A un jour de notre conférence de Vannes sur la toponymie bretonne en danger, regroupant l’ensemble du mouvement culturel breton, nous ne savons toujours pas si le Président de région Loig Chesnais-Girard sera présent ou représenté.
Le sujet ne présenterait pas le degré d’importance suffisant ? La sensibilité de nos compatriotes est extrême sur cette question et de partout montent des interrogations légitimes.
Philippe Wahl, le directeur général de la poste, sera représenté à notre réunion mais pas le Conseil régional de Bretagne ?
La Bretagne finit toujours par l’emporter lorsqu’elle est unie. Il ne faut plus reculer d’un pouce s’agissant de la langue bretonne si nous voulons prétendre pouvoir la sauver.
La société civile bretonne exige un moratoire sur l’application de la loi 3DS puisque l’adressage est souvent préparé à la va vite par des prestataires qui se moquent de notre langue. Les communes n’ont pas les moyens d’accomplir ce gros travail. Mais il faudra encore régulariser tout ce qui a été détruit ces dernières années.
Pourquoi les Basques n’ont pas eu de soucis ? Ils sont toujours unis pour respecter leur langue et leur culture.
En Bretagne, c’est l’anarchie la plus totale. Les pratiques sont disparates. Nous aurions dû l’anticiper.
Les associations bretonnes demandent un soutien fort aux responsables politiques, qui, pour des raisons différentes regardent souvent ailleurs.
Elles feront leur travail malgré leurs moyens dérisoires. Demain samedi, nous annoncerons des nouvelles importantes.
Un point presse aura lieu vers 17 H 30. Nous saurons qui défend la Bretagne.
Y Ollivier
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