Depuis le mois de septembre, le comité local nantais de Bretagne Réunie effectue un travail de sensibilisation des candidats aux élections municipales quant à la question de la réintégration de la Loire-Atlantique à la région Bretagne.
Après avoir rencontré Laurence Garnier, Julie Laernoes, Margot Medkour, Johanna Rolland et Valérie Oppelt, notre association connaît désormais avec précision les positions de ces têtes de listes et nous souhaitons en rendre compte aux électeurs.
L’ouverture d’états généraux de la réunification puis la création par la ville de Nantes d’une instance pérenne en charge de concrétiser cet objectif peuvent permettre à Nantes de prendre la place qui lui revient comme métropole de Bretagne.
Nos travaux ont permis d’obtenir de précieux éclaircissements mais également de faire émerger certains engagements très enthousiasmants. Alors que la Ville de Nantes freine des quatre fers depuis trop longtemps, notre ville peut désormais devenir un puissant moteur de la réunification bretonne. Ces élections municipales à venir peuvent véritablement changer la donne.
Madame Laurence Garnier (Les Républicains) n’a pas répondu à notre questionnaire. Lors de notre entrevue, elle a indiqué ne pas avoir de position figée sur le sujet.
Madame Julie Laernoes (Europe Ecologie les Verts) est l’unique candidate qui se déclare engagée en faveur de la réunification bretonne. Elle est l’unique candidate qui a accepté d’organiser des ateliers participatifs ouverts à tous pour nourrir son programme électoral au sujet des questions bretonnes. Dans le cadre de ces ateliers, des engagements concrets avaient été présentés : ouverture à Nantes des « Etats généraux de la Bretagne réunifiée », au plus tard début 2021 (avant les élections départementales et régionales qui auront lieu cette même année), afin de pouvoir débattre sur tous les enjeux et définir les contours d’une instance en charge de la réunification. Créée par la Ville de Nantes, cette instance sera conçue comme un organe de réflexion, de concertation mais surtout d’action réunissant toutes les parties prenantes (acteurs politiques, économiques, culturels, associatifs, habitants…) permettant de parler d’une même voix à l’Etat pour obtenir un redécoupage administratif. Ces engagements apparaissent dans le programme électoral de la liste écologiste. Julie Laernoes a accepté de remplir le questionnaire adressé aux têtes de liste par Bretagne Réunie, et elle y précise qu’elle est favorable à un référendum décisionnaire organisé par l’Etat.
Madame Margot Medkour (Nantes en commun) a également accepté de remplir le questionnaire qui lui a été adressé. Elle n’est pas engagée personnellement en faveur de la réunification bretonne mais demande qu’un référendum décisionnaire soit organisé par l’Etat. Dans le cas où celui-ci ne verrait pas le jour, elle s’est engagée à ce que la Ville de Nantes fasse voter les Nantais sur le sujet au cours du mandat à venir, puis en cas de réponse positive à peser au maximum pour faire avancer le dossier. Cet engagement n’apparaît pas dans le programme électoral de madame Margot Medkour
Madame Valérie Oppelt (En marche) n’a pas répondu à notre questionnaire mais nous a adressé une contribution dans laquelle elle dit souhaiter l’ouverture d’un « Grand Débat » visant à la rédaction d’un livre blanc précisant les attentes des citoyens. Cette proposition n’apparaît pas dans son programme électoral.
Madame Johanna Rolland (Parti Socialiste) a, elle aussi, accepté de remplir notre questionnaire. Elle n’est pas engagée en faveur de la réunification bretonne mais s’est engagée à mettre à l’ordre du jour d’un conseil municipal un débat en vue de demander à l’État un référendum décisionnel sur la réunification de la Bretagne. Cet engagement n’apparaît pas dans le programme électoral de Johanna Rolland. Bretagne Réunie a fait savoir que l’engagement de 2014 consistant à hisser symboliquement le drapeau breton sur l’Hôtel de Ville n’a pas été respecté au cours du mandat qui s’achève, et ce, lors de l’entretien qu’a accordé Madame Johanna Rolland à Bretagne Réunie.Ce communiqué est paru sur Bretagne Réunie