La mobilisation importante des Bretonnes et des Bretons le 20 février à Brest a permis à Diwan d’obtenir des heures supplémentaires d’enseignement du breton. Quelques jours à peine après cette annonce, nous apprenons que la convention Etat-Région ne serait pas signée à temps.
La mobilisation importante des Bretonnes et des Bretons le 20 février à Brest a permis à Diwan d’obtenir des heures supplémentaires d’enseignement du breton. Quelques jours à peine après cette annonce, nous apprenons que la convention Etat-Région ne serait pas signée à temps. Un Président de Région qui se révèle ambitieux pour le développement du breton à quelques mois des élections et un Ministère de l’Education Nationale qui confirme sa rigidité sur la question auront eu raison des négociations.
Cette annonce constitue un énième épisode de la défense du breton, une langue en danger que les gouvernements successifs veulent voir disparaitre. Le développement de la langue bretonne est une question bretonne. Comment s’étonner que cela ne marche pas alors que nous sommes tributaires des décisions prises dans les ministères ? Nous sommes à nous battre pour des petites victoires mais au final rien n’avance.
La Bretagne doit sortir de cette logique de défense de la langue et avoir plus d’ambition. C’est évidemment une question de moyens mais c’est aussi une question de volonté politique. Cela commence par un statut officiel pour la langue bretonne. C’est aussi obtenir progressivement que toutes les décisions relatives aux langues bretonne et gallèse soient prises ici en Bretagne sans dépendre des décisions gouvernementales.
Le Parti Breton exprime sa solidarité aux associations représentant l’enseignement breton et appelle tous ses militants à se déplacer pour assurer physiquement notre soutien et notre détermination le samedi 13 mars à Quimper à 13 h 13.