Vendredi 23 novembre, la justice du Togo a accepté d'exiger une caution moins élevée pour autoriser la libération avant jugement de Loïk Le Floch-Prigent, accusé de complicité d'escroquerie par un de ses anciens associés. ( voir notre article ) et ( voir notre article )
Le montant en serait de 6 millions de dollars (4,7 millions d'euros), mais, le parquet local affirme qu'un rapatriement sanitaire ne serait pas nécessaire et que Loïk Le Floch-Prigent pourrait être soigné sur place.
L'Ambassade de France n'est autorisée qu'à lui fournir des calmants.
Selon une expertise médicale, il serait atteint d'un cancer, en plus du psoriasis, dont il souffre depuis longtemps.
Son avocat, qui dit craindre une évolution vers un cancer avec métastases et une perte d'une jambe, dénonce une tentative de mise à mort, car, aucune caution de ce niveau n'a jamais été demandée au Togo.
Pour Sow Bertin Agba, l'un de ses deux présumés complices togolais, mais, incarcéré pour une autre affaire depuis 2 ans, il a été demandé seulement 150 000 euros.
Il a proposé de payer la caution, et de solliciter une transaction pénale pour 5 millions de dollars, mais il reste en prison.
Son cas a été pris en charge par Amnesty International, pour avoir été victime de tortures. http://www.amnesty.org/en/region/togo/report-2012