Après Florence Aubenas, Antonin Varenne, Caryl Ferey, Pascal Dessaint, Olivier Adam ou encore Denis Lachaud, Yvon Coquil sera peut-être le prochain auteur récompensé par le prix Jean Amila-Meckert.
Créé en 2005 par le Département du Pas de Calais et l’association Colères du présent, le prix Jean Amila-Meckert, figure marquante de la classe ouvrière, vise à récompenser le meilleur livre d’expression populaire et de critique sociale de l’année. Ce prix est décerné par un jury composé d’écrivains, de professionnels de la culture et de représentants syndicaux.
La remise du prix se fera lors du 16e Salon du livre d’expression populaire et de critique sociale d’Arras, le 1er mai prochain.
Dans ces nouvelles à l’humour corrosif, l’auteur croise mémoire collective et souvenirs personnels. Au carrefour du polar et du roman prolétarien, il donne de la voix à ce continent silencieux, celui des ouvriers des chantiers navals. Ses personnages, des êtres au bord de la rupture, sous la ligne de flottaison, tentent encore de résister. Ti-Jean, Arsène, Abdel, les sapajous, tous rêvent que demain la vie commence. Enfin, mettre à bas les cadences infernales et ne plus perdre sa vie à la gagner.
Avec l’évidente volonté d’arracher les personnages et les lieux à l’oubli, de témoigner de leur existence, Yvon Coquil montre avec une singulière humanité de regard comment certains vivent.
Rendez-vous le 1er mai à Arras !