konan Lasceau Le Jeudi 29 octobre 2015 11:22
Au restaurant "Le FRAANCE", le nouveau Chef "françois" n'a qu'un seul menu "la tête de veau" et tous les convives (depuis 1789) sont priés de parler français et d'avaler un menu indigeste. A la fin du repas, la note est salée et le garçon de salle indique que vous devez verser un pourboire obligatoire sinon les vigiles ne vous laisseront pas sortir. (A noter qu'on y refuse les illettrés, les sans dents, et les vieilles peaux )
Qui empêche ces convives Bretons, Basques, Alsaciens et Corses d'ouvrir leur propre restaurant avec des menus différents et de s'associer entre eux pour faire face à la mégalomanie du Chef "françois" ?
Tel est la triste condition du mouvement universel certains restaurants ferment (Le Yougoslave, l'URSS, Le Tchécoslovaque ... le menu unique était indigeste.) ou restent ouverts encore quelque temps malgré l'absence de clients et d'autres ouvrent !
Konan Lasceau Le Vendredi 30 octobre 2015 12:37
Le Français, du latin abâtardi et créolisé !
LA MISE A MORT DE LA LANGUE DES BRETONS PAR LA FRANCE .
I – LES ORIGINES : LE BRETON INSULAIRE DE LA BRETAGNE, ET LE BRETON DE L'ARMORIQUE : UNE FILIATION ETABLIE PAR LES LINGUISTES. LE BRETON : UNE LANGUE D'ORIGINE CELTE, ANTIQUE. LE FRANCAIS : UNE LANGUE ISSUE DU LATIN, RECENTE.
LA LANGUE DES BRETONS : SON ANTIQUITE; SON EVOLUTION.
On pense que les Celtes qui arrivent dans l'embouchure de la Tamise, vers le 5 ème siècle avant Jésus-Christ, et qu'on désigne sous le nom de Bretons, constituent, du temps de César, une civilisation particulière. Celui-ci, dans son célèbre ouvrage La guerre des Gaules, leur consacre de longs développements. Nul doute, en effet, s'ils sont bien issus de la branche celte, qu'ils sont distincts des Gaulois.
La langue est un élément important de toute civilisation. Bien sûr, ces hommes, pourvus comme les autres des organes de la phonation…. PARLENT !!!!! Et les Bretons – car ce sont des Bretons authentiques, nul doute à cet égard -, …… ne parlent ni le grec, ni l'hébreu, ni l'araméen, ni l'égyptien, ni le latin ! Ils parlent LEUR LANGUE, le breton.
Beaucoup plus tard, par vagues successives, un certain nombre d'entre eux émigrent en Armorique (la Bretagne actuelle), du 3 ème siècle au 10 ème siècle – croit-on, sans certitude absolue à cet égard. Bien sûr, ils transportent avec eux leur idiome. On ne sait pas grand chose de cet idiome, malgré les travaux de Fleuriot et d'autres.
La langue que parlent les Bretons du temps de César (est-elle unique ? S'agit-il de langues voisines, plus précisément de formes proches les unes des autres, c'est à dire des » dialectes » issus de la même matrice ? ). Comme toutes les autres, elle évolue. Du 5 ème au 10 ème siècles de notre ère, elle se scinde très progressivement en plusieurs branches : le gallois (Pays de Galles), le cornique (Cornouaille anglaise), et le breton armorique, le nôtre. La langue parlée par les Bretons de (Grande) Bretagne est du breton antique, celle qui donnera, par l'évolution naturelle des choses, les trois langues ci-dessus, qui conservent une grande parenté pendant des siècles. Les témoignages conservés prouvent que les habitants du Pays de Galles, de Cornouaille, et de la Petite Bretagne, considèrent QU'ILS APPARTIENNENT A LA MÊME NATION, pendant de longs siècles. De même, des témoignages attestent que pendant plusieurs siècles, les trois peuples (les Gallois, les Cornouaillais d'Outre-Manche, les Bretons d'Armorique), se comprennent, leurs langues ayant la même origine.
LE FRANCAIS : DU LATIN PARLE, DU LATIN ABÂTARDI, UNE LANGUE CREOLE ?
Longtemps, la position de Brunot, éminent linguiste, dont le monumental ouvrage a fait autorité (Histoire de la langue française, A. Colin, Paris, 1907, réédition 1966), a tenu lieu de religion :
» Le français n'est autre chose que le latin parlé dans Paris et dans la contrée qui l'avoisine, dont les générations qui se sont succédé depuis tant de siècles ont transformé peu à peu le vocabulaire, la grammaire …. par une progression graduelle … »
Cette manière d'analyser les choses, pour n'être pas entièrement fausse, est trop simple. Le français, comme l'admettent aujourd'hui les linguistes, est très probablement le patois (ou le dialecte, disent certains auteurs) de Paris et des régions avoisinantes. Mais ce n'est pas seulement du latin déformé ou abâtardi. Cet idiome est une langue » créole « , c'est à dire composée de différents éléments – une sorte de « moyenne « , en quelque sorte, des différentes langues confrontées au quotidien dans cette région : le latin écrit et parlé par les érudits – considéré comme la langue noble par excellence -; le latin populaire, parlé par le peuple; le peu qui reste de la langue des Francs (le francique); enfin, ce qui reste du gaulois de cette région, qui est un langue celte. Dire que le vieux français est du » latin abâtardi « , est partiellement exact, dans la mesure ou la langue mère, la » matrice » est le latin; mais en réalité, le vieux français est une » mixture » dans laquelle les autres langues parlées tiennent aussi leur place, si faible soit-elle (Google : Les origines de la langue française, par Michèle Perret, professeur de linguistique). Peu à peu, cet idiome évolutif gagne en importance, et s'étend géographiquement avec le développement de la dynastie issue de Hugues Capet (élu roi théorique de la Francia occidentalis en 987); les régions qui passent sous le contrôle des Capétiens au fil des générations adoptent peu à peu le langage du peuple qui entoure Paris : c'est la théorie de » l'extension du francien, dialecte de l'Ile-de-France, en suivant les progrès politiques de » la tâche d'huile capétienne » » (Cerquiglini, page 6).
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