Le président Macron est formel : la Corse n’existe pas
réaction au discours de Bastia du président Macron
Par Frank Darcel pour Breizh Europa le 8/02/18 14:18
Le président Macron a fait à Bastia hier un discours qui fleurait bon la quatrième République. On y a évoqué le souvenir de l’empire colonial et de l’empire napoléonien, autant d’aventures françaises et douteuses dans lesquelles les Corses auraient connu leurs heures de gloire. On a invoqué l’État tout puissant, venant en aide à ces pauvres insulaires mal organisés.
On a promis d’envoyer plus de forces de police...
On y a beaucoup parlé de République, de cette manière incantatoire qui fait se demander si la république en France n’est pas, plutôt qu’un système de gouvernance, une sorte de concept mystique dont on ne comprend plus très bien la portée. On y a mélangé allégrement les notions de nation, d’État et de République encore, dans une sorte de bonneteau auquel les dirigeants hexagonaux nous ont habitués sans nous convaincre désormais.
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On a enjoint les Corses à se tourner vers la Méditerranée, comme s’ils n’y avaient sans doute pas pensé, mais on ne leur a pas demandé s’ils voulaient voir plus loin.
On a répété la grandeur de la France, et vanté le bonheur qu’il y avait à faire partie de la cinquième puissance industrielle au monde. On n’a pas évoqué cependant la longue histoire des Corses avant qu’ils ne deviennent Français, ni rappelé qu’ils l’étaient devenus par la force des armes à la bataille de Ponte Nuovo en 1769.
On y a parlé de la noblesse de la langue française, qui aurait fait la France. On a oublié de parler des langues qui avaient été interdites pour que cette France-là puisse éclore. On a évoqué les bienfaits du bilinguisme, mais du bout des lèvres. Un bilinguisme sans statut, qui condamne à terme la langue locale.
Et on n’a pas mis le drapeau corse en fond de scène. Mais à quoi bon ?
A quoi bon puisqu’au fond, pour le président Macron, et pour tous ses clones jacobins, la Corse n’existe pas. Ils précisent qu’elle n’existe pas hors de la République, mais dans leur bouche hors de la République veut dire le néant.
En réponse à ce surréaliste étalage de figures de rhétorique surannées, Jean-Guy Talamoni a dit que les Corses avaient été humiliés.
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Jupiter rejoint son grand prédécesseur le général de Gaulle avec un petit bémol, pour lui c'est : je ne vous ai pas compris mais la subtile rhétorique tournant autour de la " Corse française " donnant à cette expression la forme d'une tautologie, ensuite d'un pléonasme, puis d'un euphémisme menant à la métaphore en passant par la litote, avant de finir en antonymie débouchant sur une contre-vérité voisine du mensonge. Références à l'ouvrage de Jacques Rouvière : Le putsch d'Alger.
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krisbraz Le Jeudi 8 février 2018 16:15
Et notre président de région qui nous parle d'"ouverture" du Kaiser Macron !!!!
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Lucien Le Mahre Le Jeudi 8 février 2018 18:53
Souhaitons avant toute chose qu'une telle visite, si elle devait avoir lieu en Bretagne, ne puisse se faire qu'en présence des trois drapeaux nous concernant : Bretagne, France, Europe et non, comme en Corse, des deux derniers seulement, mais répétés cinq fois derrière l'orateur, pour bien enfoncer le clou jacobin ! Que nos "représentants" sachent bien qu'il ne peut être question de se renier d'entrée à ce point.
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Lheritier Jakez Le Jeudi 8 février 2018 18:57
Bien d'accord avec un discours qui aurait eu sa place lors de la guerre d'Algérie. Pour faire une Europe de la paix,avec les appuis des Macron,Vals au Royaume d'Espagne s'opposant aux votes des Catalans,voilà des preuves successives que les consultations démocratiques par les urnes sont bafouées! Rappels; Le référendum de 1969 de de Gaulle pour la création des 21 régions artificielles et la suppression du Sénat Votes contre,mais le découpage a été appliqué?Les syndicats,ont suivi cause subventions.. Les médias aussi, avec des antennes de propagande Pro PD L,sans que l'on puisse avoir des temps d'antennes pour nos opinions. Le référendum initié par Giscard d'Estaing sur l'Europe:Accepté en Bretagne,refusé en France,non pris en considération. Le référendum pour NDDL-Loire Atlantique ,non respecté. Les 3 derniers votes en Corse,non respectés. Grave ces multiples violations du résultat des votes. Oui à quoi cela va t'il servir d'aller voter? Que va t'il rester comme voies pour faire respecter ces votes? Qu'en pensent les élus "Macronistes" issus des organisations pro bretonnes:Mr de Rugy,Molac,etc.... Les organisations bretonnes doivent vraiment être claires et donner des objectifs innovants en actions ,compte tenu de ces attitudes colonialistes de la France. Des actions doivent être menées à Bruxelles,à l'ONU avec nos frères Corses,Catalans,Alsaciens etc.....
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Yves Koziel Le Jeudi 8 février 2018 20:39
Refuser les revendications corses, c'est s'interdire la simplification administrative. Refuser les revendications corses, c'est refuser la baisse des dépenses publiques. Refuser les revendications corses, c'est refuser toutes les autres, c'est continuer vers le 100 % de dettes. L'immobilisme institutionnel français nous conduit inexorablement à la faillite. Très vite va arriver la fin du "en même temps", car la maison brûle, et Macron ne tape pas dans le dur. En acceptant les revendications corses,il aurait donné un coup de pied dans la fourmilière, gare à ce que ce quinquennat ne ressemble pas au précédent .... le "disruptif" macronien a trouvé ses limites.
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Erwan Ar Bzh Le Jeudi 8 février 2018 22:04
Un président jeune qui aurait pu avoir une autre vision que celle de cette vieille France jacobine, repliée sur elle-même, sûre d'elle lorsqu'elle exprime cette condescendante protection des petits des régions qui la composent et qui pourtant ont fait sa grandeur (passée !). Triste discours d'un pantin mignon, jeune et dynamique qui devait redresser un pays. Mais lequel ? Celui des autres, celui de ceux qui depuis plus de cent ans s'acharnent à tuer les cultures et les langues qui l'ont construit : Basques, Bretons, Corses, Alsaciens, Occitans, Catalans et j'en passe... Qu'avez-vous de moderne monsieur le président de ce petit pays qui se veut grand ? Quelle grandeur affichez-vous face à ces régions, pardon, ces "provinces" dont vous nommiez il y a peu les habitants de termes si peu flatteurs, voire plus que moqueurs ! Vous êtes un triste sire monsieur, et vous n'avez finalement rien de moderne...
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Jacques Le Vendredi 9 février 2018 10:53
Que pouvait faire Macron? Macron n'est pas un Dieu, ni un roi absolu (un Louis XIV élu) comme semble le regretter les Bretons... Un président de la République est la figure médiatique de l'état profond Républicain (oui, cette idéologie religieuse que le mouvement breton semble découvrir... mais que le moindre de nos élus/journalistes a parfaitement compris) que l'on agite devant les citoyens comme étant le résultat de leur choix démocratique.... La spécificité de Macron est qu'il présente une évolution dans le sens où il est moins la figure de l'état profond que celle de l'oligarchie financière (les grandes fortunes qui investissent dans l'Hexagone) qui progressivement prend le pas sur l'état profond (administratif/Républicain) par le fait qu'elle apporte argent en échange d'un climat favorable au business. D'où le virage libéral que réalise Macron sans provoquer l'état profond, car chacun apporte un service à l'autre... Ce virage libéral est positif dans le sens ou il permet de faire respirer l'économie et d'écarter le risque de contestation (ce qu'apprécie particulièrement l'état-profond qui commençait à avoir peur et ce n'est pas sans raison si les virulents syndicats français ne n'expriment pas...). Donc l'état profond/Républicain accepte de faire des concessions si le risque de contestation s'éloigne et si l'argent revient... Et la Corse là-dedans me diriez-vous? Et bien, la Corse c'est la ligne rouge que l'état profond n'est pas prêt à franchir... car cela induit un risque de contagion dans les autres colonies européennes (Bretagne en tête de liste, puis Alsace, Pays-Basque, Flandres, Savoie...) Macron lui la Corse, personnellement je pense qu'il s'en fiche... il est prêt à avancer... et cela d'autant que les Nationalistes Corses disposent du soutien de la population locale mais aussi d'une compréhension grandissante de leurs revendications chez les Français... Je pense que Macron a parfaitement conscience que le dossier Corse ne fait que commencer et que les Corses sont déterminés à gravir tous les obstacles que la République mettra sur leur passage... Les Corses ont abandonnés les armes au profit une détermination encore plus grande...! Macron est un libéral, il n'aime pas les situations de conflit, il préfère le constructif.... Donc, il n'est pas naturellement favorable à développer une situation ''perdant-perdant" comme entre l'Espagne et la Catalogne... Mais Macron est un réaliste, il sait que s'il donne à la Corse, il risque de réveiller la Bretagne endormie par le Parti Socialiste or celui-ci n'existe plus...! Et si Macron réveille la Bretagne, il se met à dos la branche fanatique de l'état-profond... Donc : " Macron cherche à calmer les Corses sans réveiller les Bretons... tout en rassurant l'état-profond! " Voilà là situation, à mon sens... Et je pense que les Corses le comprennent très bien...
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Y-V Sort Le Vendredi 9 février 2018 11:33
Les corses ont été humiliés, rabaissés. Le but du déplacement de Macron n'était pas de parler avec les corses, c'était de montrer à tous les autonomistes de l'hexagone que l'état français ne laisserait passer aucune avancée vers une hypothétique autonomie. La fin du génocide culturel des peuples de l'hexagone est "en marche" forcée. Ce n'est pas un hasard si Macron (et l'U.E) soutient Rajoy dans sont action anti-démocratique contre le peuple catalan. Quelle preuve plus évidente qu'il n'y a rien à attendre d'un gouvernement français quel qu'il soit. Nous n'avons pas plus à attendre de cette Union Européenne, dirigée par les états pour les états et les quelques arrivistes qui en tirent profit, au détriment des peuples qui la composent. Que font les députés bretons de "En marche" à soutenir encore ce gouvernement qui crache au visage des bretons, basque, corses et autres qui parlent une langue autre que le français. Démissionnez Mesdames et Messieurs les députés breton de "En marche" !!!! Il est temps d'employer d'autres stratégies pour avancer dans ces états et cette Europe corrompu. Pour se faire entendre il nous reste la révolte par la force - mais c'est ce qu'ils attendent pour nous discréditer - ou l'union des différents partis autonomistes de l'hexagone (si déjà ils pouvaient s'entendre entre les différents partis bretons...) pour peser davantage dans les élections, les catalans et les corses y sont bien parvenus, alors pourquoi pas au niveau national ! Ne dit on pas : "c'est ensemble que les braises chauffent"
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Fañch Le Vendredi 9 février 2018 13:52
la corse n'existe pas, ni la population sauvage qui peuple se territoire et parle un patois sorti des temps préhistoriques, car "d'avant La République, il y a la langue française" donc nul besoin de rencontrer une Assemblée de sauvages, un simple discours avec pour décorum 5 banderilles franchouillardes. une fouille au corps, humiliante, pour les deux représentants d'une cause qui ''NE SE PLAIDE PAS'', jupiter jubile en César, "veni vedi vici" (Je suis venu, je vis, je conquit) l'auditoire médiatique à ces bottes. les déclarations de ''girondisme'' de Macron ne sont que paroles qui n'engagent que les croyants, en La république, qui les reçoivent.
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Boned ruz Le Vendredi 9 février 2018 22:53
On peut aussi penser qu'il y a le "feu " dans l'Europe des états nations et qu'il leurs faut aller plus vite... il y a le risque qu'ils ne soient plus sur la ligne d'arrivée... Alors ils agissent encore plus vite pour éteindre une Europe des peuples qui commence à se faire entendre... La Catalogne et maintenant La Corse en font pour l'instant les frais. Et le projet de Mme Guérot est louche dans la mesure où elle est proche des vues de Macron... que vaut le projet de Mme Guérot si elle ne renie pas les prises de position de Macron?.. pas grand chose. Il ne manquerait plus que L'Europe des peuples soit récupérée par les dirigeants des états Nations... C'est ce qu'essaie de faire le FN.... En tout cas et pour le moins , il faut renforcer la Bretagne et sa culture en attendant un vrai projet Européen...
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Léon-Paul Creton Le Samedi 10 février 2018 09:44
Il est hallucinant de lire et d'entendre dans des livres, revues, journaux, sites internet, chaînes Tv, etc... D’écouter des chroniqueurs, journalistes, chefs d'entreprises et multiples communicants souligner, regretter, constater une terrible "vérité": La FRANCE est en retard partout !!!!!! C'est son train (de sénateurs ?) il est partout, ou presque, en retard! Oui et dans tous les domaines: Politique, économique scolaire, universitaire, culturel, l'innovation, Marianne elle est en RETARD, toujours et toujours! Tellement en RETARD qu'elle ne peut plus être dans le coup; Et je pense qu'elle ne pourra plus jamais l'être! Ses hommes et femmes politiques ne sont plus que des bateleurs d'estrades, des batteurs d’orchestres aux répertoires limités et attardés, des illusionnistes, qui dans le même "train-train" ont le RETARD chevillé au cerveau, le retard chronique, définitivement! En Bretagne aussi (Dis-moi qui tu fréquents, je te dirai qui tu es !!!". Pas la totalité j'espère? La France, la championne depuis plusieurs siècles de la destruction et du rapetissement de tout ce, et ceux, qu'elle supposerait "paranoïaquement" lui faire de l'ombre, perd jusqu'à la sienne! De moins en moins son ombre, de plus en plus famélique, cache, obstrue la vue et la chaleur du soleil d'une authentique liberté pour les peuples à qui elle peut encore nuire! Á condition que ces Peuples, que dans ces peuples l'on n'entendent plus, l'on n'écoute pas les voix trop nombreuses _même quand elles ne font que le penser_ qui nous disent : d' "ATTENDRE" comme je le lis trop souvent. D'attendre un projet, un vrai projet! D'attendre que le peuple prenne conscience! D'attendre que ceux qui font de la politique et prétendent parler pour nous, s'unissent... aux "calendes grecques"! D'attendre que Paris nous "accorde"... tout? ATTENDRE c'est assurer le RETARD! Juger qu'il faut, encore, et toujours ATTENDRE c'est rejoindre et vivre avec ceux qui sont désormais, et pour longtemps : en RETARD "... comme Dieu en France". Dire d'attendre c'est déjà accepter de continuer à vivre avec ceux dont le RETARD devient le seul continent! Ne m'appeler plus: EUROPE car elle aussi, est entrain de devenir synonyme de RETARD, fille d'ATTENTE et de MENSONGE. Et bien entendu, les "Tontons flingueurs", ceux dont les intérêts particuliers qu'en retirent ceux qui sont et programment le RETARD, sont les petits bénéfices de l'impuissance acceptée, lâchement, sans intelligence! Europe ne sera bientôt plus qu'un "label au Bois Dormant"! Elle aussi. Car s'appuyer sur le RETARD pour être à l'heure, suppose une sacré gymnastique de l'esprit. Je ne vais certes pas vous dire " d'attendre", et comme si faire cela ça s'arrangerait !!!
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spered dieub Le Samedi 10 février 2018 09:47
Il faudrait aussi se poser la question sur les conséquences de l'augmentation exponentielle annoncée de la dette française, si la flambée des taux d'intérêts se confirme .Les mesures douloureuses du genre CSG sur les retraites ne sont qu'un avant gout annonçant de nouvelles taxes et impôts ,voir la main mise de l'état français sur les comptes bancaires et assurances vie .Très rapidement les petites améliorations de l'économie de l'hexagone vont êtres annulées ,le pouvoir central va devenir impopulaire .Au pied du mur, il n'aura d'autres choix que de laisser davantage d'initiatives aux régions ( artificielles pour la plupart.) Du fait de cette situation inattendue du moins aussi rapidement ,la Bretagne va avoir une fenêtre opportune ,les mouvements bretons doivent s'y préparer ,l'opinion publique peut en partie basculer en faveur d'une dévolution .Cependant il faut prendre garde que l'état central va se décharger en délégant la ponction de la fiscalité sur les entités régionales ce qui aurait pour effet de rendre impopulaire les pouvoirs locaux .Bien entendu malgré la situation catastrophique les politiques jacobins de tout bord vont tenter de faire barrage à cette éventuelle politique de dévolution ,déjà avant les présidentielles Mélenchon disait qu'il fallait refuser de payer la dette ,ce cas de figure entrainerait des tensions voir des conflits en Europe et dans le monde .Bien entendu d'autres pays sont très endettés seulement leurs balances commerciale est bien meilleure que celle de la France .
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Rafig Le Samedi 10 février 2018 14:12
Jakez : "Le référendum pour NDDL-Loire Atlantique " C'était une consultation pas un référendum. Le dossier est clos. merci
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Boned ruz Le Samedi 10 février 2018 23:17
Mr Leon-paul Creton J'imagine que je fais pour vous parti des attentistes... En réalité, je ne demande qu'à avancer sur le plan de l'Europe... Mais malheureusement le pouvoir médiatique joue sa donne constamment et combien sommes nous à vraiment réfléchir à l'avenir? et combien sont-ils en Bretagne ceux qui suivent constamment les "Ouest France" et autre "Télégramme"? Le projet Européen celui des peuples et probablement celui qui peut assurer un véritable avenir aux cultures et aux peuples européens et créer une nouvelle Europe, mais je crois et je pense que ce projet doit être porté par les peuples. Hors je suis désolé mais Mme Guérot pour l'heure, adopte le point de vue de Macron... Cette Europe des peuples dans ce cas de figure me semble être un leurre; En revanche que les peuples et bien évidemment la Bretagne s'empare de cette idée me semble bien plus intéressant. Je n'ai effectivement pas confiance en Mme Guérot. Une politologue de métier qui fait le choix Macron me semble curieusement faire preuve d'une naïveté d' a propos... Comment se fait-il aussi que Mme Guérot soit venue à Rennes et bientôt à Nantes alors qu'elle ne semble pas projeter l'avenir de la Bretagne en dehors de celui de la France ? A-t'elle rencontré des groupes politiques Bretons ? Si à Nantes elle projette un avenir Breton au même niveau que celui des autres régions Européennes alors je réviserais mon point de vue...Pour résumer, son projet est intéressant mais je préfèrerais qu'il soit porté et développé par d'autres personnes non compromises avec les représentants des états nations.
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Léon-Paul Creton Le Mardi 13 février 2018 11:42
Non Boned Ruz pas spécialement, sinon je vous aurais "nommément" cité ! Mais effectivement vous avez utilisé ce verbe, participe présent, mais vous avez aussi utilisé dans cette dernière phrase l’expression, "...et pour le moins" au début, et terminé par trois points de suspension. Ce « … pour le moins » pour moi dans la continuité de la phrase c'est effectivement le moins et c'est logique. Quant aux trois points finals, ils peuvent être interprétés comme ayant une vision ironique de : l’attente, et du sens de l’action entreprise par nos « guides »… et de celui de la phrase. Mais il est vrai qu’en lisant votre commentaire cela a déclenché une réflexion globale sur l’attente, pour en avoir et beaucoup lu ici depuis pas mal de temps _et cela se compte en années_ cette acceptation « de l’attente ». Du demain qui ira mieux, simplement en suffisant d’attendre. Une attente d’une ou de multiples actions. De la part de ceux qui parlent en notre nom. Et qui n’ont fait de notre patience générée par des promesses et jeux de rôles, qu’une « attente vide, stérile » sans objets, sans avancées et pire qui n’ont jamais enrayé ou ralenti la dégradation dans presque tous les domaines concernant le territoire breton, les Bretons et tout ce qui compose et est nécessaire à un Peuple, des hommes, des femmes et des enfants pour exister librement! Ils devraient quand même se poser des questions…quand mêême. Mon âge, ma mémoire, mes modestes expériences, l’accumulation qui ne s’évapore pas automatiquement et rapidement chez moi, m’y ont poussé. Mais je le répète ce n’est pas votre manière de parler de l’attente qui me choque. Pas davantage lorsque se sont des « citoyens », non militants pour diverses raisons, qui pensent encore que l’attente comme LE tunnel vers la lumière tiendra toutes ses …promesses… Ces Bretons à qui je conseille fortement de dissiper rapidement les « vertus » de l’attende néfaste, au-delà d’un certain point dans la pratique politique de libération ! L’attente nous mène tout « doucettement » vers la Mort ! Ce qui est important c’est « ce qu’on fait » en …l’attendant ! Non ? Pour ne pas s’ennuyer ! Plus j’avance…l’amusement prend la place de l’ennui mortel! Sur et avec « l’attente » vous voyez, on peut en faire de tonnes ( ;0) ...et sur le "retard"alors je ne vous dis pas! Les Français connaissent bien le sujet du retard! Nous les suivons tranquillement en attendant.