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- Communiqué de presse -
Pénurie de logements, crise écologique... : l'Etat détruit pourtant des maisons habitables dans le bocage de Notre-Dame-des-Landes !
La Coordination des Opposants au projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes (45 associations, partis politiques, syndicats et collectifs) est absolument révoltée et scandalisée par ce qui se passe actuellement sur le site
Par Anne-Marie Chabod pour ACIPA le 17/10/12 16:40

La Coordination des Opposants au projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes (45 associations, partis politiques, syndicats et collectifs) est absolument révoltée et scandalisée par ce qui se passe actuellement sur le site prévu pour construire l'aéroport inutile dit "du grand Ouest" porté par l'ex-maire de Nantes, aujourd'hui Premier Ministre.

Indignation légitime, devant le passage en force que constituent les expulsions des habitants de la ZAD qui maintenaient une vie riche en échanges et solidarité (à défaut de capitaux) sur ce secteur.

Rien ne peut justifier cette urgence à vider la zone : il n'y a pas de travaux prévu sur ces lieux avant des mois.

Rien ne peut justifier l'ignominie que constitue la destruction - à deux semaines de la trêve hivernale - de logements habitables (et habités).

Rien ne peut justifier de jeter à la rue des personnes qui ont choisi de contester un mode de vie à l'origine des crises économique et écologique que nous traversons actuellement, et d'agir en conformité avec leurs opinions.

Rien ne peut justifier la répression policière disproportionnée (plus de 500 gardes mobiles ou CRS, 2 hélicoptères...) pour un projet en partie privé au profit d'une multinationale (VINCI) qui fait des milliards de bénéfices.

Plus généralement, rien ne peut justifier le gaspillage de millions (voire de milliards) d'euros en plein crise économique pour un 146ème aéroport en France (quand l'Allemagne en dispose du tiers et le Royaume Uni du quart), ni le saccage de terres agricoles de proximité.

D'autant que des recours juridiques sont en cours et que d'autres seront lancés dans les semaines et les mois qui viennent pour arrêter cette machine infernale que constitue ce projet d'aéroport toujours plus nuisible, inutile, gaspilleur.

L'Etat et AGO/Vinci n'ayant toujours pas expliqué clairement comment ils allaient remplir correctement leurs obligations légales en terme de respect de la loi sur l'eau dans ce bocage à 98% humide, ces recours devraient purement et simplement conduire à l'abandon du projet.

Ce matin, la Coordination a demandé en urgence à rencontrer le Préfet des Pays de Loire M. Christian de Lavernée pour un entretien sur la situation sur le terrain de Notre-Dame-des-Landes et la démolition des maisons.

L'opposition au projet de nouvel aéroport à Notre-Dame-des-Landes ne faiblit pas bien au contraire et se montre plus déterminée que jamais à dénoncer la pression policière disproportionnée sur les militants et à demander l'arrêt de ce projet dévastateur.

Voir aussi sur le même sujet : aéroport, Notre-Dame-des-Landes
Association Citoyenne Intercommunale des Populations concernées par le projet d'Aéroport de Notre Dame des Landes Association luttant contre la création d'un autre aéroport à Nantes (Loire Atlantique) Sur les communes de Notre Dame des Landes, Grandchamp des Fontaines, Vigneux de Bretagne et Treillières
[ Voir tous les articles de ACIPA]
Vos 1 commentaires
Kristenn Churie-Goal Le Jeudi 18 octobre 2012 11:16
John Dalhuisen, directeur du programme Europe et Asie centrale d\'Amnesty International :
« Les expulsions forcées sont illégales et constituent une violation des droits humains. Il est grand temps que la Roumanie et la France, États membres de l\'Union européenne, cessent cette pratique...
Sans commentaire !
Avec Amnesty International contre les expulsions forcées
Manifestation au Ghana – AI / Christian Thompson
Manifestation au Ghana – AI / Christian Thompson
[01/10/2012]
Une personne sur six dans le monde vit dans un bidonville. Logement inadapté, absence de services essentiels, expulsions forcées, niveau élevé de violence et d’insécurité sont des traits communs à ces quartiers.
Les habitants des bidonvilles et des quartiers informels, parce qu’ils n’ont aucune sécurité de logement, n’ont souvent pas du tout ou pas suffisamment accès aux services comme l’eau et l’assainissement, contrairement aux autres citadins.
Ils sont exposés et soumis à tout un ensemble de violations des droits, comme les expulsions forcées, et se voient souvent refuser une égale protection de la loi.
Signez notre pétition en faveur des personnes expulsées à l\'attention du Premier ministre Hun Sen
Signez
Au travers des rencontres et des conférences sur la situation en Haïti ou au Cambodge, Amnesty International souhaite porter l’attention sur les violations des droits humains que subissent les habitants des bidonvilles au jour le jour.
Amnesty International souhaite vous alerter mais vous propose également d’agir avec nous afin de mettre fin à la pratique des expulsions forcées, de faire pression sur les autorités responsables de ces expulsions et de témoigner de notre solidarité avec les communautés concernées, en leur montrant qu’elles ne sont pas seules dans leur combat.
Pour en savoir plus :
La Chronique du mois d’octobre présente un dossier très complet sur les expulsions forcées
Vous pouvez également des ouvrages abordant la question des bidonvilles sur notre boutique en ligne :
Dignité, droits humains et pauvreté
Bidon, bidon, bidonvilles
La France et la Roumanie doivent mettre un terme aux expulsions forcées de Roms
Une rencontre importante doit se tenir le 12 septembre entre de hauts responsables du gouvernement français et leurs homologues roumains, sur la question de la situation des Roms dans les deux pays.
Cette réunion intervient au lendemain de deux nouvelles expulsions forcées, l\'une dans le quartier de Pirita à Baia Mare, en Roumanie, l\'autre à Villeneuve-le-Roi, dans la banlieue sud-est de Paris. Ces deux opérations ne sont que les plus récentes d\'une série d\'évacuations recensées par Amnesty International.
Les récits de personnes présentes sur place confirment que 26 familles ont été expulsées de force et laissées à la rue le 11 septembre à Pirita ; à Villeneuve-le-Roi, ce sont 200 personnes qui ont été expulsées de chez elles, parmi lesquelles un nombre limité se sont vu proposer une solution de relogement.
Le ministre français de l\'Intérieur, Manuel Valls, et son collègue chargé des Affaires européennes, Bernard Cazeneuve, vont rencontrer le président roumain Traian Basescu, son Premier ministre Victor Ponta, ainsi que les ministres concernés par ce dossier.
John Dalhuisen, directeur du programme Europe et Asie centrale d\'Amnesty International, a déclaré avant la réunion :
« Dans toute l\'Europe, les Roms sont victimes d\'expulsions forcées. Ils sont privés dans les faits de leurs droits fondamentaux au logement, à la santé et à l\'éducation.
« Lors de cette réunion, les autorités roumaines et françaises doivent prendre l\'engagement ferme de mettre un terme aux expulsions forcées et de garantir une meilleure protection juridique aux Roms, dans les deux pays. Les droits humains doivent être au cœur de toute discussion sur la coopération intergouvernementale concernant la situation des Roms.
« Les expulsions forcées sont illégales et constituent une violation des droits humains. Il est grand temps que la Roumanie et la France, États membres de l\'Union européenne, cessent cette pratique.
« Lors de cette réunion, les autorités françaises doivent se garder d\'adopter une position hypocrite selon laquelle leur politique serait une réponse à la façon dont les Roms sont traités en Roumanie. »
PRE01/430/2012
11 septembre 2012
France
Roumanie
Roms
expulsions forcées
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