Le Parti socialiste rêve de noyer la Bretagne dans l'Ouest, Leclerc rêve de mettre l'Ouest en Bretagne
Le parallèle entre le parti socialiste et le Groupe E. Leclerc est impossible, car ils n'ont pas les mêmes objectifs : fusionner les régions pour faire table rase des solidarités
Par Christian Rogel pour ABP le 25/08/14 11:15
Le parallèle entre le parti socialiste et le Groupe E. Leclerc est impossible, car ils n'ont pas les mêmes objectifs : fusionner les régions pour faire table rase des solidarités locales qui empêchent les manoeuvres d'appareil bien réglées pour le premier, construire des images favorables à l'agrandissement du chiffre d'affaires pour l'autre. Tout ça manque de profondeur, car les charcuteurs ne s'intéressent pas à la Bretagne et aux Bretons, mais à leurs propres intérêts. Et les Bretons ne sont pas obligés de se laisser faire.
Les hypermarchés Leclerc avaient lancé, ce printemps, une campagne d'étiquetage de leurs produits d'élevage « Les éleveurs bretons », complétées par « Les producteurs bretons » pour les fruits et légumes, le tout aux couleurs de la Bretagne, le noir et blanc. C'était, peut-être une sorte de clin-d'oeil à ceux des agriculteurs bretons qui avaient participé au mouvement des Bonnets rouges et, plus largement, aux Bretons qui s'inquiétaient des problèmes de leurs filières agro-alimentaires.
Le marketage de Leclerc a toujours su capter l'air du temps breton, sachant proposer des rayons «Produit en Bretagne» dans les petits hypers qui n'ont pas beaucoup de place et des massifs rayons Bretagne avec une large palette de fournisseurs qui ne produisent pas tout en Bretagne.
Mais, Leclerc a du avoir des problèmes avec ceux qui produisent plus à l'Est, mais, qui veulent profiter en douce de la marque Bretagne et de sa forte réputation. Ces coucous (de Manche, de Mayenne ou du Maine-et-Loire ou de Vendée?) peuvent maintenant écouler leur productions labellisées « Éleveurs de l'Ouest » avec une étiquette blanche et noire et montrant une hermine. Il existe une variante, « Les producteurs locaux », avec l'emblème ducal et le même code de couleurs noir et blanc .
Ce qu'on aimerait savoir, c'est quels types de contrat sont signés avec les labellisés, car, on peut compter sur Leclerc pour faire d'une pierre deux coups : attirer le chaland et rogner les marges des « heureux » producteurs, bretons ou non. Cette manoeuvre un peu filandreuse a le mérite de prouver par l'absurde que l'Ouest est un territoire zombie, qui n'a aucun avenir sérieux et de montrer que la Bretagne suscite de l'envie, de la convoitise (et, souvent, de la peur).
Il est tout de même intolérable de ne pas savoir ce que l'on mange. Bon d'accord, qu'est-ce qui ressemble le plus à un poulet qu'un autre poulet ? Alors on aimerait tout simplement savoir d'où il vient, comment il a été nourri, dans quelles conditions. Si possible acheter local, pour favoriser le cousin ou le tonton qui y travaille. Ce qui semble logique, surtout en temps de crise, non ? Mais c'est plutôt à une Ruée vers l'Ouest à laquelle on assiste. Une mini globalisation qui aurait pour effet pervers de redistribuer les cartes, et de plus savoir qui fait quoi ! Les valeurs (et produits), des uns et des autres fondues dans un même moule. Un communisme déguisé qui met tout un chacun sur un même pied d'égalité, ou presque. Qui glorifie le bo-parleur au détriment du besogneux silencieux. Le parti socialiste (enfin ce qu'il en reste), ferait bien mieux de s'occuper de son marketinge en panne, et de favoriser son label d'origine contrôlé (peu en ce moment il est vrai), que de vouloir fondre les Bretons dans un moule dont ils n'en percevraient même pas la tête de la queue ! Les théories sont une chose, la pratique, sans y inclure l'aspect humain, historique, sont une insulte grave à toutes les parties de France concernées. Kenavo !!
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Ar Vran Le Mardi 26 août 2014 11:42
A mon avis, il doit y avoir en Bretagne beaucoup de gens qui regrette d'avoir voté François Hollande en 2012. Le spectacle de l'île de sein est d'une flagrante vérité. "Un homme seul sous la pluie dans une posture pseudo droite moralisateur à merci alors que son gouvernement à Paris est tombé" Pathétique... Est-ce prémonitoire? car comme disent les marins, qui voit Sein voit sa fin?... Plus généralement je préfère voir ce type d'article sur ABP que des articles qui ressassent les vieilles douleurs de la Bretagne lors de la dernière mondiale et qui sournoisement voudraient nous faire croire que le mouvement breton était majoritairement collaborationniste. Ce type d'article profite toujours aux jacobins car cela permet de retomber dans la justification permanente pour les Bretons et donc d'éviter aux bien-pensants hérauts de la république française de faire leur propre autocritique. Le combat breton se fera sur l'avenir et non sur la justification du passé
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Louis Le Bars Le Mardi 26 août 2014 11:44
J'avoue que je ne comprends pas bien le titre de l'article "Le Parti Socialiste rêve de noyer la Bretagne dans l'Ouest (...)" d'une part car l'article parle essentiellement de Leclerc (qui n'est surement pas socialiste), d'autre part parce que je ne crois pas que le Grand-Ouest soit une spécificité socialiste mais plutôt une spécificité nationaliste/jacobine française. Je n'ai pas pu lire l'article sur le site du Télégramme (http://www.letelegramme.fr/bretagne/regions-josselin-de-rohan-inquiet-26-08-2014-10311237.php), mais au vu du titre, Josselin de Rohan, ancien président du groupe UMP au Sénat (il est toujours sénateur), ancien Président de la Région Bretagne (anti B5), se prononce sans le dire clairement visiblement pour la fusion B4-PdlL, le fameux Grand-Ouest avec ces cantons, ses départements, ses baronnies et ses conservateurs. Je crains fort qu'une deuxième lecture au Sénat (changement de majorité) ne débouche sur cette horreur absolue de Grand-Ouest. Ne jamais oublier que le Grand-Ouest sur le temps "long" est une obsession politique des élus 44 (les PdlL ne font que suivre le mouvement) ET de la droite française en général, départementaliste, catho et franchouillarde. Ce que craint De Rohan c'est la disparition des départements...la fusion PdlL/Centre bien au contraire serait profitable pour tout le monde (sauf les Conseil Généraux de la Région Bretagne) et laisse les portes ouvertes (coopérations actuelles, réunification ou non, intérêts des métropoles, réduction du nombre de régions, promotion du Val-de-Loire, etc)
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Naon-e-dad Le Mardi 26 août 2014 15:05
@Louis Le Bars Dans l'article du Télégramme que vous évoquez, Josselin de Rohan s'exprime ainsi: "Si cette grande région faisait huit départements, les cinq départements bretons seraient majoritaires et le pool breton serait assez fort pour éviter toute dilution". C'est juste oublier que pour les promoteurs du patatoïde ligéro-ouestien, ce qui compte c'est le "ligéro-", le "ouestien n'étant qu'une désignation méprisante et insensée (au sens précis du terme) destinée à évacuer le nom de Bretagne. D'ailleurs Auxiette ne peut pas - intellectuellement parlant. Il nous l'a assez démontré au fil de ses agissements - accéder à la notion de cinq départements bretons. Petite note au passage: si les cinq départements disparaissaient, les défenseurs de la Bretagne péninsulaire sauront lui rappeler que la Bretagne, c'est 35.000 km2. Pour les sbires du patatoïde ligéro-ouestien, la Loire-Atlantique ne fait plus, pire ne fait pas, n'a jamais fait partie du giron péninsulaire (de nombreuses observations pratiques, discrètes et tendancieuses ou malhonnêtes de sa part - à chacun de choisir son vocabulaire - corroborent ce que je dis ici). Nantes et la Loire-Atlantique sont déjà noyées dans cette région sans forme, sans nom, sans légitimité, mais voulue par le pouvoir central et jacobin pour éclipser et idéalement pour eux digérer - enfin (après un effort gouvernemental de plusieurs siècles, qui s'est aggravé depuis la Révolution!)- la Bretagne. Josselin de Rohan ne l'a-t-il pas compris? L'a-t-il oublié? Encore une chose, évidente mais utile à énoncer: re-placer en Bretagne la cité de Nantes, ce n'est pas faire de cette dernière une île, c'est tenir compte du passé et de la géographie, dans une perspective de futur apaisé. Ce n'est pas l'empêcher de rayonner, c'est lui permettre enfin de rayonner plus, et plus justement. C'est lui ouvrir les portes d'une meilleure visibilité, et donc reconnaissance à l'international, chose qu'elle n'obtiendra jamais dans le patatoïde ligéro-ouestien, ni non plus dans l'improbable attelage Centre-PDL. Un enfant de cinq ou sept-ans comprendrait celà. De vieux politiciens de terroir (à Nantes) n'y parviennent pas. Pourquoi leurs yeux, mais pas seulement, se sont-ils donc obscurcis à ce point? Perak n'int ket gouestl da welout Breizh, d'he sevel?
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Louis Le Bars Le Mardi 26 août 2014 15:25
"Josselin de Rohan ne l'a-t-il pas compris? L'a-t-il oublié? " De mémoire il était anti-B5, frileux, pas décentralisateur pour un sous, il y avait d'ailleurs une grosse erreur de casting car je l'aurais plutôt vu à la tête d'un Conseil Général. C'est un jacobin.
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SPERED DIEUB Le Mardi 26 août 2014 17:45
J'ai par plusieurs fois écrit que derrière cette réforme territoriale ,se cachait un retour en force des départements ,et bien c'est bien parti .Que les partisans de la réunification favorables à la fusion commencent un peu à réfléchir à la nouvelle farce jacobine http://tempsreel.nouvelobs.com/topnews/20140826.REU7861/le-prg-reste-au-gouvernement-les-departements-ruraux-maintenus.html
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Louis Le Bars Le Mercredi 27 août 2014 07:31
@ Spered Dieub : c'est évident qu'en réduisant le nombre de régions, on maintien les départements. On peut d'ailleurs douter totalement de la bonne foi du gouvernement dans sa volonté initiale de supprimer les départements (de façon globale et générale) puisqu'il était évident qu'il faudrait changer la Constitution...par ailleurs on peut se demander pourquoi l'idée de fusions de départements (comme pour les régions) n'est pas envisagée ! Que signifie "maintenir les départements ruraux" ?? Hormis Paris et sa petite couronne, quel département en France ne possède pas de territoires ruraux ?? Les départements vont-ils être redécoupés ? Tout dépend ce qu'on entend par maintien, moi ce qui me pose question c'est savoir quels compétences garderont les départements. Par ailleurs si les départements seront peut-être très pertinents pour la grande Aquitaine le Midi-Languedoc ou le Val-de-Loire, je ne vois pas la pertinence pour la Bretagne, l'Ile-de-France, la Corse ou l'Alsace.
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Bertrand Finel Le Mercredi 27 août 2014 11:04
Une anecdote: L'année dernière, pour les fêtes de fin d'année, au mois de décembre 2013 donc, je me suis rendu dans un supermarché AUCHAN (pour ne pas le citer), en quête d'huîtres. Naturellement, j'achète en tout et en priorité des produits bretons. Je remarque dans les étalages, parmi nombre de bourriches de tous horizons, un emballage aux couleurs du gwen ha du. Cet emballage portait en sus et en gros la mention: "perles de Bretagne" Comme je suis d'un naturel curieux et méfiant, je regarde sur l'étiquette l'origine du produit... 85... de Vendée ! Evidemment, j'interpelle l'animateur du rayon, embauché pour l'occasion des fêtes, lui fait remarquer la bizarrerie et demande des explications. Le gars mécontent d'être pris la main dans le sac, appelle le chef de rayon et lui demande les mêmes explications que moi, celles-ci floues au possible, bien sur ! J'ai changé de magasin pour acheter mes huîtres (des vraies... de Riec sur Belon, origine Japan) N.B: Bertrand Finel, il s'agit de mon vrai nom... si Auchan veut me faire un procès ?!
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Alwenn Le Mercredi 27 août 2014 11:15
Je crois aussi qu'en faisant de grande régions il était inévitable de maintenir au moins certains départements. Ni la Vendée ni la Mayenne n'ont intérêt à disparaitre. Le département fait identité. Mais pour la Normandie, la Corse, l'Alsace, le département n'est pas pertinant. Il y a déjà eu des tentatives de les supprimer en Corse et en Alsace. En Bretagne, il y a une division par "pays" et le projet Urvoas d'Assemblée de Bretagne qui supprime les départements. Le problème n'est pas que certains départements (ruraux) reste, c'est l'uniformité/uniformisation : tout doit être pareil partout. Dans une région Val de Loire, il serait mieux que les départements restent, car porteur d'une identité au moins pour certains. En Bretagne, non. Et je pense que c'est plutôt favorable à la réunification. En créant l'Assemblée de Bretagne et en supprimant les départements, on empêche de fait la fusion. La Loire-Atlantique n'étant pas un département "identitaire" peut venir se fondre dans cette Assemblée où elle a toute sa place. Tant que la réunification n'est pas faite, il vaut mieux que les départements existent encore.
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Louis Le Bars Le Mercredi 27 août 2014 14:01
L'utilisation de l'image de la Bretagne par des entreprises vendéennes est assez intolérable...pour rappel par exemple ce département fait tout pour débaptiser le Marais Breton. Il y avait également une communauté de communes "Marais Bretons Nord" qui a changée son nom en "Passage du Gois", et les exemples sont légions. Pareil, les vendéens qui s'installent dans le 44 sont souvent des révisionnistes +++
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Kristen Le Mercredi 27 août 2014 21:28
Bertrand, Je crois savoir que des moules achetées a Paimpol sont ensuite élevées en Vendée. A vérifier.
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An Floc'h Le Mercredi 27 août 2014 22:54
D'accord avec Louis Le Bars... L'allusion au PS est malvenue. Pour être dans l'antigauche primaire (bon, cela fait bien longtemps que le PS n'a que le maquillage, de gauche...), il y a déjà un concurrent à l'ABP, breizh-info. La question bretonne n'est ni de gauche, ni de droite. Elle est girondine ou jacobine (ou autre chose pour ceux qui veulent la voir en dehors de la France). Dans le système actuel, il est bon de rappeler que les seuls partis nationaux soutenant la Bretagne et nos voisins dans leurs intégrités (bien ou mal, là n'est pas la question) sont EELV et le MODEM. TOUS les autres partis veulent sa mort. L'UMP sans doute plus que le PS. Si le PS se présente en bourreau, le juge-procureur n'avait pas de rose, il ne faut pas l'oublier. Jouer à ce petit jeu est contreproductif. Les Bretons ont déjà assez de mal à se rassembler, ce genre d'allusion est dangereux. Sinon, sur Leclerc, info et analyse intéressante.
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Christian Rogel Le Mercredi 27 août 2014 23:08
@Louis Le Bars & An Floc'h Dans une affaire de confusion entre Ouest et Bretagne, ne pas faire allusion à l'actualité aurait été bizarre et aurait été reproché par les commentateurs. C'est le PS qui est majoritaire à la commission des lois de l'AN et Urvoas a du calmer les députés de toute la France qui voulaient fusionner Bzh et PDL. Donc, il n'y a, en ce moment, que le PS qui a la possiblité d'accomplir le forfait. Ce que pensent ou ne pensent pas les partis qui n'ont pas les manettes en mains n'a pas à être pris en compte. Il ne peut y avoir qu'un seul bourreau à la fois. Comme je l'ai déjà écrit, ce sont les socialistes qui ont fait la partition en décembre 56 et pas Pétain, puisque son décret a été annulé en 44.
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SPERED DIEUB Le Mercredi 27 août 2014 23:47
Comme je l'ai déjà écrit, ce sont les socialistes qui ont fait la partition en décembre 56 et pas Pétain, puisque son décret a été annulé en 44. Oui quand bien même que Pétain en aurait été responsable de près ou de loin ,il semble que les organisations militantes pour la réunification continue à en faire leur cheval de ,bataille ,mais franchement vous croyez que c'est un argument qui convainc le breton moyen d'aujourd'hui ,surtout en pays nantais ,ou plus qu'ailleurs une partie de la population n'est pas autochtone .Pour persuader ces gens là il faut mettre en avant des thématiques ,économiques ,sociales ,voir géopolitique dans le cadre d'une Bretagne qui prendrait un peu le large ,sans pour autant couper totalement le cordon ombilical avec la France ,surtout qu'il y a aussi des synergies entre l'est de la Bretagne et le val de Loire ,il faut en tenir compte
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Ker itron al lann Le Jeudi 28 août 2014 00:09
Vous êtes bien optimistes, ou naïfs, quant au Modem. Je me souviens des grands couplets fédéralistes de Bayrou, qui une fois ministre de l'éduc. avait totalement oublié cette histoire de chartes des langues…, des langues quoi déjà???? Quand à EELV, c'est vrai, ils soutiennent la Bretagne, même quand il s'agit de faire une alliance avec J Marc (vous savez, le vendu à Vinci?!?!) ou J Rolland, comme l'UDB. Et puis, ils ont voté pour le statut quo les verts. Enfin, certains! Quant à De Rugy, il sait qu'il doit son vote au désistement du socialiste dans sa circonscription (pas fou le gars). D'ailleurs son adjoint est rose! S'il rentrait au gouvernement, cela ferait un ps jacobin vendu de plus à l'assemblée. Damned! Ah oui, la b4, c'est vrai, c'est ça qui va sauver la Bretagne. La deuxième étape sera de soustraire le 44. ça y est, ça me revient. C'est drôle, ça a du mal à rentrer… C'est tout de même mieux qu'un grand ouest mou où notre IIIIIdentité serait menacée. Ah moi, Alan varvec!!!!!!!!!!!!! Enfin tout ça, c'est de la politique. Moi ce qui m'agace le plus, c'est de croiser de + en + de jeunes, du morbihan, du finistère, qui estiment avec bcp de naturel que Nantes, c'est pas breton, et que 44, en fait, on en a rien à cirer! Vraiment, je ne dois pas avoir de chance, ou je mens, oui c'est ça, alors je suis un troll, une taupe ligérienne, un mauvais breton félon, ou alors le grand druide m'a jeté un sort. Par toutatis! Tiens, j'ai rencontré dernièrement une gente dame à l'accent révélateur. Je lui ai dit amicalement: "vous, vous êtes bretonne". Elle me rétorqua:"Je suis plus que bretonne, je suis bigoudenne!". - "Komz a rez Bzg neuze!" - "juste pour dire des bêtises, quoi." :>) Ainsi va le monde… Enfin, on y croit encore. Tous à Nantes le 27!!!
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Alwenn Le Jeudi 28 août 2014 00:45
"C'est le PS qui est majoritaire à la commission des lois de l'AN et Urvoas a du calmer les députés de toute la France qui voulaient fusionner Bzh et PDL." Pourquoi voulaient-ils faire cela ? qu'est-ce qu'on leur a fait ? Et surtout de quel droit ? De quel droit se permettraient-ils de fusionner Bretagne et PDL ? Les députés sont des godillot mais quand ils s'agit d'agresser la Bretagne, ils sont partants ! Je me demande quand même quel était le degré de liberté des députés étant donné qu'absolument aucun amendement n'est passé. Il aurait été particulièrement surprenant qu'un seul amendement passe : celui de la fusion Bretagne et pdl. Et pourquoi les élus du Centre sont-ils à ce point inaudible ? Un socialiste du Nord avait bien perçu que la situation à l'ouest avec le statut quo n'était pas "satisfaisant".
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Ker itron al lann Le Jeudi 28 août 2014 09:31
@SD: "franchement vous croyez que c'est un argument qui convainc le breton moyen" … "surtout en pays nantais ,ou plus qu'ailleurs une partie de la population n'est pas autochtone. Pour persuader ces gens là…" ?!?!?!!!???? Qu'est ce qu'un autochtone, SD? Pourriez vous m'en donné la définition? L'identité bretonne serait elle plus diluée aujourd'hui en pays nantais? Où est conservée la pureté de notre culture bretonne, à Pwllaw'n, à Locronan? Vous pensez qu'on va laisser des gens comme vous faire la loi en 44? Vous rêvez. Vous représentez tout ce qui nous rebute. Faites vous discret! A vous lire, ces gens là, les autochtones de 44 commence à avoir de sérieux doutes. Si vous voulez la réunification, il faudra faire avec nous. Nous ne sommes pas des abstractions lointaines. Nous serons vous le rappeler le moment venu, même si vous pensez avoir réussi à faire le vide parmi les Elus de Loire Atlantique (vous savez tous ces représentants du peuple, selon vous, jacobins, ligériens, vendus à Vinci, anti-bretons et bien sûr socialistes). Pétain ou pas, Les complexés du bout de la terre, qui ont les chevilles gonflées, le portrait en poster, et qui suintent la méchanceté, ici à Nantes, on en fait des petits LU. En estuaire de la LOIRE, même les bagadoù stourm étaient résistants. Souvenez vous en! Rendez vous le 27!!!
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Louis Le Bars Le Jeudi 28 août 2014 10:08
@ Spered Dieub : "Oui quand bien même que Pétain en aurait été responsable de près ou de loin ,il semble que les organisations militantes pour la réunification continue à en faire leur cheval de ,bataille ,mais franchement vous croyez que c'est un argument qui convainc le breton moyen d'aujourd'hui ,surtout en pays nantais ,ou plus qu'ailleurs une partie de la population n'est pas autochtone " Oui je pense que c'est justement un argument tout à fait pertinent pour un non "autochtone", en tout cas plus que de parler de l' "aire économique" des métropoles ou du gallo !! Rappeler que le découpage est né d'une dictature alliée des nazis et qu'en 1956 les socialistes étaient pour la répression du mouvement de libération national de l'Algérie, ça touche beaucoup de monde au-delà des origines. Il n'est pas non plus complétement stupide d'ailleurs de rappeler que des hommes politiques connus ou des hauts-fonctionnaires ont participé activement à ces deux épisodes...
le ministre de l'Agriculture, qui s'est fait l'apôtre de « la différenciation » Si les jacobins sont maintenant pour la DIFFERENCIATION, alors ! On a tout à gagner avec la différenciation. "Qu'est ce qu'un autochtone ?" C'est quelqu'un qui a un lien historique, familiale, avec la terre sur laquelle il habite. C'est le contraire d'un "nouvel arrivant", ou d'un "nouveau venu".
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SPERED DIEUB Le Jeudi 28 août 2014 12:36
Ker itron al lann sioul sioul ma plij Du calme du calme ,je ne suis pas du tout du genre de ce que vous décrivez J'en profite pour dire que l'on peut être pro ou anti aéroport nddl et être défenseur de la cause bretonne ,à chacun ses bons ou mauvais arguments ,pourquoi en faire un sujet de division supplémentaire ,il y en a déjà de trop Dans ce sens un parti breton devrait laisser libre choix à ses adhérents
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SPERED DIEUB Le Jeudi 28 août 2014 13:36
Et remettons les pendules à l'heure car certains responsables autonomistes bretons, par conviction ou opportunisme ??? mystère , étaient également pétainistes tel Yann Fouéré Voici un blog que l'on ne pourra pas traiter de partisan ,puisqu'il est de Chartier Le Floc'h ,il retrace à partir de 1938 la chronologie de la partition de la Bretagne
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An Floc'h Le Jeudi 28 août 2014 13:39
@Christian Rogel Façon de voir les choses... Sur l'attitude du gouvernement PS actuel, surtout en prêchant les convaincus, je ne vois pas l'intérêt de cette allusion. Alors que j'apprends quelque chose sur l'attitude de Leclerc. L'anti-PS primaire n'apportera rien à la Bretagne. Avec un Juppé, Fillon, Sarkozy ou Le Pen, ça ne sera pas mieux. Dans les institutions actuelles, la seule voie politique possible est une candidature régionaliste/girondine en 2017. Il y a la place pour faire 5%. Ca peut peser lourd. @Ker itron al lann (bien ou mal, là n'est pas la question) sont EELV et le MODEM Ce n'est pas en étant un Breton du pays nantais obtus que la question avancera chez les Bigoudens obtus. Ceux-là sont certes contre-productifs mais ne sont pas les ennemis.
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SPERED DIEUB Le Jeudi 28 août 2014 19:09
le rétropédalage jacobin annoncé ,petit à petit l'oiseau refait son nid !!
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Louis Le Bars Le Jeudi 28 août 2014 20:11
Pourquoi le nombre de départements ne diminue pas ?? Il y en a 101. Prenons l'exemple du Rhône, au lieu d'un seul département, on a maintenant une métropole à compétences départementales et un département du Rhône rétréci + une administration départementale qui englobe les deux sphères. On a donc une complexification..."maintenir le département en zone rural" ne veut rien dire. C'est quoi une zone rurale ?? Toute la France ou presque ! Regardez le 44 par exemple...On crée un département rabougri avec un gros trou au milieu ? On crée deux départements, un Nord-Loire, un Sud-Loire ? On rattache ces deux morceaux aux voisins ?? Ou bien la prochaine déclaration gouvernementale sera tout simplement qu'on maintien tous les départements, sauf peut-être ceux de la petite couronne si le PS redevient majoritaire sur Paris-Métropole ?? Si le gouvernement avait été sincère dans son projet initial de supprimer les départements, il proposerait à la place aujourd'hui bien évidemment la fusion des départements, notamment les petits départements entre eux (sans grandes villes) qui ne pèsent rien démographiquement...pourquoi fusionner des régions et pas des départements ?? Exemple Sarthe-Mayenne, Alpes de Hte-Provence, Htes Alpes, Deux-Sèvres, Vienne etc etc et la création de collectivité unique dans certaines régions (ne nécessite aucun changement de Constitution)
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eugène le tollec Le Jeudi 28 août 2014 20:21
C'est pourquoi.. Si le breton n'est pas trop imprégné, lors des prochaines élections des députés, il fasse son vrai devoir voter que Breton...même consigne pour les alsaciens ..les occitans.... les basques ..les corses...les normands. La république avec ces élections devra sentir que les peuples de France en ont assez de cette honte politicienne qui nous gouverne actuellement
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An Floc'h Le Jeudi 28 août 2014 21:15
@Louis Le Bars En théorie, d'accord. En pratique, pour la Bretagne, ça se traduirait par une fusion 44/85. Donc ce n'est pas mal qu'on ait échappé à ça. De plus, dans les régions à faible identité, la population est souvent attachée à son département. 200 ans laissent des traces aussi... Et puis c'est une organisation territoriale qui garde un intérêt. J'ai l'impression qu'en moyenne il respecte la géographie et l'histoire. @eugène le tollec ... là aussi d'accord. Mais j'ai peur que chacun dans son coin a peur de faire le pas. 200 ans laissent des traces. Ce type de vote est trop souvent affilié à l'indépendantisme. C'est pourquoi un parti français régionaliste/girondin/fédéraliste peut avoir un impact plus important dans les urnes qu'une multitude de partis chacun dans leurs coins. Voeu pieu, certainement. Quand on voit comment chacun dans son coin de bouffe le nez. Particulièrement en Bretagne.
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Louis Le Bars Le Jeudi 28 août 2014 22:08
A An Floc'h, une fusion 44/85 est peu probable compte-tenu de l'opposition bretonne qu'elle susciterait, mais aussi et surtout de par le poids démographique du 44...peu réaliste. Il y a plein de départements bien moins peuplés que le 44 ou même le 85...dans le Sud-Ouest par exemple, ça regorge de petits départements très faiblement peuplés et qui ont énormément d'élus (plus, parfois que dans les départements peuplés !!)
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Alan PRYTGWENN Le Vendredi 29 août 2014 08:08
Oui, il fallait être bien C...et surtout analphabète pour voter HOLLANDE. L'incapacité de ce pur produit du système jacobin et de la haute fonction publique française était pourtant de notoriété publique, même dans son propre parti. Il faut que les bretons arrêtent de voter pour des jacobins, des socialo-communistes et des fonctionnaires. (c'est les mêmes) En ce qui concerne le "projet LECLERC", le fait que les départements de l'ouest de la France veuillent se servir du logo breton pour écouler leurs produits est finalement un hommage à la qualité de la production bretonne ! Ce qui serait bien, c'est que les habitants de la Mayenne, de la Manche ou de la Vendée poursuivent sur ce chemin et fassent profession de foi de "bretonnitude" et arborent le KROAZH DU au fronton de leurs mairies. (je n'aime pas le Gwen ha Du trop lié à l'avant-guerre, trop récent et récupéré par les franchouillards). On pourrait peut-être en profiter pour récupérer les frontières de l'époque du royaume de NOMINOË, d'ERISPOË, et de SALAÜN ! It's a joke !....
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PIERRE CAMARET Le Vendredi 29 août 2014 11:23
Alan PRYTGWENN. Je n'ái pas vote pour HOLLANDE , je n'ai pas vote pour SARKOSY ... je m'etais avec l'ORDI , fait un bulletin au nom de Angela MERKEL . Evidemment mon bulletin a ete nul .En fait c'est ce que je voulais . Je n'aime pas HOLLANDE , mais en effet il a herite de SARKOZY ??? ce n'est pas du gateau , qui lui meme avait herite de CHIRAC , baptise Roi Feignant ( Par JM LEPEN qui a quelques fois un bon humour )... et avant CHIRAC , Sa Majeste , extrement intelligente et subtile , F.MITTERAND qui les a tous B.......Je ne l'aime pas , mais je l'admire dans le contexte francais
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eugène le tollec Le Vendredi 29 août 2014 11:55
À TOUS Oui je suis d'accord pour qu'en France naisse un parti français "Girondin" qui foute dehors tout ce jacobinisme d'État...et à l'assemblée nationale nous aurions des groupes ( un groupe breton..un basque...un normand...etc.) et non plus un groupe de droite et assimilés ..un groupe de gauche et assimilés. Il faut casser cette bipolarisation politique de la France...déjà la formation d'un groupe exclusivement breton ,à l'assemblée donnerait du fil à retordre. Que le PB ..BR prennent contact avec les girondins de France
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Ker itron al lann Le Vendredi 29 août 2014 15:27
N'oubliez pas le parti des autochtones avec l'arbre généalogique gravé sur la carte d'identité Le parti des vrais bretons, car il faut toujours suspecter l'intrus. Alors qu'un jeune architecte bien connu à l'aile droite de l'emsav, "Olier" Mordrel demandait à Anatole Le Braz: "Mais pourquoi, dès lors, vous êtes éloigné si tôt de l'action bretonne?" Celui-ci répondit:"Vous savez, en dehors de quelques individus remarquables, ce mouvement est encombré de … couillons" La clarté de sa vision rivalise avec celle de son style. Elle n'a pas pris un ride. La Bretagne, à l'instar d'Avalon, s'évanouit dans une brume épaississante. Il restera toujours la b4 et vos judicieux commentaires. Je commence à bailler. Est ce déjà les effets de la magique dormition? zzzzzzzzzzzzzzzzzz
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SPERED DIEUB Le Vendredi 29 août 2014 18:33
Il ne faut pas non plus prendre tout au premier degré ,ou peut être faire semblant ,en faisant des procès d'intention ,et réussir à se faire passer pour des victimes Ker itron contrairement à ce que vous dites ce sont ce que vous appelez les bas bretons ,qui ont été considérés comme des citoyens de seconde zone ,des ploucs aux yeux des français ,un mépris que reflétait très bien Madame de Sévigné Si cette scélérate fusion que vous acceptez voyait le jour ,la fracture territoriale ,dont la partition de la Bretagne est une des causes ,du fait que les synergies économiques sud Bretagne ont été mises à mal ,cette fracture deviendrait une rupture ,marginalisant l'ouest de la péninsule Tandis que de fait apparaitrait une nouvelle entité rassemblant en gros le 35 44 et les actuels pays de Loire En disant que c'est cela que vous souhaitez,je vous fait peut être à mon tour un procès d'intention ??? Quand à Mordrel et compagnie ,il y a eu un article sur lequel vous auriez pu vous exprimer comme je l'ai fait ,ici ce n'est point le sujet ,l'auto flagellation a aussi des limites
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M.Prigent Le Samedi 30 août 2014 04:28
Eugène a parfaitement raison ! Il est absolument vital pour le salut de la France que se crée un parti national girondin, voire fédéraliste français qui aurait pour vocation de libérer toutes les énergies locales étranglées par les directives autoritaires et standardisées, ignorantes des spécificités et potentialités des territoires, imposées par le pouvoir central. L'équation politique, et ce depuis longtemps, n'est plus dans le choix droite/gauche, ni même du centre, ce parti qui trompant ses électeurs (dont moi) depuis des décennies a renié ses principes fondateurs (démocratie locale, décentralisation, Europe Fédérale) pour, comme les autres, participer à la "lutte des places" généreusement offertes par le système jacobin à leurs zélés serviteurs. Tous ces partis ont lamentablement échoués depuis 40 ans dans la gestion des affaires du pays au point que comme l'affirmait Pierre Camaret dans le cercle restreint du "Cercle des Ronchons" dont je suis un modeste contributeur nous assistons à la décadence de "la grande nation" France comme Rome et son Empire en leur temps. Et l'ami pierre de s'interroger sur le silence de Christian Troadec, leader du mouvement de bonnets Rouges, qu'il soupçonne en ce moment de "négocier son pouvoir de nuisance contre un poste de sénateur" à une proche échéance. Peut-être, d'autres l'on bien fait avant lui: Chevènement, Voynet, Placé,...et il le mériterait. Reste à savoir, si, comme les précédents, il conservera sa combativité pour la défense de la subsidiarité notamment bretonne. Le schéma idéal pour la carrière politique de C.Troadec serait d'être élu sénateur par ses "camarades" socialistes (scénario improbable vu le nombre de ses "ennemis" dans le camp socialiste) et qu'il postule, sénateur ou pas, comme il l'a déjà affirmé, à la Présidentielle de 2017 sous l'étiquette d'un candidat résolument décentralisateur et Fédéraliste européen car lui seul à l'envergure, la volonté et la notoriété pour occuper ce créneau électoral déserté par TOUS les autres partis nationaux. Ce serait le candidat du VRAI changement.
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Alan PRYTGWENN Le Samedi 30 août 2014 09:34
SPERED DIEUB - Vous êtes méchant avec Madame de Sévigné. C'était une bobo de l'époque mais moins conne que les bobos actuels. Elle a eu des mots de pitié pour les victimes de la répression du "Papier timbré". Selon mes souvenirs, elle a aussi écrit à sa fille : "Si vous saviez la détestation que l'on a ici pour les français. Nonobstant notre bon mariage avec Charles VIII et LOUIS XII, ces gens-là se croit chez nous comme en pays de conquête !" Je ne garantis pas l'exactitude totale des mots mais elle l'a écrit. Elle savait aussi danser les "passe-pieds" bretons.
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SPERED DIEUB Le Samedi 30 août 2014 11:36
Alan je suis méchant pas si sur ?? Prigent oui pour un parti fédéraliste ,mais qu'on laisse les girondins tranquilles ,s'ils étaient plus décentralisateurs que les jacobins , ils étaient de toute façon départementalistes ,cette période est très complexe UN conseil prendre contact avec ce mouvement d'opinion européen
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An Floc'h Le Samedi 30 août 2014 18:18
@M.Prigent @eugène le tollec Dans quelles mesures serait-il possible de lancer un mouvement girondin ? Le candidat idéal, même pour un Basque j'espère (plutôt pro-écotaxe), peut être Troadec. Je ne crois pas qu'un seul leader régionaliste ait une plus grande notoriété que lui, bien qu'elle ne pèse pas grand chose au niveau national, il faut le reconnaître. Et peut aussi souffrir d'un certain déficit d'image (mais facile à rétablir s'il sort du carcan britto-breton). Quels sont les partis régionalistes susceptibles de s'unir au niveau national ? Quels sont les partis nationaux qui peuvent être sensibles à la question ? En dehors de certains EELV ou Modem, minoritaires ? Voir un de Villers ??? Les personnalités culturelles, économiques ? Des intellectuels admiratifs de Condorcet pour s'opposer aux robespierristes rouge/rose/bleu ciel/bleu marine ? Quels sont les très rares fédéralistes en France près à laisser de côté le clivage gauche / droite ? Je parle bien sûr des partisans d'une République Fédérale Française, pas des fédéralistes européens (même s'il y a certainement des soutiens, des idées à y chercher). Quand ce mouvement doit-il être lancé ? La question de la date des élections départementales/régionales revient bientôt. Ne faudrait-il pas qu'il y ait dès 2015 un parti se mettant en ordre de bataille, un baptême du feu avec pour objectif 2017 ? Et ainsi gagner au plus vite une certaine visibilité dans le milieu politique, publique et médiatique ? C'est maintenant qu'un tel mouvement doit démarrer s'il veut espérer peser en 2017. 2017 qui peut-être décisif. La Ve risque de ne pas s'en relever de toutes façons. Il serait désastreux que ce soit un point de vue jacobin qui réécrive encore une fois la Constitution de ce pays. Sur le scrutin en lui-même, la dispersion des voix peut-être du jamais vu. Chaque % à négocier aura beaucoup de valeur. Est-il possible que la manifestation du 27 permette la rencontre et l'union de militants bretons près à s'organiser pour contacter nos frères corses, occitans etc. dès le 28 avec cet objectif ? Est-il possible de lancer un appel, de tracter durant celle-ci pour informer les manifestants de cette volonté politique ? Le combat reste bien sûr la réunification. Mais même si ce combat est gagné, il n'aura fait que sauver les meubles si la B5 n'obtient pas plus de droits et de prérogatives que la B4. Est-ce que l'UDB, les Bonnets Rouges, le Parti Breton, voir Breizhistance et Adsav (???), tous ceux qui ont une expérience des urnes peuvent créer un collectif efficace en désignant des délégués pour aller à la rencontre de ceux qui partagent un intérêt fédéraliste dans tout l'Hexagone ? Et lancer le Parti des Girondins ? Une telle référence à l'histoire de la Révolution française n'en sera que plus consensuelle pour interpeler les citoyens peu sensibles aux questions régionales. Évitera de se faire cataloguer comme anti-France. Et peut-être même faire un bon score à Bordeaux (humour... quoi que !).
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An Floc'h Le Samedi 30 août 2014 18:56
@SPERED DIEUB Et les jacobins d'aujourd'hui ne sont pas non plus exactement comme ceux d'hier. L'adjectif "fédéraliste" désigne aujourd'hui dans l'esprit de la majorité le projet européen. Qui a déjà assez de plomb dans l'aile comme ça. Les citoyens français sont écoeurés. L'Europe est un repoussoir. Les régionalistes ne doivent pas plus que raison la mettre en avant. Sans pour autant nier leur attachement, ce qui serait stupide, mais il faut de la stratégie. De plus, le mythe de la Révolution française a encore de la force, sans doute plus que celui du rêve européen justement. Il ne serait pas idiot de s'y référer. Il permet en plus de montrer patte blanche envers les "une et indivisible" et "nationaliste" en se référant au mythe fondateur. Couper ainsi l'herbe sous le pied des détracteurs qui ne se gêneront pas pour taxer de tels fédéralistes comme anti-français ou autre indépendantistes de tout poil. Ce qui serait désastreux. Ce n'est pas comme si on ne vivait pas dans un pays qui mettra sans aucun doute le candidat le plus nationaliste en tête du 1er tour de la présidentielle. Et très certainement aussi en Bretagne. Quant au Taurillon, je découvrirais ça avec intérêt. Mais à la vue de la page d'accueil, je ne peux m'empêcher de penser qu'on a encore affaire à une affaire de chariot et de boeufs. L'Europe est arrivé à son point maximum de pouvoirs au-dessus des Etats-Nations. Les Ecossais et les Catalans voient bien qu'ils ne sont pas vu d'un si bon oeil par l'UE. En France, en Bretagne, qui n'a justement déjà pas un quart des latitudes de nos alliés, il est urgent de s'attaquer à l'organisation de la France avant de penser à l'Europe. Se battre de l'intérieur, pas louvoyer par l'extérieur. Croyez bien que je le déplore sans désespérer de voir le retour du rêve européen, mais aujourd'hui et pour encore quelques années, il ne faut plus compter sur le moteur Europe si la Bretagne et les autres minorités de France veulent avancer.
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eugène le tollec Le Samedi 30 août 2014 21:56
D'abord...la réunification..puis que fait-on du bébé... Le fédéralisme est la première étape avant tout mouvement vers l'indépendance...(50 à 100 ans).
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SPERED DIEUB Le Samedi 30 août 2014 22:31
En ce qui concerne l'Europe je partage votre analyse très réaliste .Par contre au sujet du mythe de la révolution française je pense qu'il a reculé même si ceux qu'ils l'ont bousculé ont aussi instrumentalisé l'histoire pour promouvoir ,un nationalisme français très à droite ,je veux parler de personnes comme DE VILLIERS qui est lui à l'origine des spectacles du Puy du Fou ,d'historiens tel Reynald Secher Seulement ces gens là font l'impasse sur les atrocités commise par l'armée royale lors de différentes guerres ,en ce qui nous concerne la répression suite à la révolte du papier timbré Souvent sans le dire ouvertement ,ils laissent penser, que la société de l'ancien régime était idyllique ,alors qu'elle était inégalitaire ,beaucoup de privilèges qui étaient peut être justifié au moyen âge n'avait plus lieu d'être Malgré les franchises provinciales le pouvoir était déjà très centralisé et personnalisé ,c'est une des causes de la révolution .La départementalisation a été une tentative avortée de déconcentration des pouvoirs ,cette entité est devenue par la suite la courroie de transmission du pouvoir parisien qui a encore renforcée cette centralisation ,cette manoeuvre a autorisée la disparition politique de la Bretagne. Bien qu'amputée elle a réapparu de part la créations des régions DATAR ,puis un certain pouvoir régional a vu le jour à compter de 1981 ,aujourd'hui de part la fusion elle est menacée à nouveau de dissolution ,mais peut être que paradoxalement le germe de sa renaissance est dans cette condamnation à mort chasser le naturel il revient au galop
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An Floc'h Le Samedi 30 août 2014 23:10
@eugène le tollec Oui, mille fois oui sur la priorité de la réunification. Ce combat est déjà loin d'être gagné. Mais la confusion politique règne et tout va très vite. N'ayant pas pu aller en Corse, je regrette par exemple de trouver peu de comptes rendus sur l'université d'été de R&PS/ALE. Ce qui veut dire qu'il y a du pain sur la planche (ou peut-être juste la planche, peut-être même bien pas un opinel). Je ne crois pas qu'il y ait eu un tel mouvement politique dans le passé récent français. Les embûches institutionnelles sont multiples mais le cadre s'effritant il doit y avoir une future place possible. Il faut toujours avoir un temps d'avance. Si la réunification a lieu, qu'est-ce qu'on en fait ? On s'arrête là ? Si non, on abandonne ou on cherche un autre moyen de le mettre sur la table ? Imaginons que la nouvelle carte soit effectivement appliquée, quelles seront les réponses des régionalistes ? Les mêmes qui par le passé ont démontré leurs inefficacités pour avoir laissé ce plan possible ? La violence ? La passivité en espérant le délitement et l'écroulement de l'hexagone ? Brrr... Quel est le poids du mouvement de l'Alliance fédéraliste bretonne ? Ont-ils des contacts et relations privilégiés avec les mouvements des minorités en France ? Avec les BR ? L'UDB ? Toutes ces tribus qui s'entendent comme chiens et chats et on voudrait y ajouter les Savoisiens et les Alsaciens ? Je sais que l'AFB sont pro-aéroports, moi non, mais que m'importe pour les autres points de convergences. Je ne suis pas indépendantiste. Si je le deviens un jour, c'est que la France ira très mal et donc la Bretagne. J'espère qu'il y a assez de bonnes volontés pour éviter cela. Mais en tant que fédéraliste, je me réjouis de partager avec des personnes qui voit cette organisation au moins comme un moyen. Il sera toujours temps de se disputer sur la fin. Car, encore une fois, vous avez raison, à l'ordre du jour, la réunification mais que ça n'empêche pas de voir un peu plus loin. Puis, encore un peu plus pour qui le veut.
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An Floc'h Le Dimanche 31 août 2014 00:02
@SPERED DIEUB Et oui, l'ironie de l'Histoire... Sur de Villiers, marrant de voir que ce leader vendéen moderne est très nationaliste alors que de la Terreur à la 1ère guerre mondiale en passant par la Révolution industrielle, l'Etat français a martyrisé ce département qu'il a fait pourtant naître. Certes, son nationalisme s'assoit sur une nostalgie d'un Ancien régime fantasmé. Mais il faut reconnaître que son Puy du Fou permet de véhiculer plus de savoirs et de cultures, bien qu'orientés, que Disneyland ou les Machines de Nantes. Bien que je ne partage pas son orientation politique (son attitude de rapprochement poussé 44-85 n'aidant pas), je lui reconnais ses vertus sur la vision locale. En tant que figure médiatique, il était en avance sur pas mal de gaucho-bobo-écolo. Je m'amuse assez souvent à la rappeler à ce genre de personnes, leurs réactions sont cocasses. L'adoubement de son parc à l'international aussi a été rigolo, trop souvent dénigré par l'idéologie alors que c'est un travail formidable (bon, je n'y suis allé qu'une fois, avec plaisir mais pas pressé d'y retourner non plus). Et puis, la Vendée s'en sort bien. Certes, grâce aux Vendéens (tout comme Nantes ne s'est pas développée grâce à Ayrault), les institutions actuelles étant trop périmées pour que les politiques aient un vrai pouvoir positif. Il ne leur reste que celui de nuisance. Une révolution institutionnelle par les urnes pourrait tellement libérer les énergies... (soupir) Sur la puissance du mythe de la Révolution française, je pense être comme de nombreux lecteurs ici, plus que circonspect sur ce qu'on nous a appris à l'école. Mais je suis persuadé qu'il a encore une force à l'heure actuelle (si on entend pas que le présent rappelle les années 30, c'est que ça rappelle 1788). Et que cette période est finalement si complexe et riche que n'importe quel mouvement peut se raccrocher à quelque chose. Les choses évoluent. Si les départements ont aussi servi à tuer les Provinces, celles-ci ont quand même laissé des traces dans le découpage (la Bretagne est un exemple parlant). Accouplées avec des régions cohérentes, il n'y a aucune raison de les supprimer pour alléger l'administration. Là aussi, il y a du simplisme crasse, de la paresse intellectuelle et un vrai manque de courage. Je ne crois pas que nos voisins aient moins de couches dans leurs mille-feuilles, leurs recettes sont simplement moins lourdes en élus et personnels. Le problème, ce n'est pas trop de régions ou de départements. C'est une certaine capitale.
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Michel Prigent Le Dimanche 31 août 2014 03:58
An Floc'h, vous avez dressé un bilan réaliste, complet et sans concession de l'impasse dans laquelle se trouvent tous les mouvements régionalistes ou autonomistes de France tant qu'ils ne sauront pas s'unir déjà au niveau régional et plus encore national pour proposer un mouvement, voire un parti interrégional capable de porter un message anti-jacobin (on pourra l'appeler, décentralisateur, girondin ou fédéraliste...suivant le degré de subsidiarité désiré) à l'ensemble des français. Dans les minorités historiques de l'Hexagone, des hommes responsables et courageux luttent au quotidien et dans le plus complet anonymat car snobés par les médias subventionnés par le système appelé pudiquement "unitaire" par mon ancien prof de droit, pour se réapproprier la dignité et le respect dus à leur territoire dans cette République monolithique. Au quotidien des bretons distribuent tracts et actions de terrains, en Corse les nationalistes capitalisent 37% des voix au Conseil Régional et votent des propositions (co-officialité de la langue corse, condition d'insularité de 5 ans avant droit à construire) rejetées sans appel par Cazeneuve tout comme au Pays Basque où 90% des maires réclament (en vain) un département basque avec le soutien de milliers de manifestants. Certes, quand ils ne peuvent faire autrement, les médias consentent à nous présenter des images de manifestants en Bonnet Rouge, mais très rapidement le soufflet, non relayé par une organisation politique structurée ou de leaders charismatiques comme C.Troadec, retombe. Il est quand même extraordinaire que des partis régionalistes nationaux comme l'UDB ne soient pas parvenus en 40 ans à coorganiser une manif nationale à Paris avec leurs homologues Basque ou Corse. Et pourtant nombreux sont ceux qui adhèrent au RPS qui pourrait en être le coordinateur. Hélas, ce serait faire peu de cas de l'"alibi" droite/gauche, prétexte à des alliances contre nature (mais pourvoyeuses de sièges d'élus) avec les partis nationaux et donc jacobins. Au jour d'aujourd'hui, comme hier, nous en sommes là à attendre l'homme providentiel, le Barbetorte qui osera attaquer de front la calamité centralo-parisienne. L'autre alternative, redoutée par An Floc'h, étant effectivement d'attendre passivement l'écroulement de plus en plus probable de la France, perspective néfaste pour tous mais sans doute incontournable pour espérer de vraies réformes.
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An Floc'h Le Dimanche 31 août 2014 13:12
@Michel Prigent Merci pour ces précisions nécessaires. Ce combat a toujours été le pot de terre contre le pot de fer et tous les militants, élus qui se battent depuis des années méritent bien sûr d'être salués avant d'être critiqués. Mais justement, les temps changent. L'optique pro-européenne des dernières années des "régionalistes" a été indispensable. L'Europe est à l'arrêt. Le discours politique redevient franco-français. Il faut que les "régionalistes" y retournent. Je ne blâme pas non plus ceux qui restaient dans le schéma gauche/droite. Mais là encore, j'ai le sentiment que les choses évoluent. Le PS n'est plus de gauche depuis 30 ans, sous la couverture sociétale, ce n'est que maintenant qu'on l'entend partout. Le FN gagne des voix en reprenant des propos tenus par le PCF il y a 30 ans. Un "localiste" aujourd'hui votera plus certainement pour les partis dit de gauche quand il y a 20 ans, c'était plus dans les mouvances de droite type devillieriste. Le localiste d'aujourd'hui est souvent enfant d'un mondialiste. La Corse est un exemple pour tous. Mais comme vous le dîtes, ils sont peut-être arrivé au maximum de leurs capacités dans leur combat insulaire, à cause de la chape de plomb "centralicastratrice". Tout comme les Basques. Je ne me fais pas d'illusions. Je n'espérerais pas plus de 5% d'une candidature unitaire/régionaliste d'un Troadec. Mais ça serait, d'une, inédit. De deux, 5% qui pourrait en valoir 15% dans le contexte actuel. Il est fort probable que pour la 1ère fois un président sortant ne se retrouve pas au 2nd tour !!! Dans ces conditions, ne pas tenter quelque chose serait assez pathétique. Bien sûr, ce n'est pas simple. Pour en revenir à Barbe-Troadec, quelles sont ses ambitions ? Devenir une simple figure régionale ? Troadec a l'avantage d'être un acteur culturel d'un évènement majeur en France qui peut plaire aux bobos, aux jeunes. Un entrepreneur qui peut plaire aux artisans, commerçants etc. Un élu non-encarté qui a mené un travail social. Et qui a "mené" des coups d'éclats récents pour pouvoir passer sur Canal +. Là aussi, la conjoncture joue. Y a-t-il jamais eu une figure régionaliste qui a brillé autant au-delà de sa zone d'influence naturelle ? Je ne dis pas qu'il est parfait. J'imagine les réticences d'Alsaciens ou de Basques à se ranger derrière l'anti-écotaxe. Mais je les espère aussi assez sage pour savoir que ce qui les rassemble est plus grand que ce qui les divise. Ce n'est pas parce que pendant les 40 dernières années un rassemblement n'a pas été possible qu'il ne le sera jamais. Ensuite, comme vous dîtes, il y a les Cazeneuve. Et dans le modèle naturel des élections locales, il est fort possible que les gros partis sachent, avant que cela ne soit officiel pour les petits et le peuple, les modalités du prochain scrutin et encore avoir un coup d'avance. Y a-t-il un communiqué sur l'ABP de l'université d'été RPS ? Est-ce que je l'ai raté ou alors est-ce symptomatique d'un manque de coordination assez étonnant entre les principaux intéressés ?
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rollon Le Mercredi 3 septembre 2014 12:34
Au risque de choquer, malheureusement la région technocratique Ouest est une réalité en 2014. Prenons l'exemple dans les milieux économiques et administratifs: il suffit de constater le nombre de sociétés et administrations des deux régions imbriquées les unes dans les autres pour ne former au final qu'une seule entité. Cela fait déjà pas mal d'années que cette "stratégie" a été mise en place et la tendance est au développement tout azimut car il faut absolument nous mettre tous devant le fait accompli: il n'y a plus qu'une seule région donc officialisons-la... De plus, quand je vois l'attitude de vos voisins, angevins par exemple là où j'habite, qui sont prêts à tout pour vous rejoindre. Bretons, n'hésitez pas un instant, faites en vos soumis, balancez leur vos algues vertes et votre trop plein de lisier, vous les faites rêver, ils accepteront tout de votre part pourvu que vous les adoptiez...
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SPERED DIEUB Le Mercredi 3 septembre 2014 13:48
Algues vertes pardon Monsieur Rollon je suis vraiment désolé pour vous ,mais cette année elles se font de plus en plus rare sur les côtes bretonnes Par contre en Normandie elles prolifèrent ,mais çà on ébruite pas trop ,tout comme les nappes du bassin parisien qui sont pourries de nitrates et de pesticides Seulement là la responsabilité incombe aux substances chimiques ,pas de lisier et de fumier amendements plus naturels malgré la vision et l'odeur ,cependant leurs conditions d'épandage se sont améliorées Y aurait t-il des pollutions plus acceptables que d'autres suivant leur localisation géographique ??? ou ce qui a été, et est encore un problème environnemental que je nie pas ,serait surtout un prétexte pour certains pour casser du breton ???
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Rollon Le Mercredi 3 septembre 2014 18:15
à SPERED DIEUB je ne pensais pas que vous vous focaliseriez sur les déchets alors retirons algues vertes et lisier, mettons à la place déchets ménagers et autres déchets qui pourrait polluer vos terres... pour moi cela n'est pas le problème. ce que je veux vous faire comprendre c'est que le grand ouest est malheureusement une réalité et qu'il est hilarant de voir vos idiots de voisins se pâmer devant vous au point d'en être arrivés à renier leur propre histoire pour mieux prétexter vous rejoindre.c'est pas marrant ça ?
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Ar Vran Le Mercredi 3 septembre 2014 19:42
@Rollon Au risque de tempérer votre optimisme sur la "réalité" du grand ouest, avez-déjà posé la question autour de vous pour savoir qu'est-ce que ce grand Ouest. Les réponses varient et elles ne recoupent pas toujours comme vous l'insinuez une réalité géographique. Que cela soit pour les administrations et pour les entreprises, ce grand ouest est flou. Sauf peut être pour la pravda molle locale qui s'appelle Ouest-France. Enfin ce n'est pas parce que votre voisin vous envie, que vous voulez vous marriez forcément avec lui... Bref et comme d'habitude au lieu de faire des découpages cohérents basés sur des communautés logiques reconnues, la république française veut noyer toute reconnaissance locale car elle seule prétend avoir le savoir universel. Ses citoyens ne sont bons qu'à payer des impôts et à se taire devant sa grandeur. A mon avis, cela ne va plus durer...
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Christian Rogel Le Mercredi 3 septembre 2014 21:48
@Rollon A 200 ou 300 km au Nord-Ouest de l'Anjou, on ne peut avoir idée de ce que signifie "(les Angevins) renient leur propre histoire". La question est plutôt comment les Angevins qui n'ont pas la même prédisposition que les Bretons a labourer leur champ historique (c'est sensible par le nombre incroyable d'ouvrages d'Histoire de Bretagne publiés par un grand nombre d'éditeurs) pourrait même avoir l'idée de se référer à l'histoire de leur terre. Seule l'Alsace et le Pays basque s'approchent de la passion historique des Bretons. On trouve des tendances de ce genre en Provence, en Savoie, en Périgord ou en Guyenne et, par-ci, par-là en Occitanie et dans le Comté de Nice, mais ils jouent en deuxième division ou plus bas. Les voisins des Bretons ne renient pas leur histoire, ils l'ignorent tout simplement, sauf les Vendéens pour une période précise.
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Alwenn Le Mercredi 3 septembre 2014 21:54
Il y a une ouestisation d'une partie des entreprises, c'est indéniable, mais pas rédibitoire. Quand aux voisins, je ferais une différence antre les citoyens et les élites pédéliennes. Le citoyen n'a pratiquement aucune marge de manoeuvre, ce sont les élites qui bougent les pions, et ces élites-là, comment dire, ...
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SPERED DIEUB Le Mercredi 3 septembre 2014 22:25
Chronologie d'une mise à mort annoncée Malgré tout Rollon n'a pas tout à fait tort L'idée de la fusion n'est pas tombée du ciel ,elle est le produit d'une inculcation pas innocente du concept Ouest ,qui s'est accélérée depuis un quart de siècle ,ouest France, et ouest éclair auparavant ayant servi de référence en la matière Le monde de l'économie est très influencé ,jusqu'à polluer les esprits de certains patrons qui se revendiquent pourtant breton ,quitte à fâcher ,l'institut de Locarn n'est pas tout à fait épargné Le monde politique n'en parlons pas ,que de trahisons ,au point que certains prenaient comme prétexte pour s'opposer à la réunification ,la réelle fracture territoriale ,et maintenant que le projet de fusion est sur les rails ,elle s'est à leurs yeux ,miraculeusement évaporée !! cherchez l'erreur ,à si peut être le retour en force insidieux du département pourrait être un argument qui a séduit ces bretons complexés ??? Certaines personnalités proches du mouvement breton ,dans une tradition de la bourgeoisie nantaise d'avant 39 adhèrent aussi à ce concept Evidemment la population n'est pas en reste elle a subit ce matraquage tous les jours ,c'est une des explication comme quoi la masse est indifférente à l'enjeu historique de la réunification ainsi qu'à la cause bretonne plus généralement Et puis ouest far west çà fait américain ,moderne quoi!! et voilà comment on ringardise la Bretagne
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Ar Vran Le Jeudi 4 septembre 2014 09:22
Précisions : quand on parle du monde de l'entreprise et du concept d'Ouest. Dans la majorité des cas ( et là je parle des entreprises réellement privées) effectivement le découpage se fait par zone géographique et en fonction du nombre de commerciaux "disponibles" et des bureaux locaux pour parcourir la zone . Ainsi chez certaines entreprises, l'ouest peut être vu comme une zone allant de Brest à biarritz en passant par Poitiers, chez d'autres, cela sera autre chose. Dans ces cas, il n' y a pas à rechercher une quelconque cohérence politique. Pour les sociétés plus importantes et qui peuvent se payer des filiales locales, il est vrai que ce découpage épouse le découpage administratif, par souci de commodité et non pour une quelconque vision jacobine ( elles en ont rien à faire). Si demain marin, le découpage administratif change pour reconnaître une Bretagne à 5 départements, alors ces entreprise le feront naturellement. C'est vrai que le concept d'ouest est porteur, il suffit de penser à l'expression "être à l'Ouest" pour en avoir la démonstration. Pour ma part ( et je suis loin d'être le seul à le penser, je préfère être Breton que d'être paumé.... :)
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jo charruau Le Jeudi 4 septembre 2014 10:39
@ kial voir texte du 28 août dernier. C'est un complément. En effet, tout oppose ces deux bobos nantais : le député De Rugy et son suppléant Bolo De Rugy : l'affable, girondin, pro-réunification, anti-aéroport nddl, d'obédience catholique... Bolo : l'amuseur bloggeur, jacobin, anti-breton, pro-aéroport, franc-maçon. En tant qu'adjoint à la mairie de Nantes, Bolo a surveillé et contrôlé Jean-Marc, à présent il surveille Johanna. Ce groupe influent de "grands frères" - jacobins - sévit dans les métropoles et dans les cabinets ministériels à Paris. Tous à Nantes le samedi 27 septembre prochain.
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eugène le tollec Le Jeudi 4 septembre 2014 11:39
An Bloc'h Bonjour Effectivement le fédéralisme est un moyen base d'une prospective d'émancipation administrative bretonne et régionale française... Nous sommes toujours dans un schéma républicain révolutionnaire...la sixième république devra être une remise à plat générale.... afin de permettre un nouveau pas de progrès pour les 200 prochaines années.... Mais pour cela ,la Bretagne devra abandonner tous ses vieux démons politicards....mesdames la mouvance fédéraliste...tout doit tenir sur la même unité de pensée Ce que je dis à longueur de commentaires ... UNITÉ..UNITÉ et ...quelque part VÉRITÉ...au peuple
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SPERED DIEUB Le Jeudi 4 septembre 2014 11:51
Ar vran Cela est inutile et m^me néfaste de vous voiler la face ,et de prendre vos désirs, que je partage en général ,pour des réalités Exemple Leclerc admet ce concept ,il me semble que Le Duff aussi ,GROUPAMA Loire Bretagne a anticipé depuis longtemps. La communication des grands groupes agro alimentaires se réfèrent à l'ouest ,les journaux professionnels agricole partiellement aussi .Je déplore que ,le space qui pourrait être une belle vitrine de la Bretagne sur le plan international ,un équivalent du salon de l'agriculture de Paris , se réfère aussi au grand ouest Par contre là je vous rejoins un peu ,car cette entité assez virtuelle dépasse les frontières de l'éventuelle région fusionnée ,du fait que la basse Normandie est incluse de ce GO ,voilà une faille qui devrait être un argument en faveur de la réunification ,vu que la Normandie en principe doit être réunifiée Elle sera donc la référence officielle dans tous les domaines , alors pourquoi pas nous ???Bretagne réunie doit mettre en avant ce détail au plus haut niveau
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eugène le tollec Le Jeudi 4 septembre 2014 12:13
À TOUS Un mouvement girondin...en France . Postulat Être affranchi de tout parti politique national. Se réclamer d' une unité provinciale Comprendre les fonctions regaliennes et de subsidiarité d'un espace politique et économique. VOULOIR APPLIQUER UNE PHILOSOPHIE DE " Partenariat confiance" dans tous les rapports état/ collectivités(l'état doit avoir avec ses régions ce comportement contractuel).
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Ar Vran Le Jeudi 4 septembre 2014 13:00
@Spered dieub Attention à ne pas mélanger les entreprises qui touchent des subventions (et qui sont à capitaux mixtes) et celle qui sont réellement privées. Dans le premier cas, pour toucher des subventions et faire plaisir à son maître, elles ont tout intérêt à faire sienne le découpage administratif actuel. le Bon exemple est Groupama ou France 3 régions. En outre en prenant l'exemple de LE DUFF, cette entreprise se définie dans sa stratégie marketing comme française. Pour elle la plus value à se considérer comme entreprise bretonne est nulle. Elle n'a donc pas intérêt à proumouvoir une Bretagne à 5. Le jour où la Bretagne sera réunifiée et où il sera financièrement rentable pour une entreprise à promouvoir B5, vosu verrez alors plein d'entreprises qui vont promouvoir la Bretagne à 5. C'est effectivement à nous tous de montrer ce que l'on veut par la mobilisation
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An Floc'h Le Jeudi 4 septembre 2014 13:10
Sur le concept de l'Ouest... (je passe sur l'inénarrable "Machin Bidule Ouest-Atlantique") Cela existe depuis le XIXe siècle, si je ne m'abuse. On peut aller chercher le diable dans les détails et effectivement s'interroger sur la notion en matière de communication externe, vers le consommateur, il y a des choses à dire. Mais ce n'est qu'un travail de sape collatéral, involontaire la plupart du temps (sur Leclerc, c'est tendancieux... cette coopérative ne peut arguer être ignorante du terroir où elle commerce) si les institutions et le discours changent (Ouest-France est par contre clairement néfaste), le pragmatisme l'emportera au sein des entreprises où on pourra trouver des divisions Ouest pour la France, et Ouest pour la Bretagne réunifiée, et Bretagne. Et puis pour Sony ou Apple, la Bretagne, c'est la zone Europe, Suisse incluse. Peut-être bien même Western Europe. @eugène le tollec Est-ce que R&PS, une fois affranchi d'EELV, peut être un point de départ crédible (je ne connais pas assez les membres, les partis...) ?
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Alwenn Le Jeudi 4 septembre 2014 15:55
"Un mouvement girondin...en France ." Il en existe déjà un, R&PS. "Une fois affranchi d'EELV" : qui a pourtant de forte tendance fédéraliste. Ces partis "girondins" ne dépassent généralement pas les 5%, et plutôt 2 ou 3%, voire 1,5, quand ce n'est pas au dessous de 1% ! Il n'y a rien à attendre de ce côté, puisque ça existe depuis longtemps sans avoir donné aucun résultat (sauf en Corse, et en Bretagne, avec Molac). C'est pas en voulant réinventer ce qui existe déjà qu'on risque d'avancer !
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An Floc'h Le Jeudi 4 septembre 2014 17:37
@Alwenn Ont-ils jamais présenté un candidat à la présidentielle sur leur nom ? Cette élection en soi est déjà tellement différente des autres. Celle de 2017 le sera particulièrement. Dans le passé, est-ce que le R&PS a jamais cherché à s'affranchir ? Il n'en avait peut-être pas les moyens et une alliance avec EELV, jusqu'il y a quelques années, était certainement la meilleure stratégie possible. Le mouvement régionaliste n'est en tout cas pas mort. Et comme toujours l'élection présidentielle, je le déplore, est particulière: on vote pour un homme. As-t-on jamais eu un candidat potentiel de l'envergure de Troadec ? Qui a un CV a présenter aux Français. Bien sûr que même si tout roulait, une union sacrée et un candidat sage, donc dans le meilleur des mondes, un tel parti ne gagnerait pas l'élection. Mais peut faire un score intéressant. Comment cadre la personnalité de Troadec, déjà avec l'emsav pour qu'il soit unanimement accepté dans cette hypothèse ? avec le R&PS ? Comment est-il perçu par les dirigeants ? Par les (rares) électeurs fidèles ? Un coup aux présidentielles pour tous les mobiliser, plus gagner quelques abstentionnistes, et surtout parler pour la 1ère fois depuis Paris, pour prendre Paris. Combien de Français n'entendent jamais parler de fédéralisme ? Et un fédéralisme qu'on ne pourrait pas malhonnêtement caricaturé comme identitaire, mot malheureusement connoté. Mais vendons le Parlement régional aussi à ceux de Poitiers, Bordeaux, Lille, Dijon !! C'est pas plausible d'avoir 500 signatures ? D'avoir au moins 5% pour penser aux finances ? Ouvrir une perspective ? Obtenir ici et là un poste local en claquant des doigts ? L'aura de l'élection présidentielle peut donner une crédibilité dont le mouvement manque parce qu'inaudible. Bon, oui, ça sera un petit candidat contestataire, VIe république à la main, en plus. Mais de toute les VIe vendues, celle-là n'est pas pire qu'une autre, au contraire !!! Reste à l'écrire mais tout de même, les régionalistes sont assez mûrs pour sortir un texte commun. Comme une étape vers autre chose, s'il le faut. Faut avoir confiance aussi. Le mouvement régionaliste est riche d'idées qui en rencontrent beaucoup, surtout en ce moment. On se plaint toujours que la démocratie est verrouillée, que toute façon, elle est pas faite pour nous mais bon, quand on voit le nombre de chevaux qui participent à la course, on peut pas y mettre notre bourrin ? Les chasseurs l'ont déjà fait et pas nous ? Bah bravo l'ambition... Une présidentielle, ça se tente !
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An Floc'h Le Jeudi 4 septembre 2014 19:11
Ca ne viendra sans doute pas de l'UDB... Comment prétendre être offensif quand on se sent le besoin de commenter le point 9 par du blabla abscons qui parce qu'il critique trop le jacobinisme ?! Dans une charte tout ce qu'il y a de plus ancré dans le discours de gauche bon teint, politiquement correct, mais tout de même pleine de bon sens. Certains doivent regarder les Bretons avec pitié...
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eugène le tollec Le Jeudi 4 septembre 2014 19:59
An Floc'h Lorsque je dis s'affranchir il faut totalement s'extirper de toute ingérence nationale L'UDB sent son PS...les autres à analyser finement... J'ai dit à BR...que du breton( français ..Breton...où gallo et rejet general du reste. Dernier point "breton"...élever enfin le débat au niveau du machiavelisme francais. Pour un mouvement girondin ..s'affichant....NÉCESSITÉ absolue d'une puissance économique....permettant la puissance d'attaque politique. Je répète le pouvoir central ne peut plus assurer...tout ce schéma d'État est à revoir.
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Alwenn Le Jeudi 4 septembre 2014 21:43
Eva Joly avait fait du fédéralisme l'un des points forts de son programme, rencontrant R&PS et se disant sur les mêmes positions qu'eux. Résultat : 3% ! Même pas les frais de campagne remboursés !
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An Floc'h Le Vendredi 5 septembre 2014 22:47
@eugène le tollec Il n'y a qu'à attendre confirmation de l'effondrement du PS en Bretagne, en particulier, aux prochains scrutins. Au niveau national, c'est fait. On peut alors espérer que l'UDB s'affranchisse du PS (quand on voit leur commentaire à la charte régionaliste, c'est sûr que ce n'est pas rassurant). S'il n'y a même plus de miettes à espérer du PS, que fera l'UDB ? Sent-il plus le PS ? EELV ? Plus aucun des deux partis n'a les sympathies des citoyens (aucun d'ailleurs). La défiance est du jamais vue. Une offre politique nouvelle a ses chances. @Alwenn Eva Joly a fait de son incapacité à rassembler le point fort de son programme. Elle a joué un rôle de repoussoir assumé, pour éviter Nicolas Hulot candidat qui aurait rendu le jeu trop incertaine, voir prendre des voix au candidat de gauche. Les frais de campagne engagé par EELV ont trouvé l'équilibre dans le nombres d'élus aux législatives, puis municipales, ministres (un temps). Personne n'a jamais entendu son discours sur le fédéralisme. Cette candidature était une figuration. Il est plus que probable que le président sortant ne se représente ou ne soit pas au 2nd tour. Aucune des précédentes campagnes ne sont comparables. C'est une situation inédite qui ouvre des perspectives inédites. Dont la possibilité de la fin du bipartisme. Ca peut ne pas durer (cf. Royaume-Uni, quoi que depuis la fin des liberals, il y a le UKIP), pour le régionalisme se lancer dans l'oeil du cyclone est une opportunité qui ne se représentera peut-être pas.
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SPERED DIEUB Le Samedi 6 septembre 2014 09:43
J'ai été par le passé critique aussi vis à vis de l'udb notamment dans les années 1990 ,ou elle était devenue un satellite du PCF jacobin, et non pas du PS qui à l'époque était régionaliste au niveau breton Cette motion RPS très saine car étant par principe humaniste ,me convient
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eugène le tollec Le Samedi 6 septembre 2014 14:29
An Floc'h Je ne veux pas m'intéresser à l'UDB,son credo,ses gens....,pour moi ces gens sont des renégats...soucieux de strapontins... Leurs diverses allégeances montrent que la fibre bretonne est et était le dernier de leur souci...Certains furent staliniens et ces déviances de doctrines bretonnes sont de véritables insultes à l'âme d'un peuple. Je ne pourrais jamais discuter avec ça. Ces gens s'accrochent toujours à une cupidité de siège argenté...
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Alwenn Le Samedi 6 septembre 2014 17:14
"It has taken the Scottish National Party only a half-century to move from irrelevance — securing 0.5 percent of the Scottish vote in 1955 — to center stage as the majority government in the devolved Scottish Parliament." Exemple à étudier ! En Bretagne, l'espoir c'est Troadec, ce n'est pas un parti mais un individu mais c'est le seul politicien intelligent qu'on ait à l'heure actuelle. Sa tactique semble actuellement de se présenter à TOUTES les élections ! "Un politicien, c'est fait pour se présenter aux élections !" Contrairement aux autres partis bretons, il est bien positionné politiquement. Il faudrait quand même qu'il arrive à former un parti, que les gens ne votent pas seulement pour Troadec, mais pour le parti qu'il représente, pour que d'autres dans son parti approchent les mêmes résultats.
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SPERED DIEUB Le Samedi 6 septembre 2014 18:35
Il faudrait quand même qu'il arrive à former un parti, Ce parti existe déjà ,voir le lien ci dessous Eugène ce que vous dites en exagérant au sujet de l'udb,est plus ou moins vrai pour l'ensemble du mouvement politique breton,à savoir que la cause bretonne sert de prétexte, pour faire passer d'autres idées, souvent extrémistes , je caricature, à gauche c'est la lutte des classes , l'intolérance à droite l'ultra libéralisme (sous faux prétexte anti jacobin ) sans compter la glissante mythologie nordique qui revient ,l'histoire n'a sans doute pas servi de leçon ,rappel le programme SAGA de 1933 ,sans compter les breizhou écolos intégristes Après il ne faut pas s'étonner que l'emsav est déconnecté des bretons qui sont en général réalistes et modérés Pour Troadec oui, de grandes qualités mais aussi les défauts de ses qualités (égo et parfois trop précipité )Il ne faut pas en faire un dieu ,car le premier à qui ce serait préjudiciable c'est lui ,il ne se sentirait plus
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eugène le tollec Le Samedi 6 septembre 2014 21:39
Exact ...je durcis le trait...bien sûre il faut nuancer...surtout en politique ..mais un trait durci porte mieux. Le verbe " breton" doit se durcir...vis à vis des théories françaises et nationales 3et vis à vis de lui même...nous ne pouvons plus megoter avec le centralisme outrancier
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ex site Bretagne.unie.free.fr Le Samedi 6 septembre 2014 21:46
Je pense que le vote Troadec restera un vote bas-breton au sens large et un vote rural. Troadec est intelligent mais marqué par son orgine: direct, bourru et du monde rural. La Haute Bretagne lui a donné de petits scores et je pense que ses sorties sur la réunification sont plus vues ici (44) pour caricaturer comme "un finisterien qui veut annexer Nantes"...c'est malheureux mais je vois mal des Rennais ou des Nantais accrocher sur Troadec... mais après tout peut-être veut il une principauté breiz izel et ses marches? B3
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eugène le tollec Le Samedi 6 septembre 2014 21:49
À tous. Exact ...je durcis le trait...bien sûre il faut nuancer...surtout en politique ..mais un trait durci porte mieux. Le verbe " breton" doit se durcir...vis à vis des théories françaises et nationales et vis à vis de lui même...nous ne pouvons plus megoter avec le centralisme outrancier....le consensus avec Paris a une limite.
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eugène le tollec Le Samedi 6 septembre 2014 23:00
Spered DIEUB Le message breton ne doit s'appuyer que sur les problèmes,objectifs et prospectives bretonnes sans aucune référence ni soumission,à la France centralisée et sortie de son message originel par une déviance totale dû concept de république au service de ses peuples . La Bretagne doit retrouver son énergie des temps anciens...et ses vertus par ses qualités..mais aussi hélas par ses défauts. NOUS SOMMES NOUS",droits dans nos bottes.
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Alwenn Le Dimanche 7 septembre 2014 00:04
Au fait, pourquoi Le Drian et Massiot ne viennent-ils pas manifester à Nantes ? Ne sont-ils pas pour la réunification ? Car on est là dans le double langage du système Le Drian : on se dit (mollement) pour la réunification, on fait même des voeux pour, mais on ne manifeste pas et on ne se manifeste pas. Et cela est vrai pour toutes les revendications bretonnes. Le Drian semble - mollement - pour, mais ne se montre pas là où il faudrait se montrer. Pourtant, s'il y a quelqu'un dont la présence serait marquante à Nantes, c'est bien Le Drian ! J'espère que les organisateurs lui ont adressé une invitation officielle. Et qu'il fera part de la réponse ! Si l'udb faisait son travail, il demanderait systématiquement aux dirigeants socialistes, pourquoi ils sont si ABSENTS ! Certains créditent Le Drian d'avoir empêché la fusion, mais à la place où il est il a les moyens d'imposer la réunification. Pourquoi ne le fait-il pas alors que la réunification est à porté de la main ???? Au lieu de ça, il dit que B4 lui convient !!!
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SPERED DIEUB Le Dimanche 7 septembre 2014 02:04
Alwenn ,oui vu que Le Drian est pour le moment un des épargné dans la tempête qui secoue le pouvoir parisien ,il se trouve position de force ,s'il en a la volonté ,il peut mettre à nouveau la réunification de la Bretagne à l'ordre du jour .La Normandie qui a un territoire bien moins cohérent que la Bretagne à cinq , va l'obtenir alors pourquoi pas nous .Bretagne réunie et autres organisations devrait prendre contact avec Le Drian La déliquescence actuelle de la république est une opportunité historique ,mais il faut mettre en avant le fait réel que cette réunification ,de part la relance des synergies ,améliorerait la situation économique de la Bretagne et aussi de la France Stratégiquement ,au moins , pendant un moment les revendications nationalistes auraient dues être mises en sourdine Cette bataille doit être gagnée car c'est celle de la démocratie ,sinon vu la chute annoncée du pouvoir parisien ,un jacobinisme dictatorial sans précédent risque de prendre le relais ,suivez mon regard
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Alwenn Le Dimanche 7 septembre 2014 10:46
La faiblesse du mouvement breton se voit au fait qu'il n'y a aucune pression sur Le Drian, qui peut continuer son petit jeu en toute tranquilité. Or, ce qu'il faudrait c'est arriver à mettre Le Drian sur la selette, à le mettre face à ses contradictions, à mettre en évidence son double jeu : Breton, un peu, marginalement, socialiste français beaucoup, le parti avant tout. Il faut que Le Drian soit perçu comme celui qui n'a pas fait la réunification, qui brade les intérêts bretons et affaiblit la Bretagne Les Bretons comptent si peu en france qu'il faut faire tomber des portiques ecotaxes et des manifestations de 20.000 personnes pour avoir une mention dans la presse française. N'y a-t-il aucun autre moyen de se faire entendre ?
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An Floc'h Le Lundi 8 septembre 2014 14:10
Je lis qu'on reproche à l'UDB son "gauchisme". A raison. Mais cela leur retire-t-il le droit de revendiquer la défense de la Bretagne ? Vu l'état du PS et d'EELV, l'UDB n'a plus rien à attendre d'eux. J'imagine que l'UDB des années 60 n'est pas la même que celle des années 90. Et que s'ils ne sont pas trop bêtes, ils se rendront compte que nous sommes en 2014. Quant à Troadec, en l'état et son Mouvement Bretagne Progrès ? Et bien, il va peut-être être élu sénateur. Ca changera quoi pour la Bretagne ? Rien. Nous sommes en 2014. "«It has taken the Scottish National Party only a half-century" La Bretagne a, au mieux, 20 ans. Il n'y a pas que les contextes institutionnels, historiques qui sont incomparables entre Bretagne et Ecosse, Catalogne... Le futur s'accélère de façon exponentielle.