Alors que le PKK (le parti des travailleurs du Kurdistan), un parti qui défend les intérêts du Kurdistan et qui a joué un rôle militaire essentiel sur le terrain pour la libération de la ville frontière de Kobané en Syrie contre les DAECH, il est toujours classé comme étant "organisation terroriste" par les États-Unis et l'Europe. C'est d'autant plus anachronique que le parti frère du PKK en Syrie, le PYD, et les UPK et PDK en Irak ne sont pas sur les listes d'organisations terroristes. D'un côté, Abdullah Öcalan, le leader du PKK moisit dans une prison turque et de l'autre côté Massoud Barzani, le leader des Kurdes en Irak a été reçu par Obama à Washington et récemment par François Hollande.
Dans une réponse à l'interpellation du député breton Paul Molac, Harlem Désir, secrétaire d'Etat aux affaires européennes, a nié la présence du PKK dans la victoire à Kobané, ne citant que les Irakiens et réaffirmant que le PKK est une organisation terroriste.