Communiqué du 1er juillet 2017
Visite « probable » d’Emmanuel Macron à l’Ile Longue le 4 juillet :
entêtement dans la doctrine nucléaire ?
Chef des Armées Emmanuel Macron, Président de la République et initiateur de LRM « La république en marche » affirme sa volonté d’un monde nouveau.
Et pourtant sa venue probable le mardi 4 juillet 2017 sur la base de l’Ile Longue, comme l’ont fait des prédécesseurs à l’Elysée Messieurs Chirac et Sarkozy, réaffirmera l’entêtement aveugle, répété, dangereux et inutile dans la dissuasion nucléaire française. Cet entêtement ne fait qu’exacerber les tensions et accroître notre vulnérabilité avec les multiples installations nucléaires qui sont des cibles potentielles pour tout « terroriste » ne supportant plus l’arrogance de l’Etat français et ses pratiques coloniales voire mafieuses.
Et pourtant cette venue ne nous fera pas oublier :
· le coût de cette dissuasion nucléaire et l’augmentation de son
budget qui passera de 3,5 milliards annuels à 6 milliards d’ici 2020
· le stockage dans la presqu’île de Crozon de 380 bombes nucléaires en vue de leur embarquement dans l’un de nos SNLE (Sous-marin Nucléaire Lanceur d’Engins)
· les liens entre l’énergie nucléaire civile et militaire
· la ratification du Traité de Non Prolifération Nucléaire et sa
violation par la France qui continue à développer son arsenal nucléaire.
Lors de la conférence qui se tient actuellement à New York jusqu’au 7
juillet pour négocier un Traité d’interdiction des armes nucléaires, la
France propose un « droit de retrait » dans le cas de circonstances
exceptionnelles et indique par là qu’elle poursuivra sa politique de
dissuasion nucléaire.
La Fédération Anti-Nucléaire de Bretagne en ce qui concerne le nucléaire
militaire demande :
· l’arrêt immédiat de l’exploitation de l’énergie nucléaire dans le
Domaine de la Défense tant pour l’armement que pour la propulsion
· l’arrêt des programmes de recherche et de développement de
technologie nucléaire militaire.
La Fédération Anti-nucléaire Bretagne a été constituée le 27 octobre 2012 à Pontivy. Elle a pour but de structurer et d’amplifier l’action régionale du mouvement antinucléaire breton, et d’agir pour l’arrêt immédiat du nucléaire.