Conforté par des résultats en progression aux Européennes, le Parti Breton présente 13 candidats aux législatives, dans les cinq départements bretons, plus un candidat dans le 15e arrondissement de Paris.

Il s'agit de Virginie Mattasoglio (circ. 1) des Côtes—d‘Armor, de Logan Maheu (circ. 2 du 22) et de Bryan Tyli (circ. 3 du 22). Dans le Finistère, de Aela malet (circ. 7). En Ille-et-Vilaine de Sébastien Girard (circ. 1), de Mathieu Guihard (circ. 3) et de Maël Egron (circ. 8). En Loire-Atlantique, de Gildas Perrot (circ. 3) et de Yannis Bizien (circ. 9). Dans le Morbihan, de Ronan Le Sant (circ. 1), de Maelig Tredan (circ. 2) et de Jocelyne Devriendt (circ. 3). Dans le 15e arrondissement de Paris, de Annie Poupon (circ. 13).

A noter aussi un candidat OUI la Bretagne, Marcel Berrou, dans la 5e circonscription du Finistère. Oui la Bretagne est une liste bretonne de gauche que Christian Troadec avait créée en 2015. Le maire de Carhaix ne se présente pas à ces législatives et appelle à voter pour la socialiste sortante Mélanie Thomin, ralliée au Nouveau Front Populaire.

Le député sortant Paul Molac se présente à nouveau sous l'étiquette LIOT (Libertés, indépendants, outre-mer et territoires) dans la circonscription 4 du Morbihan.

L'UDB, qui s'est ralliée dès le premier jour et sans négociation au Front de Gauche , devenu le Nouveau Front Populaire, n'a obtenu aucune circonscription dans un ensemble de partis dont un des leaders, Jean-Luc Mélenchon, a une fois déclaré que la « langue bretonne était la langue de la collaboration » ! [Lire]. Dans un communiqué, l'UDB déplore être exclu et déclare que « Les chefs de partis, depuis la capitale, ont considéré que l’UDB n’existait pas en ne leur proposant ni titulaire, ni suppléance sur les 38 circonscriptions de la Bretagne.»

Aux Européennes, la liste intitulée Europe Territoires Ecologie / RPS / UDB n'aurait fait que 7 963 voix en Bretagne, alors que la liste Ecologie au Centre / PB aurait fait 29 706 voix.

Pour le Parti Breton, on peut s'opposer au Rassemblement National sans s'allier avec le diable. Les analystes politiques pensent de plus en plus qu'il y aura au second tour, dans de nombreuses circonscriptions, un bloc centre qui refusera les deux extrêmes.