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Face à l'augmentation des goélands venus nidifier en masse ces dernières années (jusqu'à 64 nids et 200 individus) sur les toitures de l'usine de l'entreprise, et face aux risques qui y sont liés, Hénaff a réussi en 2009, à déloger les intrus. La technique utilisée : l'effarouchement, une technique respectueuse de la nature et des goélands, espèce protégée (arrêté du 17 avril 1981).
Le recours à l'effarouchement surtout connu dans les domaines de l'aviation, de l'agriculture (protection des récoltes) ou dans les villes, constitue une innovation dans l'Industrie Alimentaire. Au plus fort de l'envahissement, l'entreprise a estimé les déchets à environ 500 kilos par an. Une nuisance inacceptable pour une entreprise alimentaire, soucieuse de l'hygiène et de la sécurité des aliments et ayant récemment reçu l'agrément USDA (référence mondiale dans l'univers de la sécurité des aliments qui ouvre, en particulier, les portes du marché américain, à ce jour seules 2 entreprises en France l'ont obtenu).
Cette présence inopportune est en effet susceptible d'avoir des conséquences néfastes. Tout d'abord, des risques sanitaires liés à la présence éventuelle de plumes dans les bâtiments. Les plumes, porteuses de germes, pourraient être la source d'un développement de salmonelles et d'une présence de corps étrangers dans les produits. Autres conséquences,un effet visuel préjudiciable (bâtiments couverts de fientes), et les détériorations associées (engorgement des gouttières cause d'inondations) impliquant des ravalements et réparations régulières.
Au terme de 4 ans de lutte contre l'envahissement des toitures de son usine par les goélands, la société Hénaff ne comptabilise, aujourd'hui, plus un seul nid, ni un seul oiseau sur son site. Pour cela, l'entreprise a fait appel à M. Prévost, fauconnier-effaroucheur de père en fils, sur un rythme annuel de 14 interventions réparties selon les périodes de nidification (de février à juillet). La méthode consiste à mettre en oeuvre plusieurs moyens, soigneusement choisis et associés en fonction des habitudes et des réactions des goélands : surveillance du site, mise en place de leurres, lâcher de buses, lancement de pétards.
En parallèle, l'entreprise a réduit au maximum l'accès et l'attractivité du lieu pour les oiseaux (pose de grillage sur les toitures, stockage des déchets en local fermé, ...). Ainsi dérangés, les goélands ont progressivement quitté le site Hénaff. Une première victoire qu'il s'agit d'inscrire dans la durée. Au plan d'Hénaff comme des autres acteurs locaux, le recours à cette technique a pour finalité de réinstaller progressivement les oiseaux dans leur milieu naturel (falaises et bords de mer)
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Communiqué Hénaff du 30 novembre 2009. Source :Paté Hénaff
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