Grande opération War ar Pont à la sortie de Nantes, direction Rennes ce vendredi soir, avant-veille des élections ! (vidéo à venir)
« Les 70 %, je les ai vus », c'est la phrase lâchée par Paul Loret, président du Comité local nantais de Bretagne Réunie, soutien officiel de la liste « Choisir nos régions et Réunifier la Bretagne » (Paul Loret fait référence ici au sondage LH2 de juillet 2014 pour la presse régionale où 70 % des habitants de Loire-Atlantique sont pour la Réunification). En présence de Gilles Denigot soi-même, venu tout exprès de Saint-Nazaire après une matinée à tracter au marché, une dizaine de militants sont venus progressivement de 15h15 à 17h20 tendre la banderole aux couleurs officielles de la liste de Denigot.
Selon nos estimations, un peu plus de 3.000 véhicules sont passés devant cette banderole. Et elle fut visible : pour des raisons de sécurité, l'opération War ar Pont (sur le pont) est devenue goude ar c'hoashent-tro (après le rond-point), rond-point du Cardo, juste à l'entrée de la voie rapide vers Rennes. Les voitures ne sortent pas trop rapidement et toutes ont pu lire la banderole. Plus d'une voiture sur deux a klaxonné ou émis des signes de sympathie par des gestes, du pouce vers le haut, des saluts. Plusieurs fois, des autocars départementaux (remplis à cette heure) ont également manifesté de ces signes positifs.La banderole était aussi visible du tramway, et fut vue par nombre de personnes.
Présent durant toute la manifestation, nous avons aussi noté une quinzaine de signes négatifs. Quinze sur 3.500 : même pas 0,5 % ! Ces quinze-là étaient du département 44, selon leur plaque d'immatriculation qui, bizarrerie, n'avaient de Gwenn ha Du mais un logo insignifiant. Ou une photo de Pétain, peut-être ? par Deux fois avons-nous entendu « Nantes n'est pas en Bretagne », émanant de voitures immatriculée 35. Bons la guéguerre ancestrale Rennes et Nantes n'est manifestement pas encore finie, mais arrêtons-nous plutôt sur un slogan plutôt potache « Allez Guingamp ! » dit avec le sourire. Messieurs les supporteurs guingampais, vous rigolerez moins lors du prochain match à La Beaujoire !
Un militant note que, mieux que sur le pont, à la sortie d'un rond-point, on peut communiquer avec les automobilistes dans les voitures. Au ralenti, on les a vus, les sourires, et autres gestes. A chaque coup d'avertisseur sonore ou signe, les militants répondaient aussi par des saluts ou par le fameux signe 5 : la main les cinq doigts écartés. Et on crie bien fort CINQ. Tiens, ça me fait penser, on va leur en mettre 5, à Guingamp dans le fond des filets. Un autre regrette de ne pas avoir eu cette idée de cette action visible plus tôt, mais, être présent à ces heures-là, pour des militants bénévoles, ce n'est pas toujours facile. Un troisième évalue le nombre de voix gagnées. Nous n'oserons pas répéter ce nombre. Peut-être un millier !
Gilles Denigot, après le succès de son meeting de la veille au soir, et de son tractage au marché de Saint-Nazaire le matin est tout ragaillardi. « Nous avons-tout donné », dit-il, « ne regrettons rien ». Il peut aussi se reposer, en attendant les résultats de dimanche. Son dernier mot avant de rentrer est pour sa femme et son fils « J'ai été très absent, ils ont été supers ». Chañs vat deoc'h, Gilles (Bonne chance à vous !).