La délégation basque n'est pas passée inaperçue, ils ont couru à plusieurs reprises, avaient emmené dans leur car quatre groupes de danseurs et de musiciens, qui n'ont pas cessé d'animer les places et les rues de Châteaulin à Douarnenez en passant par Rosporden, Quimperlé... et pour le dernier kilomètre, ils ont ouvert la marche avec leurs costumes et leurs grosses cloches. Padrig An Habask devait, comme il se doit, les accueillir en langue basque sur le podium de l'arrivée.
Il souligne la grande réussite de la manifestation 2012. Aux Bretons maintenant de se rendre au Pays basque en 2013, puisque c'est leur tour de courir les 2.500 kilomètres de la Korrika. Pour tous les Bretons qui ont vécu cette course, c'est une véritable "claque" que chacun reçoit : et il en ressort ou découragé (où trouver pareille énergie ? Y aura-t-il un jour en Bretagne 10.000 personnes sur une place, dans une rue, pour la Redadeg ?) ou plein d'espoir : si les Basques y sont arrivés, les Bretons, penn kalet (tête dure), devraient bien finir par le faire à leur tour !