Bretons infeodes aux Partis Francais , noyant ainsi les revendications pour changements politiques au milieu des revendications classiques .
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eugène le tollec Le Samedi 23 novembre 2013 10:24
M. Yvon Oliviers
Depuis la révolution la France est façonnée par les théories issues de Paris et par une philosophie socialisee qui ronge tous les rouages de son administration,même des théories "dites de droites ou centristes"ne peuvent avoir droit de cité.
Le summum de tout ça a été le XIXe et cette troisième république qui elle a fini le malheur des peuples.
Nous sommes encore dans les déviances sociolo-communistes issues ces prises de pouvoir sur les peuples.
Je dis et répète,notre révolution est un ratage de notre histoire devant l'humanité.
Les résultats d'aujourd'hui montrent bien que l'application ne sait pas évoluer,la France est incapable de trouver des solutions hors centralisme,elle n'est pas capable d'examiner d'autres théories de gouvernance.
Un Ramassis d'incompétences s'autogenere dans les sphères de decision.
Vous parlez de désunion française,c'est bien la démonstration de ce ratage d'État et non de celui des peuples.
Monsieur,je vomis toutes ces gouvernances qui tuent les peuples.
Avons-nous un état démocratique?
AVONS NOUS UN ÉTAT HUMANISTE?
Est-ce celà la délégation d'un peuple à une entité en charge de management...de gouvernance!!!
Sommes nous devenus des esclaves "libres"?
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Paul Chérel Le Mercredi 27 novembre 2013 10:38
Il est un fait que le dernier paragrqaphe de l’article est un leurre comme le dénoncent cetains commentaires. Il ne faut surtout pas demander une (ou de) l’autonomie à un Etat dirigiste et sclérosé comme la France. Il faut la mettre en place sans demander la permission. Première étape : aux électeurs de balayer toute l’équipe en place en règion ; régions que je devrais même mettre au pluriel car l’exemple breton pourra, devra, petit à petit, être suivi par d’autres et d’ores et déjà, on en connaît plusieurs un peu plus “audacieux” que ce CR B4 parigophile. Il faut le remplacer à la première occasion par des personnes mettant les préoccupations BRETAGNE en tout premier rang. Comment procéder ? Très simple, la Bretagne, son CR, ne signe plus aucun plan Etat-région; aucun Pacte d’avenir élaboré à Paris. Son B16 qui n’est même pas capable de faire un compte rendu de ses réunions et de prendre une quelconque décision ne sert à rien. Le fait même d’être réuni à la Préfecture lui ôte toute validité. Au CR B4 rénové, d’inviter les CG des 17 départements (L.A. comprise donc) et d”élaborer une charte commune, politique, économique, culturelle et sociale et la mettre en place aux yeux et à la barbe d’un pouvoir central de plus en plus illégitime. La balle changera alors de camp. Le reste c’est du pipi de chat. Paul Chérel
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PIERRE CAMARET Le Mercredi 27 novembre 2013 11:43
Divide to Rule : C'est anglais , mais les francais connaissent la Recette .
Que va t -il sortir de ce 30 /11 That is the question .
- 1ere Option. On finit la Manifestation , on va au Bistro , on reenroule les drapeaux . Kenavo a la prochaine fois les gars .
- 2 eme option . On constitue un Comite ( de Salut Public ) Redaction d'un cahier de doleances ( tres ancien Regime ).Ce Cahier est porte a l'Autorite Francaise ( Prefet de Region , je crois ).
- 3 eme option .Le Reste de la Bretagne s'embrase avec des manifestations similiares ... partout en B5 .
Attention . Mes amis Il y a la Bretagne , il y a la France et il y a les .... autres .
Se couper unilateraliement de la France , n'est pas possible .... les approvisionnements pour tenir 2 mois ????? les echeances .L'opposition interne ( Syndicats , Front Antifaciste etc... ). Pour le reste du monde , c'est un probleme interieur francais .Ils ne tiennent pas a s'en meler .
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eugène le tollec Le Mercredi 27 novembre 2013 11:54
Paul,entièrement d'accord.
Mais comme je l'écris,CARHAIX doit présenter un point d'initiation du MESSAGE de haut niveau (et je répète hors des messages républicains et centralisés actuels).
La Bretagne doit être ni de droite ni de gauche,elle doit être dans un humanisme "breton".
L'essence de son existence ne peut plus faire référence aux idées révolutionnaires,la pensée bretonne est aussi belle sur la pensée "d'État central".
La contestation bretonne doit se généraliser( je l'ai dit,révolution de "velours ").
Actuellement,je n'ai prussien à attendre Denis politiciens bretons(députés compris)
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eugène le tollec Le Mercredi 27 novembre 2013 12:25
Lire ," je n'ai plus rien à attendre de nos politiciens"(il faut que je surveille cette écriture,frappe rapide..)
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eugène le tollec Le Mercredi 27 novembre 2013 12:51
Pierre
Le cahier de doléances doit être porté au conseil régional ,c'est la seul entité nous représentant,(des députés il n'y a rien a attendre),puis le CR présente ces revendications au préfet de région(légalité oblige).
J'attends beaucoup de choses de Carhaix,même le coup de cidre final,le bonnet rouge coincé sur les oreilles et le pavillon bien ferlé.
J'attendais aussi une tache se répandant puisque nous avons ras le bol général.
NOUS NE SOMMES PAS UN PRODUIT D'esclavage!
Le réveil breton doit être le réveil français.
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eugène le tollec Le Mercredi 27 novembre 2013 14:12
J'ai fait un correctif,
...je n'ai plus rien à attendre de nos politiciens....
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Run Le Mercredi 27 novembre 2013 14:14
Dans un Etat centralisé comme la France, on ne peut pas poser la question de l'autonomie de la Bretagne sans poser plus globalement la question des anciens pays en général. Si la Bretagne est seule, rien ne bougera, il faut une coordination au niveau de toutes les régions revendiquant l’autonomie (Corse, Pays Basque, Savoie,…). L’Etat central peut « mater » une région, à plusieurs, cela devient plus difficile.
@ Burban Xavier
« Comment les élus peuvent-ils etre fiers de sièger dans une institution régionale les pays de la Loire dont le seul nom évoque le régime de Vichy ??? »
Commentaire des plus comique sachant que la région nommée « Pays de a Loire » n’existait pas sous Vichy mais une « Région d’Angers » n’ayant pas les même frontières (avec 37 et sans 85), ni la même capitale. Le nom « Pays de la Loire » ne peut donc pas évoque le régime de Vichy (Nom et région crée en 1972). CQFD
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eugène le tollec Le Mercredi 27 novembre 2013 18:54
Bien sur,la Bretagne pour obtenir ce qu'elle demande doit être épaulée par un mouvement plus général,en France.
Je l'ai déjà dit à BR sur un rapprochement avec les occitans -les normands - les Basques - les alsaciens -les corses ,cela permettrait de dégager des convergences vers des autonomies,des profils régaliens et de subsidiarité....et surtout vers des doléances communes.
Mais ce mouvement qui s'installe montre la force du mental breton.
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eugène le tollec Le Samedi 30 novembre 2013 10:56
@ De RUGY
Monsieur ,vous êtes ,sans doute d'un niveau de compréhension supérieur..vous êtes député
Soit,donc réfléchissez à cette phrase
"Qui peut mieux que soi même se gérer".
Un pays ,un espace serein,une région qui a la liberté de son devenir par ses capacités ses financements et la réussite de ses prospectives peut arriver au sommet de ses intégrations dans un environnement mondial / européen.
Monsieur ,il faut arrêter de prendre les bretons et les gens pour des cons,notre peuple n'est que conquis,nous ne sommes pas des asservis d'État ou de république.
Monsieur ,je suis fier de mon peuple,fier de mes origines
Monsieur la seule chose que je demande à la couche que nous mettons au pouvoir,c'est de prendre en considération cela.
Monsieur la France est peut être UNE,mais elle n'est qu'une somme d'entités premières et chaque entité doit avoir le droit de se gérer,la liberté ne s'octroie pas!
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eugène le tollec Le Vendredi 6 décembre 2013 18:51
Toutes les discussions et commentaires mécontents revenir à une chose.
Nous n'aurons gain de cause qu'en employant les arguments républicains
1- Le vote
Vider la Bretagne de tous les partis nationaux,en votant que sensibilité bretonne,,
2- au niveau députés et senateurs ,création d'un groupe. "Assemblée" et d'un groupe "sénat",systématiquement. En "opposition" et ne votant que pour le bien commun .
Donc quelque soit la gouvernance ,l'exécutif aura toujours une épée de Damocles.
Ce biais d'une opposition d'un groupe est pour nous primordial,actuellement nous n'avons qu'une couche de députés/ sénateurs d'obédience socialiste- vert-communiste uw
ou de droite et assimilé,Où est la Bretagne la dedans.
Nos élus bretons ,que pourrait faire l'état contre ces gens,puisqu'ils seront dans la légalité de la république.
3- Prendre l'optique de ne plus passer par les préfets
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