Une imposante manifestation anti-LGV transfrontalière a réuni samedi à HendayeHendaye, a adopté un texte commun baptisé "Charte d'Hendaye", destiné à fédérer les mouvements européens opposés à la construction de nouvelles lignes ferroviaires à grande vitesse. Pour la Fédération Alto la fin des politiques de lignes à grande vitesse a sonné.
Ce texte dénonce des projets qui constituent "un désastre écologique, socio-économique et humain" pour les zones traversées. Il demande à la Commission Européenne et au Parlement Européen « une révision profonde de la stratégie de l'UE relative aux transports européens (TEN-T Trans European Network - Transports). Il demande aux gouvernements de la France, de l'Italie et de l'Espagne « l'arrêt immédiat des travaux et projets de LGV pour entamer un véritable débat public uniforme, au niveau européen, sur le modèle de transport, d'aménagement du territoire et de société sous-jacent à ce développement effréné des LGV » .
Cette manifestation sans précédent réunissant collectifs anti LGV, élus de tous bords dont Europe écologie, affirme que des solutions sont à chercher dans « la régénération, l'entretien et l'optimisation des voies existantes » .
Aujourd'hui, une nouvelle étape vient d'être franchie, elle confirme ce que la Fédération Alto met en avant depuis le début du projet. La nécessité de remise à niveau du réseau grand ouest entre Rennes et Le Mans doit être une priorité des régions administratives Bretagne et Pays de la Loire, « financeurs haut de gamme » du projet LGV en cours.
Une mise en service plus rapide, un coût sans comparaison avec une nouvelle LGV, des services rendus à hauteur des besoins et des demandes, voilà ce à quoi la Fédération Alto et les collectifs réunis à Hendaye veulent aboutir.
Le vice-président, Lionel Penaud