A l’occasion du comité départemental de l’UMP, réuni jeudi soir au Faou, les cadres du Parti ont décidé de ne pas renouveler leur confiance à Jacques Le Guen au poste de secrétaire départemental et de demander aux militants brestois de s’exprimer sur le choix du candidat investi sur la deuxième circonscription (Brest-Centre). Deux décisions sur lesquelles Christian Ménard, Président de l’UMP 29 souhaite apporter quelques précisions. « Les statuts de notre Parti ont toujours privilégié la démocratie interne. C’est une idée force sur laquelle les militants du parti se sont exprimés à leur quasi unanimité lors de l’adoption des statuts, rappelle Christian Ménard. Et cette démocratie interne s’est traduite hier par trois votes à bulletins secrets. S’agissant de Brest-Centre, la Commission Nationale d’Investiture avait, au nom de la parité, souhaité privilégier, à Brest comme dans de très nombreuses autres circonscriptions françaises pour lesquelles il n’y avait pas de député sortant, des candidatures féminines et a ainsi désigné Claudine Péron. Or, certains militants souhaitaient un vote direct des adhérents. Face à cette situation, c’est au nom de l’unité du parti et pour éviter les querelles stériles que Claudine Péron, qui aurait pu se prévaloir de la décision de la CNI, a souhaité et proposé de faire voter les adhérents de la deuxième circonscription. Ce vote devrait se dérouler normalement le 2 novembre prochain, et trois candidats sont susceptibles de faire acte de candidature. Ce scrutin n’étant que consultatif, une fois que les militants se seront exprimés, les résultats seront transmis à la Commission Nationale d’Investiture qui statuera définitivement, comme le prévoient les statuts. Quant à mon ami Jacques Le Guen, nous avons travaillé ensemble pendant quatre ans, sans problème et de façon toujours constructive, souligne Christian Ménard Mais jeudi, les militants n’ont pas souhaité le renouveler au Poste de Secrétaire départemental. Il a peut-être été, en partie, la victime, des problèmes brestois, mais surtout des déclarations intempestives et réitérées de Jean-Louis Debré, Président de l’Assemblée nationale contre Nicolas Sarkozy. Déclarations que les militants finistériens n’ont aucunement acceptées. Marcelle Ramonet, Secrétaire départementale adjointe et moi-même, en dépit de nos souhaits d’apaisement, n’avons pu juguler leur colère. Ce n’est en tout cas pas une décision de l’UMP nationale, qui avait confirmé sa nomination ».