Le Parti Breton soutient la demande des habitants de Callac d’organiser un référendum local sur le projet Horizon
Le Parti Breton demande au maire de Callac M. Rolland d’accéder à la demande des habitants de se prononcer par référendum local sur le projet Horizon. Plus globalement, il affirme que c’est aux Bretons de décider de la politique d’accueil des réfugiés en Bretagne, et non Paris ou une association privée.
Par Joannic Martin pour Parti Breton le 28/09/22 15:24
Le Parti Breton demande au maire de Callac M. Rolland d’accéder à la demande des habitants de se prononcer par référendum local sur le projet Horizon. Plus globalement, il affirme que c’est aux Bretons de décider de la politique d’accueil des réfugiés en Bretagne, et non Paris ou une association privée.
Le maire de la commune de Callac, M. Rolland, porte un projet d’installation de 70 à 100 familles de réfugiés baptisé Horizon. Ce projet est financé par des fonds publics et privés venant d’un fonds de dotation abondé par une richissime famille parisienne.
Le Parti Breton partage l’incompréhension d’une partie importante des habitants qui découvre l’ampleur d’un tel projet d’installation de familles de réfugiés dans la commune. Alors que le milieu rural et périurbain breton est devenu un désert médical, scolaire et de services publics, il est choquant que le gouvernement parisien, responsable avec ses prédécesseurs de cette situation, lance tout d’un coup autant d’infrastructures et de programmes sociaux.
De plus, ce projet décidé à Paris ne semble pas abouti : comment va-t-on suivre et former des dizaines de demandeurs d’emploi nouveaux sur la commune ? Comment l’école va-t-elle intégrer des dizaines d’enfants nouveaux ? « On va prendre rendez-vous avec les acteurs concernés », dit l’association. Il s’agit d’un projet typique de la technocratie française : on décide à Paris, entre soi, et ensuite on essaye de le plaquer sur la réalité du terrain. Pour le Parti Breton, ce type de projet doit partir des besoins et possibilités du terrain, pas l’inverse !
Le maire et son conseil municipal n’ont pas été élus en 2020 sur le projet Horizon. Par conséquent, le Parti Breton demande d’accéder à la demande des Callacois d’organiser un référendum local. Il est légitime que les habitants tranchent sur un projet aussi impactant.
Plus globalement, le Parti Breton affirme que c’est aux Bretons de définir la politique d’accueil des réfugiés en Bretagne. C’est en particulier à la Région, complètement muette sur ce dossier, de s’emparer de cette compétence. La politique française actuelle est incohérente : on accepte des personnes qui abusent de ce droit, on refuse des réfugiés réellement en danger ou en détresse depuis leur pays d’origine. La politique prônée par le Parti Breton fera en sorte de s’assurer que les capacités d’accueil des réfugiés sont à la hauteur de ce devoir humaniste. Elle devra aussi lutter contre les abus actuels qui dévoient ce devoir.
Pour la Fédération Trégor-Penthièvre du Parti Breton, Bryan Tyli, secrétaire
Le Parti Breton a pour but de rassembler, d'unir et d'organiser tous les bretons et amis de la Bretagne décidés à réveiller la conscience nationale du Peuple Breton afin que celui-ci se dote enfin des structures politiques, économiques, sociales et culturelles lui permettant d'assurer en tant qu'entité internationalement reconnue, son avenir et son épanouissement dans le cadre d'une Europe des Peuples et de la Solidarité
Dommage que vous n'indiquiez pas le nom de cette "richissime" famille...Ni quelle est sa motivation (réelle ou cachée). . 70 à 100 familles, cela fait au bas mot 300 à 400 nouveaux habitants, plus encore peut-être, d'origine non-européenne si l'on comprend bien. Pour une petite commune de la taille de Kallag (2200 habitants en 2015, combien en 2022?), c'est énorme. Par analogie, c'est comme si l'on ramenait tout-à-coup et aux frais de la princesse, 400.000 habitants dans Paris intra-muros (qu'en penserait la "richissime" famille?). . Par ailleurs comment un maire pourrait-il être "habilité", seul dans son coin, à prendre pareille "décision". Le maire a pour mission de faciliter la vie de ses administrés, pas de la chambouler ou de l'entraver, du moins pourrait-on le croire. . Qui est ce M. Rolland? Quel est son rôle dans cette affaire au parfum "mafieux", ou nimbée d’ombres et d’intentions occultées, serait-on tenté de penser? Vous avez certainement raison: les habitants, qui connaissent le contexte et leur commune doivent donner leur avis. Cela parait incontournable. . Accueillir certes, mais dans la limite du possible. On en est aux antipodes, à s'en tenir aux chiffres. . Degemer en dud, marteze, mes pet a dud. Ha perak ? Evit ober petra ?
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Kristen Le Mercredi 28 septembre 2022 21:42
Pourquoi les Cornouaillais de Kallag ne pourraient-ils se prononcer, effectivement ? Si une information déformée ne vient détourner le référendum de ses objectifs, comme souvent en pareil cas ... La culture et la langue bretonnes doivent être au coeur des débats, et des moyens associatifs vou financiers à prévoir, sinon de quelle intégration s'agira-t-il, et avec quels résultats ?
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Reun Allan Le Mercredi 28 septembre 2022 23:02
Je ne pense pas en l'état que la bonne réplique à cette tentative de passage en force soit de demander l’organisation d'un référendum. C'est une faute du maire d'avoir manigancé ce projet en espérant que les populations locales allaient se laisser rouler dans la farine. C'est trop tard car la faute est commise et on ne la répare pas en demandant aux administrés de l'endosser après coup alors qu'on ne leur avait rien demandé jusque-là. C’est trop tard à un autre titre car il est peu probable désormais que suite aux retombées médiatiques du projet, Callac est devenu le symbole des communes à éviter par tout candidat à une installation. La seule issue possible est d’abandonner ce projet démentiel et se faire oublier en espérant pour les habitants que d’autres solutions soient trouvée pour retrouver un minimum d’attractivité.
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Jacques Le Jeudi 29 septembre 2022 14:04
Le référendum est au contraire une nécessité absolue. Il appartient aux habitants d'assumer les conséquences de leur choix. A notre époque, nous sommes devenu défiant de la démocratie et défiant de la souveraineté du peuple. Nous glissons vers un totalitarisme qui ne dit pas son nom. Si les habitants de Callac veulent s'engouffrer dans ce projet, c'est leur problème. Pas question ensuite de venir se plaindre. L'élection d'un maire n'est pas un ''blanc sain'' attribué à une personne mais un mandat du peuple sur un projet. Si l'élu souhaite s'écarter du projet pour lequel il a été élu, il doit impérativement repasser par l'accord du souverain (du peuple). Nantes est passé en 10 ans d'une ville agréable à la pire ville d'Europe. Or, il est connu que la maire de Nantes n'a été élue que par une minorité d'électeurs et par le défaut de candidats crédibles. Ce n'est pas un secret que les candidats sont d'un niveau de plus en plus affligeant. Raison pour laquelle, les gens ne votent plus ou alors par défaut. Historiquement, la représentativité était le moyen trouvé par la République pour écarter le peuple des décisions. Pour rappel : Les Républicains considéraient, le ''démocratie'' était une absurdité. Nous oublions trop souvent que le droit de vote ne date que de 1871 pour les hommes, 1944 pour les femmes et 1945 pour les militaires. De nos jours, il est régulier que les élus prennent des décisions contraires au souhait de la majorité des citoyens. Les Bretons ne décident de rien en Bretagne. Ni pour le peu de pouvoir exercé par le CRB4+CD44. Ni pour les départements, Ni pour les communautés de commune, Ni pour les mairies. Ni pour les hôpitaux, ni pour les écoles, ni pour l'économie... Nous vivons dans une prétendue ''démocratie'' ou le peuple n'a aucun pouvoir de décision réel. Si les habitants de Callac veulent devenir un village africain, c'est à eux de décider. Si les habitants de Nantes devenir la ville la plus violente d'Europe (ce qu'ils sont déjà), c'est à eux de décider. Mais ce n'est en aucun cas, à une riche bourgeoise parisienne, ni à un maire irrespectueux de son mandat, ni à un état étranger à la Bretagne, de décider à notre place. La démocratie en Bretagne, c'est quand les Bretons assument leur choix en Bretagne. Nous devons retrouver nos propres instituions, une gouvernance bretonne comme les écossais en Ecosse. Les Bretons doivent pouvoir à nouveau décider des choix de vie en Bretagne.
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Rafig Le Mardi 4 octobre 2022 12:49
Quel l'orientation politique du maire de Callac ? : droite - gauche - sans étiquette ?
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Pierrick Brihaye Le Vendredi 7 octobre 2022 14:03
Philosophons, philosophons, philosophons... On fait quoi ?
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Loic Le Lundi 7 novembre 2022 20:48
Quel dommage et de tristesse de voir ma Bzh tombée aussi bas, ici à Callac. Je garde l'espoir que nos ancêtres celtes nous pardonne de cette insulte à notre terre et nos pères ??, Loic