Filiale à 100% du groupe Caisses d'épargne, la Banque Palatine qui se veut "la banque des entreprises et du patrimoine", a le sens de l'histoire. Elle est en effet l'héritière d'une banque fondée en 1563 par sept habitants de la ville de Turin, en Italie, à l'origine pour la défense des déshérités : la Compagnia di San Paolo. Après une très longue histoire et bien des évolutions, l'Instituto Bancario San Paolo di Torino, devenu en 1989 la Banque Sanpaolo, a pris en 2001 le nom de Banque Palatine.
Pour se faire connaître, elle a lancé en 2007, en partenariat avec le groupe HEC, le Prix de l'Ambition destiné à valoriser les patrons de PME. Elle a aussi lancé un prix du roman historique : le Grand Prix Palatine du roman historique qui a pour ambition de donner toutes ses lettres de noblesse à ce genre littéraire populaire et épique.
Ce prix vient d'être remis, le 7 avril dernier, au Musée Carnavalet, musée d'histoire de la Ville de Paris, à Irène Frain, pour son ouvrage « Les naufragés de l'île Tromelin », paru aux éditions Michel Lafon.
Cette année, le jury composé de Stéphane Bern, Jacques Chancel, Floryse Grimaud, Karin Hann, Jean-Marc Léri, Pascal Ory, Daniel Picouly, Jean-Marc Ribes, Jacques de Saint-Victor, Gilbert Sinoué et Philippe Valet, avait à choisir entre "L'avers et le revers", d'Olivier Merle, paru aux Éditions Fallois, "Les naufragés de l'île Tromelin", aux Éditions Michel Lafon, "Le jumeau de l'empereur" de Jacques Forgeas, chez Robert Lafont, "1630, la vengeance de Richelieu" de Jean-Michel Riou, chez Flammarion, et "Obscura" de Régis Descott, chez Jean-Claude Lattès.