[Lorient - Bretagne - 12/09/2006] Neuf jours après la rentrée scolaire, 19 enfants inscrits en filière bilingue à l’école maternelle de Lorient-Merville sont toujours dans l’attente d’un enseignant. Cette situation intolérable dans une école de la République est d’autant plus inacceptable que les prévisions d’effectifs pour cette rentrée sont connues depuis novembre dernier par l’Inspection Académique qui s’est refusée pendant près de dix mois à les prendre en compte.
Vendredi dernier, la CAPD (Commission Académique Paritaire Départementale) réunie par M. L’Inspecteur d’Académie, décidait enfin d’affecter un second demi-poste bilingue sur notre école. Ce pis-aller pouvait permettre à la filière bilingue de notre école de fonctionner et nous étions disposé à l’accepter.
Pourtant, ce matin, comme hier, aucun nouvel enseignant n’était présent dans notre école et nos 36 enfants sont toujours regroupés dans une seule classe, le matin, sous la responsabilité d’une enseignante vacataire à mi-temps. Ils doivent être répartis l’après-midi dans les autres classes, ce qui nuit à la qualité de l’enseignement et provoque un dysfonctionnement majeur de l’école.
Contactée par nous, l’Inspection Académique nous confirme qu’elle ne dispose d’aucun enseignant bilingue à mi-temps et qu’elle ne trouve pas de vacataire volontaire pour occuper ce poste à temps partiel. Cette situation ne saurait perdurer. Nos enfants doivent pouvoir, sans délai, bénéficier d’un enseignement bilingue de qualité dans leur école.
Nous savons que des enseignants bilingues à temps complet sont disponibles. Nous demandons donc la création immédiate d’un poste d’enseignant bilingue à temps complet sur notre école, en sus du demi-poste déjà existant.
Nous avons donc écrit en ce sens ce matin au Rectorat, au Président et aux élus du Conseil Regional de Bretagne ainsi qu'au maire de Lorient pour qu'ils appuient notre démarche. D'autres initiatives seront annoncées dans les prochaines heures.
Pour nous contacter, merci d'utiliser le lien ci-dessous. Voir aussi notre communiqué d'hier : (voir le site)