Il est mort en 1956, mais les organisateurs du Tro Dro Elle le font revivre
Il avait une casquette et des grosses moustaches. Il a aidé avec sa plate de nombreuses personnes à passer la rivière, des enfants, des résistants... Au mois de novembre, quand il pleuvait fort, il pouvait pêcher jusqu'à cinq lessiveuses d'anguilles. Il avait deux chevaux, qui l'aidaient à monter la côte, le deuxième repartant avec les deux filles quand la route était plus facile. Elles redescendaient alors à cheval. La vie n'était pas facile au moulin : pour les deux filles, il fallait faire huit kilomètres à pied par tous les temps pour aller à l'école. Le moulin était une ferme comme les autres avec ses cochons, ses vaches, ses cultures de betteraves et de pommes de terre.
Mais "Pachtol" (sa fille elle-même ne sait pas d'où lui vient ce surnom, de la chemise "pachtel", qui dépassait ? ) était aussi meunier, de grand-père en petit-fils ; il était un grand "taiseux" et aimait la mécanique : il a installé une roue pour faire marcher une dynamo et nombreux étaient ceux qui venaient écouter la radio chez lui ...
Et dans ce petit film, Pachtol nous fait part de sa joie de savoir que le projet de carrière est abandonné par le carrier, suite au dernier rendez-vous avec le préfet. L'eau de son moulin ne charriera pas de poussières de silice.