49 enfants bilingues méprisés à Bruz, eux aussi artificiels ?
Suite aux propos méprisants de l'Inspecteur d'Académie concernant la langue bretonne rendus publics cette semaine dans la presse, nous comprenons de quelle manière nos enfants sont traités, ainsi que l'enseignement public dans le département d'Ille et Vilaine. Nous, parents d'élèves de l'école Jacques Prévert à Bruz, ne l'acceptons pas
Par David Planchet pour Div Yezh Bruz le 19/09/09 6:35
Suite aux propos méprisants de l'Inspecteur d'Académie concernant la langue bretonne, rendus publics cette semaine dans la presse, nous comprenons de quelle manière nos enfants sont traités, ainsi que l'enseignement bilingue public dans le département d'Ille et Vilaine.
Nous, parents d'élèves de l'école Jacques Prévert à Bruz, ne l'acceptons pas, et restons déterminés, pour nos enfants. Les soi-disant propositions de l'Inspection Académique sont inacceptables. Le Rectorat refuse de nous rencontrer.
Nous tenons à remercier tous ceux qui nous ont apporté leur soutien. Mais merci à vous également de continuer à en parler. Nous restons mobilisés !
Vous trouverez en pièce jointe la lettre ouverte que nous faisons parvenir au Rectorat, à l'Inspection Académique, et à l'Inspectrice de l'Education Nationale, ainsi que le communiqué de presse.
L'association Div Yezh Bruz a été créée en novembre 2003 par des parents d'élèves. Elle est fédérée à Div Yezh (Breizh) et a pour objectif de promouvoir, développer et défendre la langue et la culture bretonne, ainsi que l'enseignement bilingue breton-français dans les établissement scolaires publics.
Bravo pour la détermination des parents d'élèves de Div Yezh Bruz. Hélas, je crains que nous n'ayons pas grand chose à attendre de l'état français et de l'éducation nationale française. Bon courage !
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Marie Christine Josse Le Mardi 31 août 2010 23:27
Pourquoi continuer à pleurer et à réclamer auprès du monstre "education national" ce qu'il refusera toujours d'accorder? Pourquoi ne pas créer une école Diwan à Bruz? Div Yezh aura beau faire des efforts, on se heurtera toujours au manque d'enseignants et aux principes figés de l'état français.