Léon-Paul Creton Le Dimanche 1 novembre 2020 13:59
Enfin qu’est-ce qu’un « crime » ? La perception pour ceux qui n’en sont pas les victimes, directes (celles qui subit la violence), ou indirectes (leurs familles)? Ou la société spectatrice, souvent seulement voyeuse et malsaine quand seul le spectacle excite, au lieu d’en tirer quelques connaissances, et des enseignements et réflexions actives utiles?
Wikipédia 2020 : En droit pénal français, le crime est l'une des trois classifications d'infractions qui se distingue du délit et de la contravention selon le degré de gravité de l'infraction commise. Le code pénal français qualifie ainsi de crime : le meurtre, homicide volontaire non prémédité, l'assassinat (homicide volontaire prémédité), mais aussi d'autres infractions pénales telles que le viol.
Je ne peux préjugé de quel niveau, de quelle nature est « le crime » sont Irène Frain a été la victime, mais ce dont je suis à peu près sûr, c’est que ce n’est pas un assassinat. Quoi qu’il en soit, tout crime peut être considéré comme « sans importance » lorsque les criminels, les violeurs et les assassins « Et » ce/ceux qui les pousse, n’ont pas été identifiés, arrêtés et écroués. Sans importance lorsque la vérité n’a pas été, ne veut pas être révélée et la justice rendue, souvent jamais ! Satisfaisante lorsqu’elle est rendue, éventuellement, par une administration judiciaire? Cela relève d’une autre appréciation humaine pour/par les victimes.
Sans importance aussi, lorsque les enquêtes et investigations n’aboutissent jamais pour des raisons douteuses ou inconnues,ou les non- lieux décrétés avec une rapidité que l’on peut considérer comme anormale, en comparaison de celle appliquée à d’autres affaires et/ou en raison des contenus particuliers des affaires en cours? Ou semblant l’être encore après des dizaines d’années sans aucun résultat !
Parfois aussi laissant penser que ces non-lieux ne soient jamais décrétés, mais voulus comme une mort assignée …jusqu’à l’oubli par tous ! Tout cela parfois/souvent dans des dossiers accessibles, apparaissent des zones d’ombres profondes, qui, posent et ajoutent plus de questions encore, qui jamais n’obtiennent, ou n’obtiendront de réponses ; et qu’importe le nombre de fois que vous posez des mêmes questions, en étant relativement au fait du dossier ! Vous pouvez toujours les poser, devant des yeux qui vous voient à peine ou vous scrutent et attendent celle qui serait indésirable et à laquelle l’on ne veut pas répondre ,, c’est-à-dire la plupart ou les plus importantes pour vous? Ou bien encore l’info, ou la connerie que vous allez délivrer !
Mais aussi contre certaines questions, les silences de magistrats instructeurs, procureurs emmurés dans quelques secrets, ou des détails contenus dans certains dossiers que vous, vous soulevez... quand vous avez votre dossier ? Complet ?
Et les avocats ? Que vous soyez intéressants (criminels victimisés souvent, quand appréhendés) ou misérables (victimes agressées), ne suscitent pas auprès d’eux les mêmes dynamismes et engagements « professionnels »… Les jugements de cour ...et d’intérêts !
Quelles sont les raisons qui donnent de l’importance (pour qui ?) à un crime ou aux autres? Plus d’importance à un crime qu’un autre ? Les médias pilleurs ? Un metteur en scène d ’un vieux crime ancien de plus de deux siècles et négligeant les contemporains ? Un écrivain à succès utilisant des événements de sa propre vie comme source de ses romans? Pour un Goncourt, un Femina et que sais-je encore ? Et une fois ou plusieurs, un prix obtenu qu’est-ce-qui change, évolue ?
Cela suffit-il à permettre de « transformer » les fonctionnements de « l’administration judiciaire » française, que d’aucuns s’obstinent à appeler Justice? Dans toutes ses composantes ? Au-delà d’un cas personnel aussi douloureux soit-il ?