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- Communiqué de presse -
Nouvelle-Calédonie : L’État doit renoncer à marginaliser le peuple kanak dans son propre pays !

Depuis plusieurs jours, la Nouvelle-Calédonie se trouve dans une situation chaotique qui laisse entrevoir le risque d’une escalade semblable à celle qui avait produit des drames humains au milieu des années 1980. Nous déplorons déjà la mort violente de quatre personnes. L’état d’urgence décrété par Paris le 15 mai n’est pas une réponse durable. La […]

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Par pour UDB le 16/05/24 17:52

Depuis plusieurs jours, la Nouvelle-Calédonie se trouve dans une situation chaotique qui laisse entrevoir le risque d’une escalade semblable à celle qui avait produit des drames humains au milieu des années 1980. Nous déplorons déjà la mort violente de quatre personnes. L’état d’urgence décrété par Paris le 15 mai n’est pas une réponse durable. La situation de crise ainsi créée, qui était prévisible, est le résultat d’une volonté politique : celle du pouvoir macroniste, appuyé au Parlement par la droite traditionnelle et l’extrême droite, de prolonger le fait colonial. En effet, la révision du corps électoral qui est contenue dans la loi constitutionnelle voulue par Paris permettrait aux Français d’origine métropolitaine d’accentuer leur domination démographique sur ce territoire d’outre mer au détriment de 115 000 Kanaks et, de ce fait, condamnerait ces derniers à demeurer une minorité culturelle et politique dans leur propre pays. Tout progressiste digne de ce nom ne peut que dénoncer ce projet funeste. 

Les Nations Unies ont inscrit, depuis 1986, la Nouvelle-Calédonie sur la liste des territoires à décoloniser. L’UDB demande à l’État français de respecter le droit international, en Nouvelle-Calédonie comme ailleurs. 

L’UDB appelle Emmanuel Macron et son gouvernement à l’esprit de responsabilité. Le projet de révision de la Constitution doit être retiré. C’est le seul moyen d’apaiser les esprits en Nouvelle-Calédonie et de trouver le chemin d’une solution négociée entre le peuple kanak et la France. C’est aussi le préalable nécessaire pour contrecarrer les jeux d’influence auxquels se livrent plusieurs puissances étrangères en Nouvelle-Calédonie. 

 

Tifenn SIRET, porte-parole 

Pierre-Emmanuel MARAIS, porte-parole

L’article Nouvelle-Calédonie : L’État doit renoncer à marginaliser le peuple kanak dans son propre pays ! est apparu en premier sur UDB.Ce communiqué est paru sur UDB https://www.udb.bzh

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Vos 3 commentaires
Jacques derouet Le Vendredi 17 mai 2024 00:09
L' ensemble du mouvement breton démocratique doit soutenir cette position !
L'Etat français enlève le droit du sol à Mayotte et par contre l'utilise et s'en sert pour défendre
sa main mise sur la Nouvelle Calédonie. Les Kanaks n'ont plus qu'à appeler le pouvoir chinois ! Voilà où risque de mener cette politique !
(1)  Envoyer un mail à Jacques derouet
Alain É. VALLÉE Le Vendredi 17 mai 2024 11:10
Le peuple Kanak et les autres ...
L’État, à prétendre persister à marginaliser les peuples de France tous conquis, depuis l’Élysée, est dans sa folle hubris, surtout avec l’élection du Pt au suffrage universel direct qui concentre tout et le reste entre les neurones et les mains d’un seul jacobin !
A lieu de quoi, … l’apaisement est indispensable :
Vu qu’avec un corps électoral particulièrement Kanak, l’indépendance fut trois fois rejetée ;
Vu que la France doit s’assumer en tant que grande puissance disposant d’un si vaste domaine maritime (ZEE) ;
Vu que les Chinois rodent pour s’approprier de riches territoires stratégiques dans l’Indo-Pacifique.
L’État doit d’urgence devenir une fédération de provinces où il ne s’occupera plus que du régalien (Diplomatie, Défense, Police, Monnaie, Justice criminelle, …) en laissant le reste (Culture, aménagement du territoire, Instruction, Justice correctionnelle et délictuelle, …) entre les mains et institutions des peuples de France. Ceci implique que le Sénat devienne réellement l'Assemblée des provinces (cf : Bundesrat). Et suppose la définition de compétences provinciales explicites et impératives qui excluent les co-financements.
Pour un pays dont le territoire souverain est si vaste et réparti partout dans le monde, il est illusoire et dangereux de persister avec les institutions hyper-centralisées actuelles où l'État et le gouvernement sont inconstitutionnellement fusionnés.
Si les Français sont réputés pessimistes c’est très normal car ces faits en sont une explication et qu’inéluctablement, ils redoutent de graves troubles devant accompagner tout changement tant l’État franc est autiste.
AV
(2) 
Brocélbreizh Le Mardi 28 mai 2024 00:11
Un article de bon sens.
L' UDB devrait en conséquence voir plus loin et ne plus s'allier avec des jacobins tout en se présentant fédéralistes...
Ces 60 années de grand écart furent grandement improductives concernant l'implication de nos jeunes Bretons (par exemple..) qui en on ras-les-couettes de la gauche et de la droite.
Et pour vous, le changement, c'est pour quand?
(1) 
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