À moins d'un an de la prochaine présidentielle, la campagne dans les médias est lancée, pour certains depuis déjà de longs mois. Du fait de la décision qui sera prise, en fin de compte, par les états-majors, le nombre de candidatures potentiellement officielles, au titre de sensibilités et d'appartenances politiques, est un peu pléthorique.
Beaucoup de Français sont choqués de voir « tourner en boucle » sur tous les plateaux de télévision et autres stations de radios, en face souvent des mêmes chroniqueurs, des mêmes journalistes tombant dans la «peopolisation,» la même vingtaine de personnalités dont les partis, ou eux-mêmes, sont au pouvoir depuis plus de 40 ans. Cela avec les résultats que l'on connaît.
Ils font à nouveau, sans vergogne, à qui veut bien les entendre à défaut de les écouter, des promesses de campagne, des jours meilleurs. À entendre les questions posées et les réponses qui leurs sont apportées, il apparaît que tous les problèmes seront réglés, que les choses s'amélioreront avec la présidentielle selon que l'on conserve ou change la majorité. Or le problème n'est pas là. Les journalistes le savent bien.
Aussi la question que l'on doit se poser aujourd'hui est de savoir si les journalistes - qui ne peuvent être dupes de telles attitudes – sont pour ou contre la Démocratie qui, ils le savent, a été confisquée au Peuple ?
« Chacun sait en effet, lorsqu'une voiture a un moteur qui montre de graves défaillances, que ce n'est pas en changeant de conducteur que l'on va voir les choses s'améliorer. »
Les journalistes savent en effet que « garder ou changer de majorité en 2012, ne changera rien » si l'on ne transforme pas, par des réformes urgentes, le cadre institutionnel dans lequel les politiques évoluent.
Cela pour les amener à oublier leurs habitudes désastreuses, voire scandaleuses, et à plus de respect de la Démocratie et des citoyens !
Les journalistes savent que les Français, du fait de leurs préoccupations, sont en droit de souhaiter autre chose.
Ils ne veulent plus être dupes ! Ils en appellent à l'avènement d'une « nouvelle gouvernance ».
Aujourd'hui, sur le terrain, de trop nombreux journalistes, pour faire leur métier, pour remplir leur mission, pour sauvegarder la Démocratie, sont pris en otages, emprisonnés. D'autres meurent pour Elle.
Alors, dans le confort douillet des studios, on demande aux journalistes un peu de courage !
Pour que la Presse, « pilier de la Démocratie » porteuse de libertés, puisse exister encore demain, journalistes posez à tous vos invités les questions touchant aux réformes indispensables à la reconquête de la Démocratie présentées, entre autres, par l'association Blanc c'est exprimé !