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Les sangliers de Morieux ont fait couler de l'encre dans tous les quotidiens nationaux et internationaux. La ministre a même fait interdire des plages. Le taux d'hydrogène sulfuré ne fait plus débat : il y a véritablement danger.
C'est un problème de société qui nous concerne tous, et au delà du problème de santé publique se pose un problème humain, économique et social. Comme la Bretagne a su relever la tête au lendemain des années 1950 , il faut que ce soit tous les citoyens bretons, solidaires de leurs agriculteurs qui trouvent des solutions. Continuer la fuite en avant, l'autorisation d'élevages concentrationnaires qui produisent du mal être humain et animal avec des conséquences pour l'environnement breton et pour les cultivateurs de soja d'Amérique latine, est complètement suicidaire.
Les politiques mettent du temps, alors c'est à la société civile de se retrousser les manches, de suivre les conseils de ses ingénieurs agronomes (nous avons les meilleurs du monde mais ils ne sont pas écoutés), ses syndicalistes comme René Louail ici enregistré.
Il faut aider ces 3500 agriculteurs qui n'ont plus de fonds propres qui vont être avalés par les 4000 plus riches qui vont concentrer les capitaux et les terres, comme cela se fait en Hollande, au Brésil, au Canada...
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