Veuillez trouver ci-joint un article tiré d'un quotidien régional à grand tirage prouvant que la municipalité de Vannes participe consciemment à la politique de génocide culturel menée par les gouvernements français successifs et relayée par les élus locaux. Il s'agit d'une délibération de la dernière réunion du conseil municipale de Vannes. Les noms de lieux font régulièrement l'objet de francisations. Selon un même objectif, les personnalités, femmes et hommes qui ont fait la Bretagne, ne sont pas légion sur les plaques de rue des villes bretonnes. Pourtant, ces derniers ne manquent pas pour nommer nos avenues, boulevards, places et rues. Lorsque par obligation (dans le cas d'un enfant du pays) une voie est baptisée du nom d'un écrivain breton, à titre d'exemple, son emplacement est souvent très confidentiel. Le conseil municipal de Vannes ne fait pas seulement la sourde oreille aux revendications bretonnes mais travaille dans le sens opposé. La demande d'une signalétique bilingue s'est accrue ces trente dernières années à Vannes. Bemdez négocie activement son obtention depuis plus de 5 ans. A force de pétitions, de courriers, d'exposés et de médiations, l'ancienne équipe municipale avait pris la décision de faire apposer des plaques de rue en breton dans l'intra-muros. Initiative que nous avions saluée en son temps. L'actuelle mairie fait marche-arrière ! Pour Bemdez, Bertrand Deléon. --------------------------------------------------------------------------------