Le gouvernement français considère le Pays Basque, artificiellement divisé entre l'Etat espagnol et l'Etat français, avec la plus extrême méfiance.
Le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, rejette la création d'une collectivité territoriale basque en France, ce qui dans son esprit serait une prime versée à l'ETA, alors que la majorité des élus, toutes tendances confondues, y est favorable.
La militante basque, de citoyenneté française, Aurore Martin, a été arrêtée par la gendarmerie et livrée à la police espagnole. L'Espagne avait émis un Mandat d'Arrêt Européen à son encontre pour appartenance à Batasuna, mouvement illégal en Espagne mais légal en France. Cette arrestation a d'ailleurs provoqué la colère des élus du Pays Basque.
Alors que l'ETA a renoncé à la violence et que les élections autonomiques au Pays Basque sous administration espagnole se sont déroulées sans violence, c'est un bien mauvais signal adressé aux Basques par les autorités françaises.
Le gouvernement espagnol confronté à la montée de l'indépendantisme au Pays Basque et en Catalogne se crispe et le gouvernement français s'inquiète visiblement des retombées possibles sur son territoire.
Le Parti de la Nation Occitane est en faveur de la création d'une collectivité territoriale au Pays Basque « français » et dans la Catalogne Nord sous administration française pour les Catalans. Le jour viendra où la Catalogne et le Pays Basque de l'Etat espagnol seront indépendants et ces collectivités auront alors vocation à se rattacher à eux. N'en déplaise aux rodomontades de notre ministre de l'Intérieur qui attise l'incendie qu'il prétend combattre.
Le Parti de la Nation Occitane s'associe également à toutes les voix qui s'élèvent pour réclamer le retour d'Espagne d'Aurore Martin dont le seul délit est un délit d'opinion.
3 novembre 2012
Parti de la Nation Occitane