L'ancien dirigeant d'entreprise, originaire de Guingamp, Loïk Le Floch-Prigent, a été mis en liberté provisoire par les autorités judiciaires du Togo. Etant en tournée à Abidjan, en septembre 2012, pour la promotion de son roman policier, «Granite rosse» (Coop Breizh, dont le directeur d'édition, Erwan Chartier-Le Floch est le neveu), il avait été bloqué à l'aéroport et remis à la police togolaise sans procédure d'extradition. ( voir notre article )
Il était accusé d'avoir introduit des escrocs auprès de son ancien associé de Dubaï, lequel lui réclamait une énorme somme qu'il aurait perdue dans l'opération.
Les autorités françaises n'ont pas semblé réagir immédiatement, mais Le Floch-Prigent, retenu à la gendarmerie de Lomé, avait été suivi de près par les autorités consulaires.
Après que son avocat, Me Klugman ait fait de vaines demandes pour obtenir une évacuation sanitaire, le parquet de Lomé a accepté le 25 février une libération provisoire pour raisons de santé.
Il a eu un malaise cardiaque la semaine dernière et sa santé était d'autant plus menaçée qu'il n'avait pu être opéré en septembre, à cause de son arrestation.
Loik Le Floch-Prigent est arrivé à Paris, aujourd'hui, 27 février à 6 h 30.