Bienvenue dans un monde où la calomnie est intouchable du moment qu'elle est « sourcée »... Bienvenue dans le monde de Wikipédia.
Quelque 450 millions de personnes consultent chaque mois Wikipédia mais difficile pour un utilisateur d'Internet d'échapper à l'encyclopédie tentaculaire qu'est Wikipédia. En effet dès que vous voulez vous renseigner sur un sujet, un personnage connu ou même moins connu, votre moteur de recherche vous affiche pratiquement toujours en premier... Wikipédia. En 2009 Jorge Cauz, le président de l'Encyclopedia Britannica déclarait sur un forum : " Si j'étais le CEO (Chief Executive Officer) de Google ou le fondateur de Google cela me déplairait que le plus puissant moteur de recherche dans le monde continue d'afficher Wikipedia en tête des résultats... est-ce le mieux que leur algorithme puisse faire ? "
Donc, impossible d'y échapper, soit mais que dire de sa fiabilité ? Wikipédia a ses lois, ses citoyens, lecteurs et contributeurs, une sorte d'administration avec des juges souvent partisans. Au sein de cette communauté, tout administrateur qui suit l'idéologie mise en place se prend pour un encyclopédiste, certains d'entre eux n'ont que 15 ans, et se permettent de dénigrer les compétences des auteurs qui eux maîtrisent leur sujet. Les articles sont truffés d'erreurs et le contenu dérape trop souvent, c'est dans l'air du temps n'importe qui peut intervenir dès lors qu'il se sent expert en quelque chose.
Le " Café pédagogique " : site internet traitant de questions d'éducation, déconseille Wikipédia et met en garde professeurs et élèves : Le Café pédagogique a examiné Wikipédia en 2005 et voici ce qu'il en résulte : Qui donc travaille dans l'ombre à la rédaction des versions définitives ? Dans Libération du 14 octobre, Daniel Schneidermann exprime ses inquiétudes devant le succès de Wikipédia. Si le projet d'une encyclopédie rédigée librement par les internautes lui semble aussi illusoire que sympathique, " cette séduction ne dissipe pas les inquiétudes que suscite l'émergence possible d'un nouvel organe de référence parfaitement anonyme, et donc vulnérable à toutes les manipulations ". Et il donne quelques exemples qui laissent à penser à une véritable campagne de communication au profit de quelques groupes politiques. Wikipédia a acquis une grande popularité sur internet et chez les mordus du genre, mais beaucoup moins chez les enseignants.
Il existe des patrouilles de surveillance qui fliquent les contributeurs pour s'assurer qu'aucun ne prétend glisser la moindre idée originale. La liberté prônée par Wikipédia est souvent mal comprise, les biographies sont truffées d'inexactitudes, d'atteinte à la vie privée et de diffamations. C'est le consensus de l'ignorance d'empêcheurs de tourner en rond qui font des objections aux contributeurs qualifiés.
Voici les résultats d'un séminaire d'étude réalisé au Québec en 2011 qui résume les principaux reproches faits à Wikipédia par les universitaires et chercheurs : Un certain nombres de critiques peuvent être faites à Wikipédia, et notamment :
- l'absence de nom d'auteurs ;
- des sources rarement référencées ;
- l'absence de validation par des experts ;
- l'absence de contrôle pré-diffusion ;
- un contrôle " démocratique " peu évident ;
- la lourdeur du contrôle via les " historiques " des articles, surtout pour les novices ;
- l'argument de neutralité : toutes les opinions seraient valables.
En somme, les chercheurs qui ont fait cette étude alertent les étudiants, qui risquent d'être trompés par le titre auto-proclamé " encyclopédie ". Ils notent encore :
- l'utilisation du terme encyclopédie, cela donne aux yeux des étudiants une impression de validité du contenu ;
- la rubrique " avertissements " indiquant que Wikipédia ne fournit aucune garantie de validité n'est effectivement pas assez mise en valeur, il faut aller la chercher au fond de la page d'accueil ;
- les auteurs ne sont pas désignés (utilisation de pseudonyme le plus souvent ou auteur non identifié car n'ayant pas un compte dans l'encyclopédie) ;
- pas de validation d'un comité dit "scientifique" ;
- contrôle dit "démocratique" mais pas assez transparent aux yeux des non initiés ;
- les sources ne sont pas citées ;
- le système interne de Wikipédia est flou.
Qui n'a pas fait la triste expérience d'avoir essayé de modifier une erreur ou de rectifier un article tendancieux et de s'apercevoir que seulement quelques minutes plus tard, tout avait été effacé. Impossible de faire valoir son droit à la vérité c'est pourquoi nous avons choisi ce biais pour faire connaître notre vérité en vous invitant à lire ce que nous voulions publier sur Wikipédia.
Bien entendu, les adeptes diront que Wikipédia est une ressource incroyable et disponible de savoir. Méfiance, tout le monde n'est pas capable d'esprit critique et ce savoir prémâche et truffé d'imperfections et de laxisme est souvent pris comme " argent comptant ", je vous invite connaisseurs de l'histoire du mouvement breton d'aller visiter la page Wikipédia de Bob Le Helloco c'est édifiant...
Le très officiel " CERISE " (Centre de formation à la maîtrise de l'information pour les étudiants) juge Wikipédia non fiable et met en garde : " informations douteuses " ou articles qui " distillent insidieusement une idéologie masquée " (voir leur site).
Pour conclure, laissons les mots de fin à " l'INRP " (Institut National de Recherche Pédagogique) qui s'est aussi penché sur le sujet et résume les principales critiquent ainsi :
- les contributeurs sont au mieux des amateurs, au pire des perturbateurs, des vandales ou des fanatiques ;
- les contributeurs sincères sont découragés par la nécessité de défendre leurs textes contre d'autres participants ignorants ou malveillants ;
- les contributeurs, non experts, sont illégitimes ;
- les contributeurs ne sont juridiquement pas responsables de leurs contributions ;
- hormis ceux traitant d'informatique, les articles sont au mieux de qualité médiocre, au pire de simples ébauches ;
- certains thèmes ou sujets controversés sont décrédibilisés par des prises de positions partisanes (biographies, événements historiques, mouvements politiques, religion, etc.) ;
- les sujets d'actualité sont sur-représentés au détriment d'un savoir établi ;
- les sources sont rarement indiquées, le contenu n'est pas vérifiable ;
- le non-respect du copyright (plagiat) et le non-respect de la vie privée sont des pratiques courantes ;
- les articles ne sont pas stables et peuvent être supprimés ou vandalisés à tout moment ;
- le manque de fiabilité et de stabilité des articles les rend inexploitables ;
- le qualificatif «encyclopédie» est scientifiquement inapproprié ;
- la régulation collective est absurde et illusoire ;
- l'activité éditoriale et plus généralement la structuration des contenus manquent de transparence ;
- la représentativité des univers culturels des locuteurs d'une même langue est biaisée.
Avis aux lecteurs : Les amis et les proches de Yann Fouéré contestent vivement les " informations " contenues dans la page Wikipédia qui lui est dédiée.
L'article est extrêmement tendancieux et cherche à présenter Yann Fouéré comme un collaborateur, charge rejetée par le Tribunal Militaire de Paris en 1955 (1). Les auteurs refont l'histoire à leur façon en citant des sources dont certaines ne sont pas vérifiables. Les ennemis de la revendication bretonne n'hésitent pas à manier la désinformation et les amalgames (2). En ce qui concerne la fameuse liste des agents de la Gestapo en Bretagne prétendument découverte en 2001 par deux soi-disant " chercheurs ", les véritables historiens de cette période savent que cette liste, connue en fait depuis longtemps, n'a strictement aucune valeur et n'est jamais prise en considération dans leur travaux (3). Pendant la " drôle de guerre ", Yann Fouéré coordonne dans le maquis administratif du ministère de l'Intérieur les multiples démarches nécessaires à l'obtention de visas, ce dont il fait bénéficier plusieurs connaissances qu'il noue grâce à sa revue Peuples et Frontières(4)(5). Pour une biographie plus équilibré nous invitons les lecteurs à consulter le site de la Fondation : fondationyannfouere.org http://www.fondationyannfouere.org/
Notes
1 – Jugement N° 62 de la Première Chambre du Tribunal Permanent des Forces Armées de Paris. N° 601 d'ordre annuel ; N° 2001 de la Série Générale.
2 – Yves Mervin, Arthur et David Bretons et juifs sous l'occupation, Yorann Embanner, 2011 ISBN 9782916579382
3 – ( voir notre article ) du 11/07/2008
4 – Yves Mervin, idem p. 264-265
5 – Yann Fouéré, La Patrie Interdite, Fondation Yann Fouéré, 2011 ISBN 9782952969437 p. 128 : …"le bruit de mes démarches finit par se répandre parmi ceux qui s'intéressaient au sort des réfugiés de toute sorte et de toutes nationalités d'Europe centrale et de l'Europe de l'Est et qui cherchaient à les aider... La plupart d'entre eux étaient des juifs réfugiés d'Europe centrale depuis de longs mois déjà mais qui ne possédait pas de nationalité nouvelle ou le statut d'apatride, et qui voulait fuir une France menacée de la même invasion dont avaient déjà souffert leurs pays respectifs. Là encore, j'obtins un certain nombre de résultats positifs. Je réussis notamment à obtenir in extrémis le visa de sortie d'un israélite, mari de la cantatrice italienne Ida Franca."
Nous tenons à apporter notre soutien et toute notre amitié à Philippe Argouarch et à ses collaborateurs, ABP est un organe de presse précieux et indispensable dans le paysage de la cause bretonne.