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Signature de la charte Ya d'ar Brezhoneg par Mgr Centène et Léna Louarn
Signature de la charte Ya d'ar Brezhoneg par Mgr Centène et Léna Louarn
- Communiqué de presse -
Le Diocèse de Vannes a signé la charte YA D'AR BREZHONEG
Ce mardi, Mgr Centène, évêque de Vannes, a signé pour le diocèse la charte Ya d'ar Brezhoneg, proposée par l'Ofis Publik ar Brezhoneg pour promouvoir le breton.
Par Eflamm Caouissin pour Ar Gedour Mag le 11/09/13 20:59

Ce mardi, Mgr Centène, évêque de Vannes, a signé pour le diocèse la charte Ya d'ar Brezhoneg, proposée par l'Ofis Publik ar Brezhoneg pour promouvoir le breton. Après une interprétation de cantiques bretons (Da Feiz hon tadoù kozh puis O Rouanez karet an Arvor) par l'école Sainte Cécile - Theix, Monseigneur Centène a donc rappelé l'essentiel de cette action devant un auditoire nombreux composé de personnes présentes à la genèse du projet missionnaire breton, de journalistes, d'élus, de représentants de différentes associations culturelles bretonnes ainsi que des services diocésains concerné, et en présence de Léna Louarn, vice-présidente du Conseil Régional et présidente de l'Ofis ar Brezhoneg.

La signature de la Charte nécessite un engagement. Si le Diocèse de Vannes paraphe ce document, ce n'est pas simplement un engagement à effectuer les actions suivantes, mais un premier pas et une "vitrine" dans une action globale qui entre dans ce PROJET MISSIONNAIRE BRETON, dont nous vous avons déjà parlé, et pour lequel la mise en oeuvre commence déjà. Le lancement de ce projet est ainsi marqué par la signature de la charte.

Certains se demanderont l'utilité de signer cette charte. Cette initiative est une base qui marque symboliquement le principe d'être breton au milieu des Bretons, pour montrer la richesse de l'utilisation du breton dans la vie ecclésiale locale et dans la nouvelle évangélisation, et rendre visible par tous l'intérêt et l'engagement de l'Eglise du Diocèse de Vannes pour la langue bretonne..

A chacun, à chaque prêtre, à chaque laïc, à chaque équipe d'animation de s'approprier ensuite cet engagement en s'impliquant, en privilégiant le bilinguisme dans les bulletins paroissiaux, sur les feuillets de messe, en proposant au moins un cantique en breton (traduit en français sur les feuillets mais chanté en breton) à chaque messe dominicale, etc...

Plus le breton sera proposé dans la société (et donc à l'église) et plus la langue vivra, mais il conviendra d'expliquer l'intérêt de son usage, en tenant compte du cheminement culturel qui n'est pas le même pour tous.. et en se disant que pour faire vivre ce projet, il n'est pas question de l'imposer (en prenant le risque de se heurter à un blocage) mais bien au contraire d'user de persuasion, d'explications pour qu'il soit adopté et diffusé à tous les niveaux. Comme il est mentionné dans le document diocésain, "l'Esprit de la Pentecôte s'est adressé à tous les hommes. Il ne leur a pas demandé de renier leur culture ; bien au contraire, c'est dans la langue de chacun qu'il s'est exprimé. Fort de notre ancrage culturel profond, nous aussi, chrétiens du Diocèse de Vannes, pouvons faire le pari d'une inculturation profonde de notre foi, pour être une Eglise qui accueille, une Eglise qui prie, une Eglise qui fait grandir et une Eglise qui rayonne."

Plus d'informations, points sur la charte, textes et intervention de Mgr Centène sur AR GEDOUR (voir le site)

Voir aussi :
Blog sur l\'actualité culturelle et spirituelle en Bretagne
[ Voir tous les articles de Ar Gedour Mag]
Vos 11 commentaires
Yannig BARON Le Jeudi 12 septembre 2013 10:58
Cher ami,
Comme je l'ai écrit dans la lettre ouverte publiée un peu partout, Bravo pour ce que vous faites, mais est-il bien sérieux de n'avoir absolument rien prévu pour le développement de l'enseignement du breton et pour le bilinguisme, quand on sait que l'école catholique du Morbihan, qui a l'évêque de Vannes comme président y scolarise 50% des élèves ? Et que bien au contraire il a cassé la dynamique qui y existait. Vous parlez de la filière de l'école Se Cécile de Theix. je connaît bien pour l'avoir fondée. Elle comptait 179 élèves en 2006, c'était la plus grosse de toute en Bretagne. Il en restait 130 à la rentrée 2012 et on y a fermé encore une classe cette année, tout cela après y avoir détruit l'association des parents qui s'en occupait et la pédagogie multilingue qui s'y pratiquait contre leur volonté...Pédagogie qui aujourd'hui se met en place dans les écoles catholiques de Bayonne. Cela est-il une bonne chose ?
Croyez-vous qu'on sauvera le breton dans le Morbihan en changeant le tampon et le logo de l'évêché ainsi que le titre d'une revue plus quelques sites et articles dans les revues sans le promouvoir massivement dans les écoles qui dépendent de l' Eglise qui est à Vannes ?
Yannig BARON
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Ar Gedour Le Jeudi 12 septembre 2013 11:44
Yannig, On se connait depuis longtemps et j'ai de l'estime pour ce que vous avez fait. Mais là, avec tout le respect que je vous dois, vos interventions commencent à me chauffer sérieusement. Je vous remercie de vos félicitations pour ce que nous faisons, mais par ailleurs vos propos cassent nos actions, faisant la part belle aux divisions possibles.
La critique constructive est intéressante. Pas celle ici présente ou celles de vos lettres ouvertes qui ne servent à rien qu'à flatter un ego. Vous vous êtes donné pour la cause bretonne, et vous vous êtes souvent heurtés à des murs. Je comprends que vous soyez sans doute aigri pour des raisons parfois justifiées, et d'autres non, mais cela ne justifie pas votre acharnement contre des gens qui essaie d'avancer et qui ont un projet concret.
Au lieu de vous réjouir, vous cassez... J'ai trop vu autour de moi des pointures de la culture bretonne tout saper sous prétexte que tout n'était pas comme ils voulaient, comme cela devrait être, parce qu'il fallait faire mieux, etc... J'ai hésité à publier ce commentaire, mais si personne ne vous le dit, je ne vais pas me gêner. Je vais être franc avec vous, et je suis désolé, mais je vais être brutal :
Vous parlez d'une époque où vous présidiez... Il s'avère que ce temps n'est plus. Apparemment, le travail effectué à l'époque n'était pas assez solide, puisque vous semblez être mécontent de la situation actuelle. On peut rejeter la faute sur certaines personnes, mais vous savez : on trouve toujours mille réponse à un échec, mais bizarrement, toujours une seule à une réussite. Il s'avère que ceux qui veulent avancer pour la cause bretonne se fichent désormais royalement des querelles de chapelles, des egos, des projets avortés... qui ont fait tant de mal à la Bretagne.
César l'a emporté grâce aux divisions gauloises. Les rois de France l'ont emporté à cause des divisions bretonnes. Ne croyez-vous pas qu'il serait enfin temps de laisser de côté les dissensions, les rancoeurs... pour avancer concrètement, au lieu d'être des fossoyeurs de la langue bretonne ?
Je vais donc vous demander : sont-ce vos critiques permanentes qui sauveront le breton dans le Morbihan ? Est-il bien sérieux de faire le jeu de nos adversaires en se faisant le censeur de ce qui doit se faire ou non et en critiquant une initiative importante, qui dépasse la seule signature de la charte ?
La cause de la langue bretonne, de la foi, de la Bretagne est quelque chose de primordial. Nous vous remercions donc, au lieu de critiquer et de publier des lettres ouvertes qui ne servent à rien qu'à flatter les ego, soit (si vous êtes amer) de laisser la place à ceux qui veulent avancer, soit de les aider.
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An Herminig Le Jeudi 12 septembre 2013 12:57
A Yannig Baron et ar Gedour: cette charte est une belle avancée et une première, et doit-être saluée comme telle. Au lieu de dire: il n'y a pas ci, ou ceci ne sera pas fait: pourquoi ne pas simplement dire: c'est une belle avancée, et voilà ce qui pourrait être fait de plus (en suggérant les modalités). Cela serait de la critique constructive. Je tiens à souligner que beaucoup ont été par le passé découragés de la cause Bretonne et de la langue par tout le négativisme ambiant chez certains Bretons. Le choix est simple: soit on continue avec les vieilles recettes du passé, à savoir le négativisme, la critique et la division, soit on cultive le positivisme, l'action et la joie de faire le maximum en commun pour ce qui nous unit, à savoir la Bretagne.
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Yannig BARON Le Jeudi 12 septembre 2013 14:32
An Herminig,
En ce qui me concerne, j'ai écrit que cela était bien et dans ma lettre ouverte j'écris:
" Félicitations à ceux qui s'y implique déjà: animateurs, associations, chorales. On peut constater des améliorations ici ou là comme le 26 juillet au Grand Pardon de Sainte Anne..."
Par ailleurs j'ai envoyé tout un dossier de propositions au Père Centène le 26 04 2013 et je l'ai rencontré aussi plusieurs fois, précédemment, pour lui signaler, la situation dans l'enseignement catholique du 56 et d'ailleurs...
Alors, ce n'est à moi qu'il faut venir faire la morale... Et comme le hasard c'est Dieu qui voyage incognito, j'ai lu dans le journal LA CROIX le jour même de la cérémonie vannetaise, sur un autre sujet, "Que l'institution Eglise ne bougeait que quand les problèmes étaient médiatisés..." Alors...
Donc An Herminig, le diocèse et son évêque, que j'aime bien par ailleurs, connaissent la situation réelle... Et nous n'avons pas le droit d'endormir l'opinion publique avec des choses certainement sympathiques tout en refusant d'aller au fond des choses si nous voulons sauver le breton.
Loin d'être dans le négativisme, j'ai proposé des tas de choses au diocèse et à l'enseignement catholique et ils cassent tout ce qui permettait d'avancer. Il n'y a plus de formation bilingue des enseignants dans le Morbihan et l'an dernier il y restait 2 étudiants en masters bilingue 1 à Brest pour toute la Bretagne. L' Enseignement catholique casse le PMB au grand dam et contre la volonté des parents et bien d'autres choses.. Si cela vous plait... Bien " dormez bonnes gens..." moi je bosse tous les jours et en plus je rigole et je blague aussi tous les jours.
L'ouverture d'esprit n'est pas une fracture du crâne...
Kenavo et au plaisir...
Yannig BARON
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Fañch Le Jeudi 12 septembre 2013 16:03
Quelle déception, voir un tel homme casser ses frères plutôt que de les encourager... dipitus!
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Kantreour noz Le Vendredi 13 septembre 2013 18:13
M. Baron ,
Qui êtes-vous pour pouvoir juger du bien fondé de telle ou telle action? Certes, vous avez réalisé un certain nombre de choses, que l'histoire jugera, mais laissez la juger justement. Il y a aujourd’hui, heureusement un grand nombre de personnes qui ½uvre ou qui ont ½uvré, comme vous en votre temps, pour le breton , mais ils ne se font pas entendre, ils savent restés humbles et surtout s'abstiennent de porter un quelconque jugement. Je pense à tous ces enseignants bilingues, notamment ceux du 56 que vous avez invectivé dans une lettre, il y a quelques années, leur reprochant de ne pas vous être assez dévoués, oh pardon ! Ne pas être assez dévoués au breton ! Alors M. Baron, comme tous les personnes aujourd’hui, âgées de 78 ans , occupez vous donc de vos fleurs et allez donc la pêche, au passage, invitez votre ami JCLR, et vous aurez ainsi tout le loisir de refaire le monde à votre guise, mais au moins , on ne vous entendra plus !
Chomit peoc'h !
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Fab Le Vendredi 13 septembre 2013 19:04
Malheureusement, il a raison sur quelques points notre Yannig Baron national.
Le responsable du pôle breton est plus intéressé par le pouvoir et la DDEC que par le breton. Il s'agit souvent pour la DDEC et, ce faisant, le diocèse de faire dans la convenablerie.
Mais le problème, pour moi, est d'abord liturgique. Chacun sa sensibilité. Je suis profondément agacé de voir qu'à Sainte-Anne-d'Auray, on préfère le plus souvent chanter Rouanez karet an Arvor...en français ! Ou prier pour le roi de France plutôt que pour la Bretagne. Si ça n'est pas de la trahison, ça, qu'est-ce ?
Dipitus ! Le répertoire chorale multiséculaire en langue bretonne est très riche dans le pays vannetais mais, siwazh, les prêtres préfèrent encore et toujours les vieilles rengaines en français créées dans les années soixante-dix.
Oui, c'est bien, ce "ya"-là et Ar Gedour fait un superbe travail en collaboration avec Emglev an Tiegezhioù et des fidèles dévoués mais les instances dirigeantes...Hum, hum...Monseigneur (on ne dit pas "père", Yannig, c'est irrespectueux) Centène est tout dévoué et le prêtre-aumonier de l'enseignement catholique dans le 56 est un fondu d'histoire et de patrimoine bretons ; un pur accro à l'Histoire des Chouans. On va dire que c'est globalement mieux que dans les autres diocèses mais on est loin du compte.
Sinon, Monseigneur de Saint-Brieuc s'est mis au breton. Qu'en est-il de son apprentissage et du breton dans le nord, là-bas ?
Kenavo.
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Yannig BARON Le Vendredi 13 septembre 2013 21:17
Pour Kantreour Noz
Vous me demandez qui je suis ? ben moi avec un nom et un prénom alors que vous, pour le moment, vous n'avez pas le courage d'utiliser le votre... "Pour être heureux vivons caché" c'est une peu trop facile non ?
Pour le reste vous ne parlez pas du sujet, l'invective gratuite et idiote vous suffit:
Oui ou non la formation des enseignants bilingues est-elle partie à Brest au détriment du Mor Bihan.
Oui ou non restait-il seulement 2 étudiants l'an dernier en première année à Brest pour toute la Bretagne ?
Oui ou non tous les stages de formation qui existaient ont-ils été supprimés ?
Oui ou non la progression des filières bilingues a-t-elle régressée dans le Morbihan ?
Oui ou non Y a t-il un seul lycée bilingue dans le 56 alors qu'il y a de nombreux élèves qui pourraient y suivre leurs études à Vannes ?*
Oui ou non les filières des collèges d'Hennebont et de Pontivy vont-ils fermer ?
Oui ou non la pédagogie multilingue voulue par les parents est-elle cassée par la DDEC alors qu'elle se met en place dans les écoles catholiques de Bayonne?
On pourrait continuer longtemps comme cela, mais la seule chose qui vous intéresse c'est l'insulte sans fondement. Vous risquez un ulcère de l'estomac...
je dis et je redirai que cela vous plaise ou pas, que signer une charte pour le breton sans parler de l'enseignement dans un diocèse ou l'Enseignement catholique scolarise 50% des élèves c'est absolument anormal, car l'avenir du breton est d'abord à ce niveau.
Kenavo et ayez un peu de courage... venez donc causer un peu vous en apprendrez encore beaucoup plus...
Yannig BARON
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ex site bretagne.unie.free.fr Le Vendredi 13 septembre 2013 22:23
Bon Dieu,
certains ici ne connaissent plus le sens du mot "respect"!
On doit le respect à M. baron qui a fait 200 fois plus que vous "kantreour noz" et on doit le espect en general aux gens.
Est ce que la Bretagne fout le camp aussi pour ça?
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Ar Gedour Le Samedi 14 septembre 2013 01:07
Le jour où chacun comprendra qu'au lieu de critiquer tout ce qui se fait pour la Bretagne chacun doit se réjouir et proposer d'aider à faire mieux plutôt que de stigmatiser, quitte à se mettre à dos des gens de bonne volonté.
Le jour où ceux qui portent la cause bretonne en étendard vindicatif comprendront que parfois il faut aussi travailler de manière différente au changement des mentalités pour mieux enraciner les choses.
Cela étant dit par quelqu'un qui a trop vu autour de lui des gens qui voulaient le mieux pour la Bretagne, mais ont freiné certaines avancées par des oeillères, par des ego surdimensionnés, une diplomatie en berne, une mauvaise compréhension de la chose publique, etc...
Cela étant dit par quelqu'un qui a vu diverses manières de travailler pour la cause, avec l'efficacité de certaines et la stérilité d'autres. Il y a d'autres façons de travailler à la cause de la Bretagne, et en l'occurrence ici de l'annonce de l'Evangile par la culture et la langue bretonne, que d'être en perpétuelle revendication.
Je reprends ici un extrait d'un billet publié sur AR GEDOUR, qui est clair concernant cette signature de la charte :
"Certains se demanderont l'utilité de signer cette charte. Cette initiative est une base qui marque symboliquement le principe d'être breton au milieu des Bretons, pour montrer la richesse de l'utilisation du breton dans la vie ecclésiale locale et dans la nouvelle évangélisation, et rendre visible par tous l'intérêt et l'engagement de l'Eglise du Diocèse de Vannes pour la langue bretonne..
A chacun, à chaque prêtre, à chaque laïc, à chaque équipe d'animation de s'approprier ensuite cet engagement en privilégiant le bilinguisme dans les bulletins paroissiaux, sur les feuillets de messe, en proposant au moins un cantique en breton (traduit en français sur les feuillets mais chanté en breton) à chaque messe dominicale, etc...
Plus le breton sera proposé dans la société (et donc à l'église) et plus la langue vivra, mais il conviendra d'expliquer l'intérêt de son usage, en tenant compte du cheminement culturel qui n’est pas le même pour tous.. et en se disant que pour faire vivre ce projet, il n'est pas question de l’imposer (en prenant le risque de se heurter à un blocage) mais bien au contraire d’user de persuasion, d’explications pour qu’il soit adopté et diffusé à tous les niveaux. Comme il est mentionné dans le document diocésain, "l’Esprit de la Pentecôte s’est adressé à tous les hommes. Il ne leur a pas demandé de renier leur culture ; bien au contraire, c’est dans la langue de chacun qu’il s’est exprimé. Fort de notre ancrage culturel profond, nous aussi, chrétiens du Diocèse de Vannes, pouvons faire le pari d’une inculturation profonde de notre foi, pour être une Eglise qui accueille, une Eglise qui prie, une Eglise qui fait grandir et une Eglise qui rayonne."
Comme le signale Fab, c'est la collaboration de chacun, de chaque mouvement... à un travail de fond qui peut être utile, et non la critique systém(at)ique. Certains l'ont compris, et je l'espère tous au fil du temps.
Je vous le demande : que chacun mette ses ego, ses raisons (justes ou non) passées d'en vouloir pour des mauvaises politiques culturelles, linguistiques..., pour enfin se projeter dans l'avenir au-delà des clivages religieux, politiques, sociaux...
Qu'enfin, une bonne fois pour toute, nous avancions ENSEMBLE pour une même cause bretonne.
- Yannig : tu dis que tu as envoyé à Mgr Centène un résumé global. Je te propose aussi de me l'envoyer (tu as l'adresse mail), et on verra comment avancer en prenant en compte tes observations. Tu peux aussi refuser en disant que ce que tu as déjà donné n'as servi à rien. Ce sera ton choix : je te propose ici d'avancer au-delà des crispations.
- à chacun, militant de la cause bretonne, catholique ou non : il est essentiel que le breton soit parlé partout, que cela devienne une habitude pour chaque breton, brittophone ou non, de le voir. Un projet ayant notamment pour visée de réintroduire régulièrement le breton à l'église, dans nos célébrations dominicales ne peut qu'aller dans le bon sens. Soyez-en sûrs, si chacun y donne du sien et s'implique, cela portera des fruits. Je sais que nombre d'entre nous ont été "vaccinés" en se faisant rembarrer par des prêtres ou des équipes liturgiques réfractaires. Mettons de côtés nos crispations, et travaillons là encore ENSEMBLE et avec eux, avec pédagogie (comme souligné plus haut) pour enraciner ce projet. Intégrez les groupes d'animations paroissiales, parlez des actions du projet missionnaire breton, de la volonté de l'évêque, de l'ancrage de tout cela dans la Pentecôte, comme il est expliqué dans le livret du projet ou sur AR GEDOUR.
Il y a un bien fondé à toute cette action, mais avec une autre façon d'aborder les choses que ce qui a parfois été fait. Tout n'est pas parfait, et c'est un bout de parcours, mais à chacun de contribuer à l'améliorer. La signature de la charte étant, comme il est dit dans l'extrait d'AR GEDOUR, un signal auprès des bretonnants comme des non-bretonnants, cathos ou non et non une fin en soi.
La division, présente bien souvent auparavant, ne sert à rien qu'à nous desservir : entre nous comme auprès de ceux qui sont encore loin de la chose bretonne.
Peut-on enfin se dire aujourd'hui qu'on pourrait s'en dégager pour avancer ?
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Yannig BARON Le Samedi 14 septembre 2013 02:48
SUITE ET FIN POUR MOI:
Mon rapport à l'évêque te sera envoyé.
Je redis ce que j'ai écrit: Des félicitations à ceux qui travaillent en soulignant qu'il est totalement anormal que la question de l'enseignement du breton dans l'enseignement catholique ne soit pas évoquée alors qu'elle est capitale et en crise presqu'aussi grave que celle que traverse Diwan actuellement. Cacher la vérité comme elle est c'est finir d'enterrer le breton . J'ai participé à ce travail comme à une foule d'autres. Demain je militerai encore sur un sujet du même genre... La dénonciation toujours à Vannes de la non réalisation des objectifs suite à une autre signature de Ya d'ar Brezhoneg. Ceux qui n'ont aucun argument, seulement des insultes personnelles qui ont 15 ans et qui sont fausses, n'ont aucun intérêt. Ils n'ont même pas le courage de parler en leur nom... Pour moi cela ne me touche même pas, j'en ai tellement entendu...
Kenavo et bonne nuit les petits et la revoyure...
Yannig Baron
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