Cet essai, sous-titré Manifeste pour une mutation institutionnelle, n'est pas promis à un large assentiment, tant il paraîtra un peu trop intégré au système politique français à ceux qui critiquent celui-ci
Par Christian Rogel pour ABP le 12/09/14 17:31
Cet essai, sous-titré Manifeste pour une mutation institutionnelle n'est pas promis à un large assentiment, tant il paraîtra un peu trop intégré au système politique français à ceux qui critiquent celui-ci et trop «révolutionnaire » pour les partisans d'un «État fort » et ils sont nombreux, surtout dans la gauche socialiste et communiste. Ce qui provoque l'intérêt est que son auteur est un Brestois, député socialiste de Quimper, professeur de droit public, président de la Commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République qui semble avoir « viré sa cuti » et commencé à mesurer dans quelle impasse les centralistes (ou Jacobins, qu'importe la désignation) amènent la France.« Défions-nous des solutions toutes faites... qui seraient nourries de la culture bonapartiste toujours si prégnante... (il faut s'affranchir) des vieux schémas colbertistes qui perpétuent le mythe du jardin à la française (et promouvoir) une organisation territoriale à la carte. »
Jean-Jacques Urvoas fait le tour des arguments de ceux qui s'opposent à toute évolution institutionnelle en faisant miroiter un acte 3 de la décentralisation, qui est devenue le cache-sexe d'une opiniâtre recentralisation (arguments entendus : ce n'est pas le moment, c'est mineur par rapport à l'économique et au social, la Bretagne n'a pas la taille critique). Il critique le fait qu'on ait retiré toute ressource propre importante aux régions (sans dire que c'est Jospin qui l'a initié) et n'indique pas que c'est par les contrats de plan État-Région (CPER) que Paris impose aux territoires dominés que leur argent soit dépensé selon ses désirs. Finalement, il estime que l'esprit de la décentralisation initié en 1981 s'est enlisé dans les jeux de pouvoir, aussi bien étatiques que locaux.
Jean-Jacques Urvoas essaie de prendre au mot Hollande et Valls qui ont affirmé vouloir réformer l'armature territoriale de la France, mais, il exprime des doutes sur « le processus en faux-semblant » qui permettrait de modifier les limites des régions après les fusions projetées, car, c'est « demander à une dinde de se prononcer pour le repas du réveillon ». Il affirme que la Bretagne ne peut être forte que « par un territoire restauré dans son intégrité » et que «l'identité bretonne des habitants de (Loire-Atlantique, n'a pas souffert de contestation pendant 1000 ans) », mais, plus loin, il précise qu' « il vaut mieux une Bretagne tronquée que pas de Bretagne du tout… », mais, que « La Loire-Atlantique redeviendra bretonne, si ce n'est demain, ce sera après-demain. ».
Il veut donc promouvoir un projet d' « Assemblée de Bretagne » qu'il justifie par rapport au « caractère unique de la Bretagne », comme péninsule ouverte sur le large, susceptible d'avoir un grand port de taille européenne, ce dont ne dispose pas la Région d'Île-de-France. Bien qu'il examine les raisons des échecs des référendums qui tendaient à instituer une collectivité territoriale uniques (Alsace, 2013) ou donner plus de pouvoir à une collectivité régionale existante (Corse, 2003), il ne veut pas proposer de modèle plus ou moins fédéral, voulant dépasser le débat entre Jacobins uniformisateurs et Girondins « fédéralistes ». L'Assemblée de Bretagne doit avoir une dynamique propre qui ne se résume pas à la fusion des institutions existantes, mais qui inclurait la création de conseils de territoire dans les 26 « pays », mettant en oeuvre les politiques régionales, éventuellement les adaptant par délégation pour éviter l'uniformité française. La réforme doit être portée dans l'enthousiasme et, surtout, être inspirée par « l'esprit du Célib " et, particulièrement, de sa commission parlementaire où les clivages partisans étaient mis de côté en prenant, souvent, des décisions à l'unanimité.
Il affirme que «La collectivité unique doit voir le jour, parce que la cohérence de la Bretagne est clairement régionale. », avec une identité , ni raciste, ni « national-populiste », ni hostile aux étrangers (il indique qu'un sondage TMO de décembre 2013 a montré que 60% des habitants de Bretagne estiment qu'on peut être Breton et musulman, alors qu'une question sur l'alliage Français et musulman ne recueille que 37% en France). « Loin d'induire… à la xénophobie, le sentiment d'appartenance breton se traduit, tout au contraire, par une patente inclination à la xénophilie ». Il en conclut que : « Construire une Assemblée de Bretagne, c'est donc l'ivresse d'une audace : celle qui conduit à renverser un ordre établi séculaire pour libérer les énergies et stimuler la créativité. C'est, en fait, renouer avec la philosophie de la réforme de 1982 (sic) ».
Ce petit livre est à conseiller indépendamment de ce qu'on peut penser des options de l'auteur, car, il reprend, de manière claire, beaucoup de débats politiques et juridiques à l'intérieur et à l'extérieur de la Bretagne et, en le publiant, les Éditions Dialogues, basées à Brest, ont fait une oeuvre très utile, d'autant que l'affaire de la réforme territoriale est loin d'être close et peut même être contre-productive pour ses promoteurs. Jean-Jacques Urvoas qui a proclamé, ailleurs, être un militant discipliné qui votera sur la carte territoriale « comme le parti socialiste breton (?) » s'est engagé, sans doute, de manière sincère, sur des principes, mais, non sans parachute.
Christian Rogel
Jean-Jacques Urvoas, Pour l'Assemblée de Bretagne : Manifeste pour une mutation institutionnelle, Brest, Éditions Dialogues, 2014. ISBN978-2-918135-94-4. 13 euros.
Alan PRYTGWENN Le Vendredi 12 septembre 2014 18:20
M. URVOAS est un des piliers du système jacobin, socialiste de surcroit...deux organisations qui ont ruiné la Bretagne....
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An Floc'h Le Vendredi 12 septembre 2014 18:38
Cette idée d'Assemblée de Bretagne, qui n'existerait qu'en Bretagne, sans que ça n'ait d'effet sur la France, ça fait petit malin qui cherche à se placer au-dessus de la mêlée. Ya "autonomie" là-dedans ? Pour écrire autre chose "ce n'est pas vraiment de l'autonomie blabla" Non parce que ça a quand même l'air de s'en rapprocher. Alors pourquoi ne pas appeler un chat, un chat ? Vraiment des circonvolutions polies, voire pathétiques. Mais j'y jetterais un oeil, tout ne peut pas être mauvais. Et si le vent tourne, un Urvoas serait un allié précieux. @Alan PRYTGWENN Parce que la droite n'est pas jacobine et n'a pas ruiné la Bretagne ? C'est pourtant bien la droite qui a séparé le 44 et créé les PdL. (et qu'on ne vienne pas me sortir le nom de ce député socialiste qui a le premier acté le mouvement d'une séparation du 44... face à la vie et l'oeuvre d'Olivier Guichard, c'est un détail) PS: je déteste le PS (hihi)
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yanneutch Le Vendredi 12 septembre 2014 20:37
Tout cela semble juste. Evidemment ce n'est pas la révolution, la dévolution, l'autonomie ou l'indépendance, mais c'est effectivement dans l'esprit du CELIB. Et tenir des propos célibiens aujourd'hui, quand on est au PS, c'est quasiment faire preuve d'insoumission...
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SPERED DIEUB Le Vendredi 12 septembre 2014 21:02
Ar Floc'h Ha du ganeoc'h kant dre gant Da beb mare eo mat lavaret ar gwirione se. Guichard re gwuir eo goasac'h evit Ayrault
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Reun Allain Le Vendredi 12 septembre 2014 23:29
Cette proposition est très controversée non pas pour elle-même mais sans doute plus pour la méfiance face à une classe politique coutumière de coups tordus et de promesses jamais tenues. Sur le fond des choses, cette idée d'Assemblé de Bretagne est plutôt adroite pour contourner un obstacle pourvu que le projet soit mené par des gens sincères capables d'arracher de véritables pouvoirs pour cette assemblée. Qu'on appelle ça « Assemblée de Bretagne » pour ne pas effrayer le jacobin pourquoi pas mais à condition que la primauté du pouvoir politique soit du ressort de cette assemblée et non pas des pseudo régions résultant des fameuses fusions des anciennes circonscriptions. Je ne sais pas si l'ouvrage indique comme seraient élus les membres de cette assemblée et pour quels pouvoirs. En fait tout est dans le statut de l'Assemblée, si ces pouvoirs se limitent à quelques décisions symboliques cela n'a aucun intérêt. Si au contraire c'est elle qui détient les cordons de la bourse des cinq départements historique et qu'elle à tous pouvoirs de voter le montant de sa contribution aux travaux d'infrastructure sur un ensemble plus vaste pourquoi pas. Il ne faudrait pas se faire empapaouter par un statut de vassalité à la pseudo structure technocratique inventée ce fameux soir sur un coin de bureau.
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Alwenn Le Samedi 13 septembre 2014 01:12
L'Assemblée d'Urvoas vise à remplacer ... le Conseil Régionale + les Conseils généraux B4 ou mieux B5 ou B4 puis B5. Il posèdera donc l'ensemble de budget région + départements. L'un de ses rôles est d'empêcher la fusion, car en supprimant les départements et en les remplaçant par les pays, elle empêche la fusion avec des départements comme la Vendée ou la Mayenne qui n'ont pas envie de disparaître. Par contre, pas de problème avec la Loire-Atlantique. C'est en soi une révolution ! Et c'est un pas dans le bon sens. Les jacobins du ps breton, en particulier les départementaliste et les maires des grandes villes sont farochement contre. Donc ...
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Léon-Paul Creton Le Samedi 13 septembre 2014 21:36
L"Assemblée "Urvoaz", à la base, ne présenterait aucun intérêt si l'on ne modifiait pas le mode de scrutin. Et d'ailleurs y aurait-il seulement un scrutin quelconque pour choisir les membres de cette "assemblée qui me semble carotte"??? Ou plutôt un collage de plusieurs "trucs d'élus" imposé de façon doucement autoritaire à la mode de Paris? Une Assemblée de Bretagne qui serait le rassemblement des mêmes gens qui depuis plus de mille et mille lunes, ½uvrent et collaborent par action déterminées et violentes, par omission, ou laxisme et lâcheté contre les intérêts de notre nation...À quel "Breton" cela paraîtrait concevable de reconduire ou que soit reconduit ces mêmes légions de perdants (pour être poli)? Urvoaz semble donc avoir oublié l'essentiel, et fait miroiter aux alouettes un mirage aux contours brouillés et imprécis! À quoi joue Urvoaz? Et d'autres,…
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Alan PRYTGWENN Le Dimanche 14 septembre 2014 08:46
@ AN FLOC'H- Reportez-vous à mes précédents commentaires sur ce site. Je ne pense pas être un grand soutien de la droite française même si, de manière générale, je suis profondément hostile au socialo-communisme inefficace sur le plan économique et tendant à la dictature. " Les socialistes aiment tellement les pauvres qu'ils en créent des milliers d'autres dès qu'ils sont au pouvoir !" -Winston CHURCHILL- Mon commentaire ne visait que M. URVOAZ et les circonstances dans lesquelles nous sommes actuellement. Par ailleurs, la droite française n'a rien d'une droite à la germanique ou à l'anglo-saxonne. Elle n'a rien de libérale (au sens anglo-saxon du terme). Elle est effectivement, comme la gauche, étatiste et ferme soutien du modèle français qui prône le gouvernement des fonctionnaires et l'organisation de l'assistanat clientéliste en vue de juguler les libertés. C'est la cause de l'effondrement économique français et breton. Héritage de la sanglante révolution française... Pour revenir à mon propos, M. URVOAZ est un digne représentant de ce modèle français. Je veux bien lui concéder une certaine honnêteté morale et il doit avoir au fond de lui un petit sentiment de "culpabilité celtique" qui le pousse à vouloir tenter de concilier ses origines et sa situation de politicien français.
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Alwenn Le Dimanche 14 septembre 2014 10:14
Urvoas propose quelque chose de CONCRET et qu'il croit faisable dans l'etat actuel des choses. Qui propose mieux ? Je ne vois rien. L'udb ? Le Parti Breton ? Le Parti Breton plaide pour l'indépendance mais que propose t-il de concret pour y arriver ? Rien (sinon voter pour lui, mais bon, ce n'est psa suffisant)! L'udb ? Il s'est rangé à cette idée d'Assemblée, sans en avoir eu l'idée. Il faut des choses CONCRETES et que ça avance, les Corses le font très bien, mais en Bretagne on stagne, on stagne , on stagne. Et c'est désespérant !
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Michael PAUL Le Dimanche 14 septembre 2014 10:57
On peut être musulman et breton ? N'importe quoi ! On voit que les bretons ne connaissent pas beaucoup de musulmans ! Quand les "autochtones" deviendront minoritaires en Bretagne comme dans des zones de plus en plus étendues de la région parisienne et d'ailleurs, les bretons vont vite changer d'avis ! Ca me fait pitié de lire de telles inepties pleines de bons sentiments; quand on sera tous dans la situation de l'ex-Yougoslavie ou dans la Syrie actuelle, on en reparlera de votre "pseudo anti-racisme" angélique ! Le meilleur moyen de lutter contre le racisme c'est de ne pas le créer ! Respect des peuples et de l'identité de chacun !
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Christian Rogel Le Dimanche 14 septembre 2014 11:20
@Michael Paul Urvoas ne fait que reprendre un des résultats d'un sondage fait par un institut spécialisé de bonne réputation, qu a des bureaux à Rennes et à Nantes.. On peut , bien sûr, remarquer que le sondage a été commandé par Bretagne Culture Diversité, une annexe culturelle de la Région Bretagne, mais, la manipulation serait un peu grossière, surtout avec un chiffre aussi fort. Voir l'article d'Ouest-France sur le sujet :
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PIERRE CAMARET Le Dimanche 14 septembre 2014 11:26
@Michel PAUL . Je suis bien d'accord sur tout . Il faut des lois : UNE SEULE REGIT la Vie commune : Common law comme dans les pays anglosaxons et chaque resident dans un pays doit s'y adapter . Liberte de pratiquer sa religion ,ses habitudes alimentaires,bien sur, a condition de suivre la "Common Law " Vestimentaire: S'habiller comme tout le monde .Voile ( burka ) interdit pour des questions de securite . Un de mes amis ici , est un Ingenieur Algerien , marie avec une Quebecoise ... il me le dit lui meme , faites des lois et nous Musulmans moderes seront tres heureux , de les appliquer . Cela nous liberera d'une contraite spychologique . J'habite en Australie . Le probleme musulman commence a apparaitre ( Depart - Retour de Djihadistes ).Les musulmans protestent ( un peu ) contre les actions policieres dans les milieux musulmans . Je le disais a un policier Australien , de mes amis , dites leurs que vous ne luttez pas contre les musulmans , mais contre les terroristes , but unfortunately , 90% des terroristes appartiennent a la communaute musulmane .C'est extremement desolant , mais c'est comme cela : Vous musulmans moderes , aidez nous et il y aura moins de perquisitions dans les milieux musulmans . Je dirai > de 95% des musulmans immigres ne sont pas des terroristes . Ils ont quitte leur pays , pour une meilleure vie ,veulent une meilleure education pour leurs enfants.Ce sont les premieres victimes des terroristes .
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Léon-Paul Creton Le Dimanche 14 septembre 2014 14:48
Qui a-t-il de « CONCRET » et surtout d'intéressant pour nos objectifs, dans la proposition d'Urvoaz d'une « Assemblée », et qui serait de plus « bretonne » ??? Si l'on admet que le « CONCRET théorique » des uns, n'est pas automatiquement le « CONCRET» des autres, il faudra bien définir, et nécessairement examiner celui des différentes revendications de « l'éventail » des organisations bretonnes (et se risquer à un moment d'en faire une synthèse acceptable par et pour une majorité) ...et comparer avec celui des exigences et pratiques « CONCRÉTES » de l'état colonial ! Le vent n'est concret que lorsqu'il fait tourner les moulins qui produisent la farine de notre pain, et gonfler les voiles de nos navires marchands, entre autres utiles utilisations extrêmement nombreuses et importantes pour notre vie et survie. Le vent des propositions, discours, promesses, lui…oblige à y regarder à deux fois, sinon davantage, avant d'y mettre « son grain à moudre ». ! Le « CONCRET » des Breton , il faudra le comparer à celui du projet d'Urvoaz politicien français et affidé d'un parti français (PS) dont les objectifs se voulant, ou étant considérés par certains Bretons comme « CONCRETS », peuvent très bien ne pas coïncider avec les nôtres. Le proposant député PS, parfait petit soldat de la coloniale, petit doigt sur la couture du pantalon ne semble pas prêt à l'insoumission dont parle Yanneutch. Quoiqu' en tenant, seulement, des propos « celibiens » et en tenant compte du fait que le CELIB n'a pas (pu /su) transformer de manière radicale la dynamique bretonne, de tels propos ne risquent pas aujourd'hui de rayer les marbres de Solférino ! Pas plus que les chaussures de Debré, Sarkozy ou Fillon… Donc je réitère mes questions : Quel sera le mode de scrutin ? Et pour y mettre quels hommes ou femmes ? Quelles seront (sont) éventuellement les revendications, exigences bretonnes sur ces questions ? Sur quelle organisation politique et représentative serait structurée la BRETAGNE 5sur 5 ? Prendre la proposition en l'état et argent comptant, est le meilleur souhait d'un militant de France Éternelle … Parce que l'UDB…Parce que le Parti Breton… Il faudrait donc se jeter dans les bras d'Urvoas/PS ? Vous voulez rire Alwenn…
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An Floc'h Le Dimanche 14 septembre 2014 15:17
@SPERED DIEUB Je ne parle pas et lis encore moins le breton. Guichard ? Ayrault ? Même combat. @Alan PRYTGWENN Je ne lis déjà pas tous les articles... Vous pouvez aller lire l'un des miens sur l'article "La France minimise le référendum écossais" parlant du Labour NZ. Ca vous donnera une idée. Je suis le premier à cracher sur le PS. Mais dès que je le fais, je crache aussi sur l'UMP. Ma remarque était motivée par le fait que le clivage gauche/droite est déjà suffisamment utilisé par les Jacobins pour diviser les Bretons. On n'a pas besoin d'en rajouter. Je me sens de gauche mais si le seul parti breton pour qui je pourrais voter était Adsav, je le ferais (certes, je ne prends pas trop de risque). @Alwenn Comment prendre au sérieux l'idée d'une Assemblée de Bretagne si on est incapable de se décider sur le statut du 44 ? Faut être du Finistère pour considérer que c'est une question accessoire. Il n'y a rien de concret dans l'idée. Ni dans la réalité. La réalité commencerait par assumer le fait que dans son parti, M. Urvoas est ultra-minoritaire et ne peut pas le changer de l'intérieur. La crédibilité, c'est un élu comme Dominique Lambert qui rejoint Troadec tout en sachant qu'il se fera virer. Je ne désespère par d'Urvoas. Quoi qu'il en soit, je lirai le livre pour savoir si j'ai tort ou raison. Toute idée qui propose plus de démocratie pour la Bretagne mérite qu'on s'y arrête. @Michael PAUL Pas beaucoup mais ça doit bien exister. Après, se sentir le besoin de l'énoncer est effectivement un angélisme abscons. Mais se sentir le besoin de le dénoncer n'est pas beaucoup plus productif. Ca n'encourage que le vote FN, parti le plus anti-breton. De plus, même si les "conscients" sont malheureusement minoritaires, la question kabyle peut être un (tout petit) levier pour la cause bretonne. Les Kabyles étant quand même musulman (même si les "conscients" ont de forte tendance laïque), il ne sert à rien de se braquer sur la question. Le problème "fascislamiste" est d'autant plus fort quand les musulmans n'ont pas d'alternative forte. Dans cette communauté, il me semble le mouvement des Bonnets Rouges a été vu avec un réel respect. Et dès que je parle de la question bretonne à un "musulman de tradition" (je n'en ai effectivement jamais rencontré se revendiquant breton), j'ai quand même l'impression d'être plus écouté que par beaucoup de brito-français. Je ne m'étonnerais pas que l'Ecosse compte plus de musulmans en proportion que la Bretagne. Cela n'empêchera pas l'Ecosse d'acquérir une autonomie élargie (seul cas sûr à 100%, on verra jeudi).
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SPERED DIEUB Le Dimanche 14 septembre 2014 16:11
Non je considère que c'est Guichard qui a eu une responsabilité déterminante dans le processus historique , de la partition de la Bretagne ,dont les signes avant coureurs datent de l'ancien régime .A savoir que la réunification aurait été bien plus aisée à l'époque ou l'époque ou ce baron exerçait des responsabilités . La Loire atlantique n'avait pas encore subit la débretonnisation à marche forcée .C'est lui qui a rendu possible les basses oeuvres ultérieures des Ayrault et Auxiette
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Christian Rogel Le Dimanche 14 septembre 2014 16:43
@spered Dieub Le décret Pétain, sur lequel on se focalise trop pour une question de dédouanement, a amorcé les choses, mais est resté lettre morte. Le vrai coup de départ à la partition a été donné par le gouvernement socialiste en décembre 1956 quand il a défini des programmes d'action régionaux sur la base des actuels PdL. Guichard, député-maire de la Baule et non-breton, n'avait aucune raison de ne pas se couler dans un découpage qui lui garantissait de devenir un gouverneur officieux à Nantes. Il y a une forme de continuité dans la négation de la Bretagne entre Guy Mollet et Hollande.
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Alwenn Le Dimanche 14 septembre 2014 17:14
Mais aujourd'hui la réunification est on ne peut plus à porter de la main. Involontairement grâce à Valls, qui a voulu agrandir les régions. "Il faudrait donc se jeter dans les bras d'Urvoas/PS ?" Urvoas n'est pas = ps. Il y a dans le ps des gens qui veulent nous faire disparaître dans une fusion atomique. Sans des gens comme Urvoas, la fusion chère à Ayrault aurait déjà eu lieu.
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An Floc'h Le Dimanche 14 septembre 2014 20:17
@SPERED DIEUB Complètement d'accord. @Christian Rogel Vous n'avez l'impression de vous focaliser sur Guy Mollet ? En tout cas, vous dédouanez Guichard. C'est la grande mode de dédouaner Pétain. Oui, il était pour le retour des Provinces et la séparation est une cause technique et logistique plus qu'idéologique mais, vraiment, à part pour le plaisir intellectuel, peu importe. Il a signé le papier, il est responsable comme les autres. Et un des premiers. Parce qu'à ce tarif, c'est la Révolution française et la création des départements qui ont divisé la Bretagne et tous les suivants ne sont responsables de rien. Pétain, Guichard, Fillon, Auxiette... Peu importe l'époque et la couleur, même combat ! Il n'y a pas lieu de chercher le péché originel. "(et qu'on ne vienne pas me sortir le nom de ce député socialiste qui a le premier acté le mouvement d'une séparation du 44... face à la vie et l'oeuvre d'Olivier Guichard, c'est un détail)" Guichard, c'est pas simplement récupérer un poste et une région. C'est tout l'affairisme local, régional et une vision du monde complètement périmée (notamment sur la planification urbaine et les transports). @Alwenn "Urvoas n'est pas = ps" ??? Parce qu'il pense un peu à la Bretagne ? Et Le Fur n'est pas UMP ? Et De Rugy n'est pas EELV ? Vous savez, il y a aussi des hommes de gauche au PS, qui n'est pourtant pas un parti de gauche. Urvoas a payé sa cotise. Il est PS. Je me réjouis comme vous qu'il y ait des élus comme Urvoas en cette période. Mais la vérité est qu'il n'y a pas eu fusion parce que les portiques écotaxes fumaient encore. Et Le Drian. Membre du PS. Ce n'est parce que l'UMP a sorti un rapport avec une Bretagne réunifié qu'ils sont moins dangereux que le PS. Fillon n'a d'ailleurs pas laissé faire ça. Je n'accorde qu'une chose à l'UMP par rapport au PS, ils sont moins hypocrites.
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yanneutch Le Dimanche 14 septembre 2014 21:38
Un des problèmes que tout cela soulève, en-dehors des réactions épidermiques du genre "arrggg il a approuvé quelqu'un du PS, ar vezh warnan !!!...", c'est que aucun parti politique breton, aucun, n'a été en mesure d'écrire un projet institutionnel qui tienne la route, à part le CELIB qui comme on le sait n'a pas pu aboutir (2ième CELIB s'entend). Vous pouvez lire un article de Breman récemment, il y a eu des projets, mais soit ils n'étaient pas très aboutis (plus des plateformes politiques que des projets institutionnels) ou alors ils n'ont pas été popularisés (le projet d'autonomie de l'UDB, le hic c'est qu'il est sous une forme constitutionnelle qui fait sérieux mais lourd à digérer, et de toutes façons ils ne l'ont pas popularisé, de même que l'idée d'autonomie elle-même d'ailleurs). En conclusion, peut-être serait-il judicieux de se réaproprier le projet d'Urvoas en faisant en sorte que ça le dépasse ? Enfin je dis-çà, mais si vous avez autre chose à proposer, ma foi... ps : il est naïf de croire que la réunification soit à portée de main, tout simplement parce qu'elle tombe dans le cadre d'une réforme institutionnelle administrative au niveau de l'Etat ; cette réforme n'est pas la nôtre, et de toutes façons il n'est pas dit qu'elle se fera vu les oppositions très fortes entre autres au Sénat sur des questions fondamentales telles que les départements, les prérogatives, tout çà tout çà... psbis : la Bretagne ne sera pas réunie le 28, ni le 29 septembre... Ceux qui le font croire sont au mieux des naïfs, au pire des menteurs naïfs.
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Christian Rogel Le Dimanche 14 septembre 2014 21:46
@Spered Dieub Il ne s'agit de dédouaner, ni Pétain, ni Guichard, mais de ne pas oublier que la passerelle qui a rendu les choses possibles a été créée par l'administration SFIO de Mollet en 1956 (les hauts fonctionnaires étaient majoritaires membres de la SFIO). Ce précédent concret, qui signifie que des fonctionnaires ont utilisé le nouveau cadre géographique et l'ont transmis au Commissariat au Plan a eu bien plus d'effet que toute décision personnelle de Guichard qui, non seulement, n'avait aucune raison de le remettre en cause, mais, qui trouvait que cette vieille revendication d'une partie des milieux économiques de Nantes, dès avant la guerre lui allait comme un gant. Nantes devait être chef-lieu de sa région et il suffisait de demander à l'administration quel périmètre, elle avait en magasin. Les politiques ne font souvent que se soumettre aux cadres existants.
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An Floc'h Le Dimanche 14 septembre 2014 22:20
@yanneutch "En conclusion, peut-être serait-il judicieux de se réaproprier le projet d'Urvoas en faisant en sorte que ça le dépasse ?" Complètement. Je n'ai pas encore lu son livre mais lu certaines de ses interventions sur le net et écouté avant la manif d'avril dernier. Il est intéressant. Mais timoré. L'idéal ne serait pas tant que les mouvements bretons le dépasse mais l'absorbe. En attendant, la défiance n'est pas infondée. @Christian Rogel Je pense que votre réponse m'était destinée... "ne pas oublier que la passerelle qui a rendu les choses possibles a été créée par l'administration SFIO de Mollet en 1956" Oui. "bien plus d'effet que toute décision personnelle de Guichard" Non. Il était aussi délégué à l'aménagement du territoire au niveau national. Son délire de "métropoles d'équilibres" qui font tant de mal aujourd'hui, pas seulement mais surtout en Bretagne, c'est lui. Il n'a pas été le simple maire et président de région comme on peut compter des dizaines ces 50 dernières années. Ce n'était pas un petit politicard à la Auxiette. Il a été un rouage essentiel du jacobinisme pendant 40 ans. C'est le premier délégué du DATAR. Alors d'accord, ce n'est pas le premier. Mais, vraie question, jusqu'à quelle époque peut-on remonter l'idée du "GO" ? Autant que je sache, cette idée remonte concrètement à l'époque de Guichard. Donc si la fusion a bien lieu, ce serait dans le cadre défini par Guichard. Il est loin d'être innocent à la situation qui nous pousse à aller battre le pavé le 27.
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Alwenn Le Lundi 15 septembre 2014 00:03
On juge quelqu'un sur ce qu'il fait et/ou écrit, pas s'il a sa carte dans tel parti. Forcément Urvoas est au ps et doit composé avec, mais il ne cadre pas avec l'idéologie du ps.
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Alan PRYTGWENN Le Lundi 15 septembre 2014 08:00
@ Si c'est pour reproduire le système d'assistanat catastrophique socialo-communiste français, je ne vois pas l'intérêt d'une Bretagne indépendante !
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Yann LeBleiz Le Lundi 15 septembre 2014 08:48
Le risque, c'est qu'URVOAS soit en mission! Je viens d'acheter un exemplaire de la revue ARMEN datant de 14 ans et posant clairement les solutions possibles de l'avenir de la Bretagne, et l'option indépendance n'est pas cachée... Depuis avec... la gauche à la région, l'UDB également présent, la gauche au pouvoir en France et dans toutes les régions.... "Le bilan est NUL!!! Rien n'a évolué" Pire, l'officialisation du refus d'unifier la Bretagne pour "éviter que la Bretagne ne prenne trop de poids économique" devient un discours acceptable (voir ce cher Hervé le BRAS et le discours tenu par les SENATEURS)! Le PS "humaniste", "proche des peuples", "proche de la population", "le masque est tombé...!" Mais le PS s'en fiche, pour 2 raisons : 1) la volonté du "Peuple" en France, c'est pour les discours! 2) les gens croient encore au-discours, il suffira de dire que le problème c'était HOLLAND.... Et là, ce livre d'URVOAS...! (un proche de VALLS, le célèbre Catalan amoureux de la République jacobine!!!) J'en viens à penser que les BONNETS ROUGES, en brulant les portiques ont fait plus pour la réunification et pour la Bretagne, par le réveil de la peur génétique que PARIS à d'une insurrection en Bretagne! Mieux, cela à fait connaître la situation bretonne sur la place Européenne!!! Donc, l'idée d'URVOAS, OUI, si la Bretagne est décidée à "imposer" l'évolution ou à "forcer le dialogue" réel! Sachant que pour PARIS la démarche normale de "dialogue" est comprise comme "un niveau où le pouvoir peut encore largement se permettre de se payer la tête de son interlocuteur pour ne rien lui céder!!!"
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Alwenn Le Lundi 15 septembre 2014 10:07
"Les partis vont mourir... Et ils ne le savent pas!" "De plus en plus éloignés de ce que vivent au quotidien nos concitoyens et de leur souffrance, de plus en plus minés par les guerres d'appareil, ils ne remplissent plus correctement leur mission démocratique. Les politiques eux-mêmes semblent désemparés et se demandent s'ils ont encore quelque utilité." Les partis français n'ont jamais défendu que leur intérêt et ceux de leur classe. Encore une fois, Urvoas propose quelque chose de CONCRET, alors que nos partis bretons (mis à part Troadec, qui est le seul à tirer son épingle du jeu) n'ont aucune reflexion ni stratégie. Internet est une révolution et permet la révolution, mais vous avez vu par exemple la présente de l'udb sur internet ? Une catastrophe.
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Yann LeBleiz Le Lundi 15 septembre 2014 11:20
@ Alween Vous avez raison d'être déçu de l'UDB, le contraire serait un manque de réalisme terrible: 60 ans d'existence, une présence au CR, des appels tonitruants à voter Socialiste Français, un rejet de l'électorat breton "non de gôôche" avec une quasi haine des autres partis politiques de Bretagne..., pour un résultat ZERO! MAIS, ne mettez pas tous les partis bretons dans le même sac! La démocratie implique des partis politiques, ce n'est pas la Bretagne qui va changer cela! Mais, combien de gens prennent leur carte et cotise, combien de gens prennent leur carte et se mette à travailler, et ici sur un projet de constitution et là sur un statut particulier?!!! La France n'a pas besoin de partis politiques car elle n'est démocratique que de façade, la Bretagne SI!!!
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Alan PRYTGWENN Le Lundi 15 septembre 2014 12:58
Je veux bien être de gauche à condition que ce soit un socialisme à la scandinave. Je parle de Scandinavie car mon frère s'y rend souvent pour ses affaires. Le niveau intellectuel des socialistes locaux est largement au-dessus de celui de la lamentable gauche française. Les syndicalistes ont une formation en économie beaucoup plus complète que celle d'un politicien français. Je parle, bien entendu, d'économie réelle et non pas des théories marxistes fumeuses seules autorisées à avoir pignon sur rue sur le territoire français. Surtout, les peuples scandinaves font preuve d'une honnêteté morale et d'une intégrité impensable en France. Les gens ne trichent pas et ne tentent pas d'escroquer les organismes publics. Ils jouent le jeu collectif. Les syndicats ne sont pas subventionnés par l'Etat mais vivent de leurs cotisations et sont propriétaires de certaines entreprises. Après des siècles de lavage de cerveau français, les populations bretonnes sont-elles capables de s'aligner ? Combien de fois ai-je entendu des bretons dire des ministres français corrompus (un pléonasme) : "on serait à leur place, on ferait pareil !" Le socialisme nordique n'implique pas que des parasites vivent au crochet de ceux qui travaillent et qui respectent les lois ! Je suis prêt à vous emmener visiter les hôpitaux publics de PARIS et de sa région où des milliers de ressortissants des pays du golf (pas du Morbihan), du Moyen-Orient, d'Afrique du Nord, viennent dans le dernier 4X4 BMW ou la MERCEDES dernier modèle se faire soigner gratuitement grâce à l'AME (Aide Médicale d'Etat) qui, de l'aveu même du gouvernement HOLLANDE, va coûter au contribuable français 1 milliard d'euros pour 2014. Ils agressent en plus le personnel médical. Combien de petits contribuables étranglés ne peuvent plus payer leurs impôts ? Vive le socialisme et le Club Med ! Je ne me suis pas étendu sur le syndicalisme français sur lequel il y aurait beaucoup à dire. Il est curieux que la Cour des Comptes ne mettent jamais son nez dans les affaires des syndicats français... Le socialisme français et le socialisme mexicain, même combat !
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Yann LeBleiz Le Lundi 15 septembre 2014 16:56
@ Alan PRYTGWENN Le socialisme scandinave, cela s'appelle la Social-Démocratie. Hors depuis HOLLAND, il est intéressant de voir que tous les journalistes font le mélange Social-Démocratie et Social-Libéralisme...! La social-démocratie s'est séparée du socialisme, il y a plus de 100 ans en Hollande et au Danemark, en considérant que l'économie séparé du marché cela n'a jamais existé (sauf une tentative en URSS, et l'exception de la Corée du Nord), donc prétendre le contraire est une imposture! Mais reconnaître le marché, ce n'est pas le laisser libre dans tous les cas. Les sociaux-démocrates s'autorisent à intervenir ponctuellement, comme les Chrétiens démocrates, et un peu moins les sociaux-libéraux! Je ne pense pas ce mélange soit une erreur des médias français, je pense que la non culture politique est une spécialité de la République pour contrôler le peuple. Le but étant d'en faire des assistés de l'Etat! Si Holland et Valls étaient Sociaux-démocrates, ils ne pourraient être jacobins, chose qu'ils sont de toute évidence! On dit souvent que les socialistes bretons sont de cultures chrétienne démocrate, et qu'en cela ils différent des français... Mais on le constate, ils ont vite appris l'intérêt qu'il y avait à faire passer l'Etat avant le peuple! La Bretagne à toujours regardé vers l'Europe du Nord, la Manche est notre autoroute économique naturel... La domination de la France sur la Bretagne nous a très certainement fait raté le virage des démocraties nord européenne, les démocraties les plus avancées selon indices internationaux!
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ker itron al lann Le Lundi 15 septembre 2014 18:07
Une assemblée de Bretagne, dans le cadre d'une Bretagne rassemblée, serait tout fait justifiée. J'aime assez cette perspective, beaucoup plus prometteuse qu'une région croupion b4. L'appel pour une Bretagne rassemblée (voir site de Ronan Dantec) est déjà signé par de nombreux élus et citoyens, dont Mme Chiron, Jean René Marsac et Philippe Noguès. Un peu d'audace et un peu d'air sapristi. Votre bien-aimé Kial
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Louis Le Bars Le Lundi 15 septembre 2014 19:29
"Une assemblée de Bretagne, dans le cadre d'une Bretagne rassemblée, serait tout fait justifiée. " Vous voulez parler d'une Bretagne indépendante avec Nantes dedans ?? Les mots ont un sens "Assemblée", "Bretagne", "rassemblée". Tout comme les mots "citoyens" (= le peuple décide), "audace" (qui sort des limites édictés)... Ronann Dantec devrait travailler pour une agence de pub qui ferait le promotion de 4X4 Diesel dans une revue écolo.
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SPERED DIEUB Le Lundi 15 septembre 2014 19:47
L'objectif théorique ! de cette réforme territoriale est aussi de réduire le mille feuille administratif ,alors il faut être bien naif pour croire à cette éventuelle ,assemblée de Bretagne, qui aurait le seul intérêt de coaliser tout le microcosme politique parisien à son encontre. L'état français ne l'acceptera jamais tellement , il est angoissé de la contagion des dévolutions en cours en Europe et dans le monde ,,car si effectivement cette institution se mettait en place ,elle constituerait un embryon de pouvoir breton ,qui déjà dans un premier temps rentrerait en concurrence avec le nouveau conseil régional issu de la fusion C'est une tentative perverse pour tenter de noyer le poisson ,et un principe de précaution par rapport au fait que l'idée de la réunification se fait de plus en plus populaire ,malgré qu'elle reste pour le moment globalement somnolente Si cet essai serait sorti le premier avril on aurait pu parler d'un joli concours de circonstances
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An Floc'h Le Lundi 15 septembre 2014 20:53
«Les partis vont mourir... Et ils ne le savent pas!» Assez drôle de la part d'un communiste, bien que ce soit fou que le PCF soit encore vivant... Mais il y a une part de vérité. Nous sommes justement à un tournant que les militants bretons précédants n'ont jamais connu. Si dans 10 ans, les partis bretons ne représentent pas un vrai poids, nous aurons été lamentable. Sinon, que vaut l'Assemblée Corse ? Efficace ? Satisfaisante pour les jacobins ou pour les Corses ?
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eugène le tollec Le Lundi 15 septembre 2014 22:16
Les bretons commencent-ils à comprendre ce qu'est effectivement le vrai socialisme ..la vraie démocratie..la vraie sociale dmocratie..etc Question..que faut-il à ce breton pour vivre son devenir..?
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SPERED DIEUB Le Lundi 15 septembre 2014 22:45
L'onde de choc du référendum écossais, a provoqué un débat sur la décentralisation au royaume uni voir le lien ci dessous
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Alan PRYTGWENN Le Mardi 16 septembre 2014 08:04
@ Yann LEBLEIZ - Je suis en accord avec vous. Notre domaine géopolitique et économique est l'atlantique nord, la Manche et les Îles Britanniques, le grand large comme disait CHURCHILL. Il faut surtout s'éloigner du modèle français dans tous les domaines. Au mois de juin, j'étais à PARIS et des amis, chefs d'entreprises, m'ont entraîné dans une conférence tenue par une économiste spécialiste, entre autres, de l'Afrique. Je ne me souviens plus de son nom. Le sujet de la conférence était la situation économique africaine. A ma grande surprise, j'ai appris que l'Afrique est en train de décoller économiquement. Entendons nous bien : ce n'est pas l'Asie ! C'est un frémissement ! Mais la situation s'améliore. Cependant, cette nouvelle donne ne concerne que les pays africains anglophones. Les pays francophones, au contraire, piquent du nez. En fait, on s'aperçoit que le modèle français, où qu'il s'applique, ne fonctionne pas. L'économie est liée à la culture, à la mentalité, et même à la religion. La vision du monde d'une population a des conséquences sur sa manière d'envisager l'économie. Il n'y a jamais de coïncidences.
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Louis Le Bars Le Mardi 16 septembre 2014 11:15
Etonnant quand même tous ces articles qui tablent avec certitude sur la victoire du "NON" en Ecosse. Je trouve cela assez troublant, car qui peut prédire sérieusement le résultat de ce référendum ?? Par ailleurs je m'interroge sur la bonne foi de l'article des Echos cité par Sperd Dieub, car il parle d'une ultra-centralisation du Royaume-Uni, et que les régions françaises pourraient servir de modèle (lol !)...n'y a t-il pas une confusion volontairement entretenue avec l'Angleterre ??
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PIERRE CAMARET Le Mardi 16 septembre 2014 11:52
Alan PRYTGWENN et oui et l'Afrique decollera ( peut etre ) avec l'aide de l'Asie Pacifique .(Pour leurs mines , l'Afrique fait appel aux mineurs Australiens qui ont une tres grande reputation ). Economie liee a la culture , mentalite et meme religion ...... en France et dans les pays francophones, economie , liee a la Politique . On ne connait que cela .Quand je lis la Presse francaise en ligne , je suis petrifie: les humeurs de Valerie , ont plus d'importance que le deficit budgetaire . Comment appelez vous cela ????? moi je l'appelle : la Decadence .
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Alwenn Le Mardi 16 septembre 2014 11:58
"Sans aller aussi loin, les partisans de la décentralisation gagnent du terrain. « Le Royaume-Uni est probablement le pays le plus centralisé du monde occidental. L'idée de donner plus de pouvoirs à huit ou neuf grandes régions anglaises, sur le modèle de la France, fait son chemin », explique Robert Hazell. Certaines villes réclament elles aussi plus d'autonomie. Manchester, la deuxième métropole du pays, est à la pointe de ce combat, forte de ses 2,7 millions d'habitants et d'un PIB comparable à celui du pays de Galles. Boris Johnson, le maire de Londres, est sur la même ligne. Il revendique pour sa ville le contrôle de certains prélèvements sur les transactions immobilières." "Le Royaume-Uni est probablement le pays le plus centralisé du monde occidental." Pas dans le cas de l'Ecosse et du Pays de Galles qui ont au contraire des pouvoirs qui doivent devenir ceux de la Bretagne.