Sur un coût total estimé à environ 3 milliards d'euros et après participation de l'État et de RFF, Jacques Auxiette et Jean-Yves Le Drian, présidents des Régions Pays de la Loire et Bretagne, annoncent aujourd'hui que c'est une contribution de 1 milliard d'euros que les territoires bretons et ligériens apporteront au projet de LGV Bretagne – Pays de la Loire . Tenant compte des gains de temps et de l'impact de la ligne pour les 2 régions, ils présentent aujourd'hui dans une déclaration commune la répartition de cette enveloppe financière : 90,5 % pour le territoire breton et 9,5 % pour le territoire ligérien.
« Cet engagement fort des 2 régions souligne le caractère stratégique et politique de ce projet en termes d'infrastructures, d'aménagement et d'attractivités de nos territoires de l'Ouest. Nous sommes ici au cœur d'un projet d'intérêt interrégional, national et européen », affirment les deux présidents qui invitent l'État à prendre ses responsabilités sans délais.
Ce projet ferroviaire a été déclaré d'utilité publique le 26 octobre 2007. Depuis, les études et la concertation entre les partenaires du projet, l'État, Réseau Ferré de France (RFF), la Région Bretagne et la Région Pays de la Loire se sont poursuivies. Les acquisitions foncières se sont déroulées à un rythme soutenu au point où plus de 85 % des besoins en terrains sont aujourd'hui satisfaits. Avant l'été, le plan de financement du projet devrait être connu à travers la signature d'un protocole d'intention entre l'Etat, les Régions et RFF.
Cette réalisation, prolongement de la ligne à grande vitesse existante entre Paris et Le Mans (Connerré), va permettre, avec 182 km de ligne nouvelle, de gagner :
Par ailleurs, 5 allers-retours supplémentaires à destination de l'Ouest de la France seront créés à l'occasion de la mise en service de la LGV. Environ 2 millions de voyageurs supplémentaires seront intéressés par cette nouvelle infrastructure.
les deux assemblées régionales pourront signer dès l'été un protocole d'intention et de financement et attendent donc que l'État confirme et précise son engagement financier pour la LGV Ouest.
« Suite au Grenelle de l'environnement et aux annonces de construction de 2000 kms de lignes nouvelles, l'État outre la confirmation de son engagement financier, doit également exiger du maître d'ouvrage, RFF, qu'il mette tout en œuvre pour engager la construction de la ligne dans les meilleurs délais . » expliquent Jean-Yves Le Drian et Jacques Auxiette.
« l'État et RFF doivent maintenant être au rendez vous » ont conclu les deux présidents de Région.